Histoire sans fin

Chapitre III

Prise de panique, je lui raccroche au nez.

Complètement choqué de ses révélations, je reste assise par terre pendant de longues minutes. Le regard dans le vide.

Je n'avais pas pris conscience que j'avais arrêté de respirer. Je repris alors possession de mes poumons.

Je viens vraiment d'entendre ce que j'ai entendu ?

Je ne peux pas le croire Carter Moretti es-est... le fils du plus grand mafieux !!!

Impossible.

Mon téléphone se mit à sonner. C'était un message. En le regardant régissante je remarque que le message vient de Carter. Il-il veut que je garde ça pour moi ?

- Mais je ne pourrai jamais garder ça pour moi ! Dis-je tout haut, comme si quelqu'un pouvait m'entendre.

J'étais perdu complément terrorisé. Je travaille dans le même bar qu'un mec de la mafia italienne.

J'ai vraiment la poisse ce n'est pas possible ça tombe toujours sur moi ce genre de chose...

(...)

Le lendemain de la révélation de Carter, j'ai décidé que j'allais faire comme si je ne savais pas. C'est le meilleur moyen.

Pas vrai... ?

Je me retrouve à me préparer pour aller bosser. Ce soir je suis au bar avec Sam. Et Carter sera là aussi.

Une fois habillé de ma tenue de travail code vestimentaire ; « jean noir et chemise de la couleur qu'on veut, même si je préfère de loin le noir ».

J'ai donc opté pour mon inconditionnel chemise noir remontée aux coudes et de mon jean noir style over size.

Une fois préparé cheveux coiffés et attachés en chignon. Ma paire de converse encore et toujours noir bien sûr.

Je rejoins Samantha en bas de mon immeuble elle passe devant pour aller au club, donc elle s'arrête pour m'attendre à chaque fois et quand je dis chaque fois, c'est chaque fois.

Cette fille est un véritable amour. Elle sait pertinemment que j'ai horreur d'être seule le soir alors elle part tout le temps en avance pour moi.

J'ai déjà dit que j'adorais cette fille ?

Non ?

Eh bien...

J'ADORE CETTE FILLE !

- Hey Plume, tu as meilleure mine comparer à hier. Me dit-elle tout en rigolant.

- Oh je t'en supplie ne m'en parle pas, je suis morte de honte ! Lui dis-je en me cachant le visage des deux mains.

Elle se mit à rire, prise dans son élan je me mis à rire à mon tour.

Une fois notre fou rire passer nous nous mire en route.

On se mit en route, direction le club en discutant de tout et de rien. En arrivant au club, c'est comme s'il fallait qu'on croise ce mec, Carter.

Son regard se posa sur moi exactement comme au club on ne se quitta pas des yeux.

C'est moi qui coupai le contact en me retournant vers Sam, pour lui dire quelques choses afin de détourner mon attention de Carter.

- Motivée pour ce soir alors ? Dis-je toujours confuse par le regard de Carter que je sentais encore dans mon dos.

- Et comment !

Samantha et son optimiste à tout épreuve. Elle n'est pas croyable.

- Tu es vraiment la seule à aimer travailler, tu le sais ça ?

- Bien sûr que je le sais. Je suis là seule et l'unique. Me dit-elle avec un clin d'œil.

Sa phrase me fit lever les yeux au ciel.

La nuit s'annonce longue à ce rythme.

(...)

Carter Moretti.

J'ai que son nom en tête. Il occupe toute mes pensées, alors pour penser à autre chose je me suis mise à parler avec Caroline.

- Comment va ton fils ?

Elle prit une seconde, pour ranger les verres qui traîne sur le comptoir.

- Aaron va bien. C'est gentil de demander. Me dit-elle avec un grand sourire.

Avant que je ne puisse lui répondre. Elle se fait aborder, par un groupe d'hommes tous complètement ivres.

- Eh la miss. Soit gentil et sert nous une tournée tu veux ! Lui cri t'il.

- Bien sûr. Qu'est-ce-que je vous sers messieurs ?

Pff pour parler aux femmes il a une grande gueule lui.

- Ça me dégoûte, ils se sentent supérieurs ces pauvres cons. Dis-je tout bas, pour moi même avec dégoût.

Sans même m'en rendre compte j'avais parlé trop fort.

Bien joué Plume.

- Tu as dit quoi sale pute ?? S'énerva celui à la grande gueule.

- Je pense que vous devriez rentrer messieurs, vous avez assez vu comme ça.

Caroline essaye de temporiser au maximum elle sait que je ne tolère pas qu'on parle comme ça.

Avant même que je ne dise quoi que ce soit, l'homme enjambas le bar.

- VAS-Y REPETE SALE PUTE TU AS DIT QUOI ?

Il fait trop de mouvement brusque avec ses bras il va finir par m'en mettre une à force.

- T'OUVRE PLUS TA GUEULE MAINTENANT QUE JE SUIS DEVANT TOI.

Et ce qui arriva il leva son bras avant même que j'ai le temps d'intercepter son coup. Je ressentis une vive douleur à la terre.

Ce connard avait un verre dans la main.

Mes yeux papillonnèrent mais je restais tout de même consciente.

JE RÊVE OU IL VIENT DE ME FRAPPER AVEC UN PUTAIN DE VERRE À LA TÊTE ?!

Je laisse échapper un cri quand je réalise la douleur en voyant le sang couler devant mes yeux.

Caroline se mit à crier en me demandant si je vais bien.

- OÙ EST TAO PUTAIN !? Cria-t-elle. À QUOI ÇA SERT UN AGENT DE SÉCURITÉ S'IL N'EST PAS LÀ !

L'homme toujours derrière le bar positionner devant moi continu de me crier des insultes.

De plus en plus forte ou alors ce n'est que moi qui ressent les effets du coup à la tête ?

- C'est quoi ce bordel ?

Cette voix je la connais.

Je me retourne du plus vite que je peux. Ma blessure me lance une douleur vive et le sang continu de couler.

Je tournais de l'œil un instant mais il me retient par le bras, assez fort pour me tenir d'une main mais pas assez pour me faire mal.

En levant les yeux dans sa direction je croise son regarde un regarde froid vide de sens sans aucune émotion il était tout simplement vide.

- JE. NE. ME. RÉPÉTERAI. PAS. Sors. Il prononça le dernier mot avec un calme sans précédent.

Une fois stabilisé sur mes pieds. Je me senti décoller du sol. En un instant je me retrouve dans les bras de... Carter Moretti.

Une fois de plus Morphée gagna le combat et je me perds dans l'obscurité.