Chapitre16

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Victor avait diné avec moi, ma tante et mon frère lui préparèrent un super dessert de "bienvenue". Ils étaient trop mignon dans le genre famille modèle. Il avait dormi dans ma chambre et on avait passé une grande partie de la nuit à discuté ce qui me valut des cernes au matin, que j'essayais de dissimuler tant bien que mal. Il m'accompagna au lycée, Jenna et Kelly m'attendais devant la grille, je fis les présentation et Kevin arriva à ce moments là.

- Qu'est ce qu'il fait là ? demanda-t-il visiblement grognon

- C'est un ami, dis-je froidement

- Il n'a rien a faire au lycée

- Eh bien encore une chance nous n'y sommes pas, nous sommes sur un trottoir !

Les filles me regardaient inquiètes et Victor serrait les poings. Kevin rentra dans le lycée sans m'adresser un mot. Pour qui il se prenait, ce n'était pas mon copain, il a tout fait pour que je l'aime et le déteste à la fois. Il même couché avec Sheryl, l'image me revint en tête et je sentis les larmes arrivés. Je tournai la tête et fis comme si je cherchais quelqu'un, j'en profitais pour sécher mes larmes, avant de rentrer dans le lycée.

En sortant du cours de math, dans lequel j'étais assise à côté de Raphaël, je pris la direction des toilettes.

Je fus surprise de voir que Kevin m'y avait suivi.

- Tu sais que tu es dans les toilettes des filles ?

Il me plaqua contre le mur, son visage étaient proche du mien et je pouvais y lire de la colère.  Les larmes montèrent malgré moi, j'avais peur mais j'étais surtout triste. Ce garçon ne fait que jouer avec, moi... Il se fou totalement de si il me fait mal !

***PDV Kevin***

Je ne supporte plus qu'elle se fasse draguer par tous les mecs qui l'entourent, elle est à moi. Je la collai au mur, je voulais m'expliquer avec elle et lui faire comprendre qu'elle n'avait plus le droit de trainer avec ce mec qui était avec elle ce matin. J'étais tellement énervé que les mots ne sortit pas. Elle avait de l'eau dans les yeux, Est-ce qu'elle allait pleurer ?

-Qu'est-ce que tu me veux ?

Elle était froide mais chétive en prononçant ses mots, on aurai dit que je ne comptai plus pour elle...

Je pris mon sac et partis, je pris ma voiture jusqu'à mon local de box, il se trouvais chez moi au sous-sol.

Je n'arrivais pas a croire qu'elle allait pleurer, j'allais la faire pleurer...

Je frappai une première fois dans le ballon de box, puis une deuxième et une troisième, jusqu'à ce que je sois calmé.

Quand Je me suis arrêté, j'ai regarder mes mains, mes phalanges étaient en sang.

Je partis chez Elodie je devais absolument lui parler, mais quand je rentrais dans sa chambre, elle était sur le lit avec le mec de ce matin.

Cette vision des choses me rendit fou ! A quoi est ce qu'elle jouait ? Est ce que c'était un jeu pour elle ? 

Le garçon en question posa la main sur sa cuisse, je le pris alors par le col, et le lançai à l'autre bout de la pièce, sous les cris appeurés d'Elodie

- Tu te casses, dis-je plein de haine,  et tu t'approches plus d'elle, compris ?

Il essaya plusieurs fois de me frapper, mais la boxe m'avait appris les reflexes de défenses. J'allai de nouveau le frapper lorsqu'Emilie s'interposa. Elle pris mon visage dans ses mains, elle pleurait, s'était la deuxième fois aujourd'hui que je la voyais pleurer. Ses yeux étaient ceux d'un chien battu ma colère se dissipait au fur et à mesure que je plongeai dans ses yeux, je détournai la tête.

- Regarde moi, me dit-elle, s'il te plait calme toi, pour moi, je sais que tu m'en veut à cause de ce qu'il s'est passé entre nous mais il n'y est pour rien.

Elle se tourna vers ce minable et lui dit d'aller faire un tour, il refusa d'abord mais elle insista. Dès qu'il eut passé la porte, elle me prit dans ses bras. Je ne sais pas pourquoi mais c'est une des seules personnes à pouvoir me calmer autant mais c'est aussi celle qui me met le plus en rage. Je ne supporte pas que les autres s'approchent d'elle.

Je la regardai et l'embrassait, mais elle se recula presque aussitôt et me regarda furieuse.

- Tu ne peux pas frapper tous les gens qui m'entourent, m'ignorer quand ca te chante, m'embrasser quand ca te chante et jouer avec mes sentiments...

Elle s'arrêta d'un coup venant de comprendre ce qu'elle venait de dire. Elle se mordit la lèvre inferieur ce qui la rendait très sexy, j'esquissai un sourire et l'embrassai, la serrant pour ne pas qu'elle m'échappe.

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