Une Nounou Particulière.

épilogue

Paul

Bon bin on y est.
Après une fin de soirée parfaite, c'est le moment de mettre un point final au dernier chapitre négatif de ma vie.
La porte vient de sonner, et je sais très bien qui se trouve derrière.

- Père, mère, que me vaut cette visite matinale ?
- Nous sommes venus t'annoncer qu'après ton exhibition dégoûtante hier soir, nous avons décidé que nous ne te laisserons pas détruire tout ce que nous avons passé des années à créer.
Je vais reprendre les rênes de l'entreprise, et il est hors de question que l'on dilapide les fonds de la société pour financer les études de pervers.
Je vais également arrêter tes délires concernant le catalogue, crois moi , ça ne se fera pas !!
- Et puis-je savoir comment tu envisages de reprendre les rênes ?
- Je suis en train de racheter les parts de la société. Tu ne disposes que de 49% des parts, tu n'es donc pas actionnaire majoritaire. Je vais tout te reprendre.
- Ah... Et tu penses pouvoir racheter toutes les parts qui te manquent ?
- Bien sûr, l'argent peut tout.
Vu la valeur des parts, personne ne serait assez fou pour refuser de vendre, surtout si je propose plus que la valeur du marché.
- Mais tu vas devoir y faire passer toute ta fortune. Pourquoi veux tu faire ça ?
- Même si tout y passe ce n'est pas grave. Je ne laisserai pas un dégénéré comme toi plus longtemps diriger.
Je te pensais plus intelligent que ça, mais non... Tu laisses tes bas instincts diriger ta vie. Tu es répugnant...
- Maman, ça ne te fais rien que papa dépense tout son fric dans ça ? Et ton train de vie ?
- Mon train de vie, et mon image, je les récupérerai dès qu'on se sera debarassés de toi. Mon dieu, j'ai tellement honte de t'avoir mis au monde. Comment ai-je pu élever un être comme toi.
- Rassure toi mère, vu que tu n'es pour rien dans mon éducation, tu n'y es pour rien. Au pire tu pourras accuser ton personnel qui s'est mille fois plus occupé de moi que mes deux parents réunis.
Par contre j'espère que vous n'avez pas déjà dépensé toute votre fortune dans le but de me virer.
- Pas tout à fait ne t'inquiète pas, il nous reste encore de quoi acquérir les quelques pourcents qui nous manquent.
- Mmmm.. si mes chiffres sont exacts il doit vous manquer 5,5% non ?
- Euh oui, mais comment le sais-tu ?
- Si vous croyez avoir été discrets dans votre tentative d'OPA, sachez que ce n'est pas le cas.
Ma chère mère vous apprendrez que lorsque vous vous plaignez à tort et à travers de votre dégénéré de fils, les murs ont parfois des oreilles, et que vos propos peuvent me parvenir.
Sachez également que sur les 5,5 qui vous manquent, 4 me sont dédiés et vous ne pourrez pas les acquérir.
- Avec de l'argent tout peut l'être.
- Savez vous qui les détient ?
- Bien sûr que non, c'est notre comptable qui se charge de ça.
- Et bien moi je sais. C'est Mary.
- Quelle Mary ?
- Vous savez, ma gouvernante, celle dont vous avez voulu acheter le silence sur mon homosexualité en échange de quelques actions sans valeur à l'époque.
Silence qu'elle ne vous a promis que parce qu'elle tenait à moi et savait qu'elle ne me trahirait jamais.
- Tout le monde peut être acheté.
- Et bien non. Elle a insisté pour qu'on fasse une signature devant notaire de notre accord. Elle s'engage à ne jamais vendre ses parts de la société à qui que ce soit, et à soutenir sans exception toutes mes décisions afin que je puisse conserver mon poste de dirigeant.
En cas de décès, ses parts reviendront à son neveu, avec les mêmes clauses restrictives concernant la possibilité de vendre, et le soutien.
Sachant que je suis fiancé à son neveu, et que j'ai entamé officiellement les démarches pour qu'il devienne le père de Lilou.
- Ce ... Ce n'est pas possible ! Tu vas nous ruiner, tu vas détruire ma société, je ne peux pas permettre ça !
- Je ne vous laisse malheureusement pas le choix. Le seul qui vous reste est de vendre vos parts si vous ne souhaitez pas être associés à nos décisions.
Les services financiers et juridiques sont prêts, et tout est prévu pour racheter vos parts, au prix du marché bien sûr.
- Donc c'est la ruine ou la honte, c'est notre seul choix...
- Si c'est comme ça que vous voulez le voir... Oui.
- Tu es un monstre nous ne voulons plus rien avoir à faire avec toi.
- Oui je sais, ce n'est pas la première fois que vous me le dites.
- Mon comptable contactera tes services. Je demanderai à mon notaire que toi et ta fille soyez bannis de notre héritage.
- Pas de souci. Si vous avez besoin de conseils je connais plein de merveilleuses associations prêtes à recevoir vos donations.
- Jamais une sou de notre part ne servira à des immondices de ton espèce. Adieu.
- Au plaisir de ne jamais vous revoir !

***

- Alors, pas trop dur?
- Étrangement non. Ils ont été égaux à eux même.
- Oui, mais c'est quand même ta famille.
- Non ma famille, c'est toi, Lilou, et Mary. Et peut être quelques enfants supplémentaires si un jour on décide d'en avoir.
- Bien. Alors si on allait récupérer notre fille ?
- Oui, NOTRE fille...

Nous voici arrivés au bout de l'histoire de Paul et Steven.
Pour ceux et celles qui ne l'auraient pas lue, cette histoire vient en complément de celle de Lucas et Jack au nom de
Pari gagnant.

Si vous voulez en savoir plus sur leurs paris délirants, n'hésitez pas à aller les découvrir.

J'espère que vous avez aimé me lire.
Je ne ferai pas de nouveau tome autour de ces personnages, à moins que je ne les fasse apparaître ponctuellement dans d'autres histoires, mais pour l'instant j'ai d'autres idées que je dois développer, donc à voir...

Au plaisir de vous lire si vous souhaitez me donner des avis ou des conseils sur mes histoires.

Bonne lecture !