Chapitre 5

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- Qu'allons-nous faire maintenant ? je demande.

- Je ne sais pas mais nous allons en discuter, de base on pensait que tu étais un homme donc te faire passer pour mon cousin, ça ne passe plus, ricane Easton.

Je ris avec lui en lui donnant raison, il est vrai que Angélo aurais pu au moins leurs avertir que j'étais une fille, je suis sûr que Dario m'aurait remarqué directement et peut-être que j'aurais même pu monter les escaliers VIP. Bref, Easton se gare devant la maison puis nous sortons de la voiture et en voyant du sang sur le siège, une grimace pris place sur mon visage.

- Désoler pour ton siège.

- T'inquiète, on a un spécialiste des voitures qui nettoiera ça.

- Cool.

Je le suis jusqu'à la porte puis envoie à Angélo que nous avons évité une nouvelle embuscade se soir mais que le client était sain et sauf, je suis Easton dans un couloir où des voix me parviens et nous arrivons dans un grand salon rempli de baie vitré. Waouh classe l'endroit, occupé à regarder de tous les côtés, je ne sens pas l'impact d'un corps contre le miens. Une petite plainte quitta ma bouche dû à ma douleur aux côtes, résultat de ma chute dans les escaliers avec l'autre con. Dario se recule rapidement en m'examinant, nos yeux se soudent et l'espace deviens petit tout à coup.

- Pardon, je ne voulais pas te faire mal, se repris-t-il.

- Ce n'est rien, je dis doucement.

Voyant seulement Jack et Gabin près des fenêtres en mode garde, je les salue.

- Rien de casser les gars ?

- Moins que toi en tout cas, me souris Gabin.

Gabin est un grand balaise, de couleur noir, ses cheveux teint en blond et ses yeux vert me fait bien rire. On doit le repérer à des kilomètres celui-là, surtout qu'il est grand, bas c'est le pompom. Je coule un regard à Jack qui avec sa peau basanée et ses yeux bleu me fais bien apprécier la vue. Sa carrure se moule parfaitement à son costume mais il n'a pas de barbe donc il me paraît bien jeune comme ça. Quand je fini de les regarder, je voie Dario regarder ma robe.

- Ce n'est pas mon sang, enfin pas en totalité.

Il passe sa main sur ma joue et me rappelle du coup de poing que j'ai reçu vu que ça chauffe un peu à son contacte. Ses yeux me scannent à nouveau et je me sens toute petite.

- Il ne ta pas louper, remarque-t-il.

- Je ne l'est pas louper non plus si tu veux savoir.

Deux dames d'une quarantaine d'année arrivèrent et se stoppa en me voyant. Une d'elle arriva en vitesse pour inspecter mon visage.

- Dio Signora que vous est-il arriver ?

- Pas de panique Grisela, elle travaille pour moi maintenant, intervient Dario.

L'autre dame avança et se tourne vers la première en signant avec ses mains.

- Qu'a-t-elle dis ? demande Easton.

- Qu'il me faudrait de la glace pour ma joue, je réponds en souriant.

Tout le monde se tourne vers moi surpris alors que je hausse simplement des épaules.

Bah quoi ?

- Vous connaissez la langue des signes Signora ? demanda Grisela surprise.

- Bien sûr et oui, je veux bien une poche de glace, merci, je dis tout en signant à la fois.

Une garde du corpsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant