Une garde du corps

Chapitre 3 : Alana

Toujours mon verre à la main, je détail l'homme bien bronzé qui me fais face. Une barbe de quelques jours orne son menton, laissant place à des lèvres pleine et sensuelle, je me retiens de passer mes doigts dessus puis mes yeux monte sur ses joues, son nez droit, ses yeux. Malgré l'obscurité du lieu, je pencherais pour du marron, ses yeux me détail de haut en bas et sa mâchoire se contracte, une veine dans son cou apparaît et je ne pus m'empêcher de sourire. Il se penche vers mon oreille et ses cheveux noir frôle mon front, son souffle se fais contre mon cou et je manque de frissonner sous ses yeux.

Bordel c'est qui ce mec ?

- Je serais toi, j'éviterais de boire.

Habilement, sa main me prend le verre et l'autre s'enroule autour de ma taille pour me rapprocher encore plus de lui, les effluves de son parfum musquer me monte au nez et j'eus un coup de chaud sur le moment. En le voyant tenir mon verre d'eau, je reprends contenance en levant la tête.

- Je n'aller pas me faire avoir par une petite pilule qui ne se dilue même pas.

Le mec canon approche le verre de son nez et renifle ne contenue puis l'inspecta, il fronça des sourcils puis porta à nouveau ses yeux vers moi. Il semble surpris, mais par quoi ?

- C'est de l'eau ?

- Exacte, je confirme. Ce pourquoi, la pilule ne se dilue pas facilement.

Il se recula d'un pas, tout à coup méfiant.

- Flic, dit-il seulement.

Je ne pus me retenir de rire, moi ? Un flic ? Ah ah ah, il ne manquer plus que ça. C'est la première fois qu'on me la fait celle-là, je la dirais à Angélo pour qu'on en rit ensemble mais ma réaction ne semble pas trop lui plaire puisqu'il me fusille des yeux.

- Je ne suis pas flic, je me sens insulté plutôt, je lâche tout de même.

- Vraiment ? Donc comment tu peux savoir que la pilule ne se diluera pas tout de suite ?

- Il y en a qui font des tests de nourriture, moi je fais avec d'autre produit.

Il m'étudie à nouveau de haut en bas puis vide le verre dans la plante à côté de nous puis me pointe du doigt pour que j'approche.

- Tu n'aies vraiment pas flic ?

- Non, teste-moi si tu veux.

Honnêtement je l'ai fait exprès de le provoquer, peut-être qu'il veut une preuve physique, avec un peut de chance, on va joindre l'utile à l'agréable. Après je chercherais mon client promis, juré, cracher. Enfin. Un sourire malicieux s'afficha sur ses lèvres.

- J'ai plein de manière pour te tester.

- Je n'en doute pas.

- A l'étage nous serons tranquilles.

- C'est direct, je ris.

Il se penche pour embrasser mon cou et je me tiens à ses avant-bras. M'emmenant avec lui, il me tient la main pour ne pas me perdre dans la foule puis nous passons devant les femmes de tout à l'heure qui guette toujours les escaliers et les deux malabars, auquel je fis bien sur un petit geste de la main en soit un doigt d'honneur.

Gamine ? Moi ?
Évidement.

Plus nous montons les escaliers et plus j'ai chaud, des sifflements me parviens et en tournant la tête voie quelques mecs attabler avec des verres et des bouteilles sur la table en face d'eux. Ils charrient le gars qui me tient tandis qu'il me fait entrer dans un bureau déjà allumé. J'eus juste le temps de voir un bureau très chic et moderne avant de me faire tourner dans l'autre sens puis des lèvres se posèrent sur les miennes. Il encadre mon visage de ses mains pour ne pas me permettre de reculer sauf que je ne le veux pour rien au monde. M'accrochant à son cou, je me mets sur la pointe des pieds pour être à sa hauteur même s'il me manque quelques centimètres pour l'atteindre, ses mains descende sur ma taille pour ensuite me soulever dans ses bras. J'entoure mes jambes autour de sa taille et il avance. Quand je sens le mur derrière mon dos, je comprends que je suis bloqué et ne peux m'échapper, ce dont je n'ai pas envie évidemment. Une de ses mains remonte jusqu'à ma poitrine et descend ma robe pour révéler un de mes sein qui pointe fièrement vers lui. Le prenant en bouche, ses yeux se relève vers moi tandis que je tire sur ses cheveux en gémissent.