20.

447 24 5
                                    

[Lie To Me — Yellow Claw, Tinashe]

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

[Lie To Me — Yellow Claw, Tinashe]

   NB: Âme sensible, s'abstenir.

Les coudes posés sur la balustrade du balcon, Hinata observait, de ses iris scintillants de mille feux, le ciel sombre au dessus de sa tête, se remémorant depuis près d'une heure ses ébats amoureux avec Naruto, cet être pour lequel son cœur battait chaque fois plus fort. Elle songeait à la façon dont il l'avait tenue dans ses bras musclés, lui susurrant à l'oreille à quel point le son de sa voix quand elle criait son nom lui retourner l'esprit, qu'il adorait son corps. Ses caresses, aussi subtils que doux, l'avaient transporté dans un tourbillon de sensations aussi délicieuses qu'exaltantes.

   Si elle avait encore du mal à croire qu'il l'avait fait sienne après tous ces mois d'abstinence, la douleur cuisante entre ses jambes ne laissait nulle place au doute sur ce qui s'était déroulée dans cette chambre qui, maintenant, était empreinte du parfum naturel de son bien-aimé.

Le vent glacial s'infiltra dans son peignoir mal attaché, effleurant, d'une brève chatouille, les suçons dispersés sur sa peau qu'elle s'empressait de recouvrir. Hinata s'empourpra, gênée de réaliser que le blond n'y était pas allé de main morte. Son dos à lui aussi devait être marqué des traces laissées par ses ongles, preuve irréfutable que comme lui, elle avait pris son pied.

   La brune sourit, amusée et eut l'impression qu'elle revivait sa première fois avec lui dans la cabane au fond des bois, cachée derrière le parc de Konoha, où ils s'étaient lancés le défi puéril d'y passer la nuit afin de vérifier si les histoires d'horreur que les gens contaient sur la case étaient fondées. Bien évidemment Hinata avait perdu son sang froid dès lors qu'un hibou hululât, implorant au jeune homme de rentrer, mais il avait refusé, lui assurant qu'aucun danger ne rodait dans les alentours. Le blond s'était chargé de la bercer de fables pour la distraire et, animés par un désir que leur claustration avait mûri en eux, ils avaient fini par céder à leurs pulsions. Tout comme en cette nuit, il avait parsemé son corps de suçons et elle, d'éraflures.

   La porte-fenêtre grinça soudain dans son dos. La jeune femme crut d'abord qu'il s'agissait de la brise, avant de sentir une présence derrière elle. Loin d'être affolée, elle n'esquissa pas le moindre geste pour se retourner lorsque deux bras vinrent entourer sa fine taille et son dos entra en collision avec le torse du blond. Ce dernier ne tarda pas à enfoncer son visage dans le creux de son cou, inspirant son odeur à plein poumons.

— Qu'est-ce que tu fais debout ? demanda-t-il d'une voix endormie qui la fit sourire.

— Rien de particulier, je n'arrive pas à dormir, répondit-elle tandis que sa main frôlait sa nuque.

— Je m'étonne de te voir tenir sur tes jambes. Je croyais pourtant t'avoir mise hors d'état de nuire.

— Il faudrait bien plus que ça pour m'épuiser, le provoqua-t-elle en riant.

Ecorche moi, brûle moi, mais ne pars pas. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant