Une garde du corps

Chapitre 8

- Bon, commence Dario. Nous avons trois idées mais nous hésitons sur la meilleure à choisir.

Je relève la tête de ma tasse de café puis le regarde, lui en premier et Easton ensuite. Histoire de voir si j'arriverais à deviner leurs idées ou non. Mais ils sont doué ces deux-là car je ne voie rien sur leurs visages, remarque vue que moi-même quand je décide de ne pas montrer mes émotions, j'y arrive, eux avec leurs "métiers" cela doit être pareil.

- Dîtes-moi, je les encourage.

- Voilà soit, tu te fais passer par ma copine ou un membre de ma famille, me dit Easton.

Une grimace se fit sur mon visage en entendant le mot famille. C'est la pire idée car si des ennemies apprenne l'existence de la famille jusque-là inconnue, ils vont tenter de les attraper et si on m'attrape, je le protège comment Dario ? Et en tant que sa copine, j'hésite car c'est le bras droit donc je ne dois pas être au courant de leurs histoires et rester à l'écart du danger sauf que là, je dois être là impérativement pour justement le protéger. Ce sont de bonnes idées mais au vu de la situation, ce ne serait pas pratique.

- Vous savez bien ce qu'il arrive aux familles des mafieux, ils sont attrapés, vendues, tués ou en guise de monnaies d'échange, je déclare.

- C'est ce qu'on se disais aussi, fit Dario. Et pour l'autre ?

- Être la copine d'un membre, nous force à rester à l'écart du danger, donc être loin de toi n'est pas le but, je dis en regardant Dario.

- Nos idées sont merdiques, fit Easton dépiter.

- Dîtes la dernière pour voir, je leurs dit.

Les deux hommes se regarde puis un sourire apparut sur celui du mafieux, Easton termina son verre de jus d'orange pour déclarer.

- La dernière idée serait que tu sois la fiancée de Dario, si tu trouves un truc à redire sur ça, je laisse tomber, dit-il en levant les mains.

Je ne dis rien en réfléchissant, c'est vrai qu'être la fiancée du boss me permettrais d'être souvent avec lui et bien que cela serait rare mais l'accompagner dans les affaires peut se faire également. Bien sûr, je serais la cible des ennemies aussi mais d'un côté, j'en profiterais pour les éliminées et du coup cela aiderait à évincer ceux qui en veulent à Dario, ce qui va avec ma présence. En revanche, je dois avouer qu'être plus proche de Dario ne pas va m'aider à le repousser mais question boulot, ça serait le mieux.

- Je dois dire que ce n'est pas la plus mauvaise, je dis.

- C'est vrai ? Cela ne te dérange pas ? me demande Easton.

- Non pourquoi je devrais l'être ?

Easton me fait rire quand il fait rencontrer ses deux index puis les bouges ensemble. Oh non cette partie ne va pas me déranger, sans oublier que j'ai déjà eu un avant-gout hier. S'ils croient que c'est ça qui va me faire refuser l'idée alors que c'est la meilleure qu'ils m'ont proposé. Non, je préfère prendre le risque que ça dérape plus entre nous.

- Nous avons déjà explorer un bout de cette zone hier, je ris.

Easton nous regarde tour à tour intriguée.

- Dans mon bureau, précise Dario taquin.

Jusque-là, il était resté silencieux mais je pense qu'il doit être content de ma réponse. Easton comprend que nous avons eu le temps d'apprendre à nous connaître plus que de raison et donc tousse en souriant.

- Tu vas devoir te plonger dans l'histoire de ma famille, tu seras interrogé en profondeur lors des évènements donc il faut les surprendre.

- Leurs laisser aucunes portes pour nous coincer, bien sûr, je dis

Content que je comprenne aussi vite, nous terminons de manger puis allons dans son bureau pour être tranquille. Une fois arriver, je voie sur la table basse une boîte pleine de dossier qui m'attends sagement. Coulant un regard vers Dario, il me lance un clin d'œil en entrant dans son antre. Je le suis en soupirant.

- Attends, c'est la vie de toute ta famille ou celle de tes vies antérieures réunies que tu me colle à apprendre ?

- Celle de ma famille et de la mienne depuis que j'ai repris le flambeau, pourquoi c'est trop pour toi ?

Le voyant me narguer, j'approche de la pile, prend le premier dossier puis m'assois à même le sol en tailleur pour commencer ma lecture. Dario part à son bureau puis se penche sur un dossier déjà devant lui. Me coulant un regard, il me voit l'observer.

- Si tu as des questions, n'hésite pas.

- Compte sur moi.

Voyant au moins huit dossiers devant moi, je me retiens de me taper la tête dedans. Bon au boulot Alana. Après trois heures à éplucher la vie de mon « fiancé » son téléphone sonne. Il se lève, me coule un regard puis répond. Il parle en Anglais ce qui ne me dérange pas du tout, mais au fur et à mesure de la conversation, ses traits se ferme soudain. Ah, il y a de l'huile sur le feu. Après avoir raccroché, il se rassoie et tapa un coup sur son bureau puis me décroche un autre regard.

- T'es chiante de ne pas avoir peur.

- J'ai l'habitude des réactions primaire.

Me levant, je vais me placer derrière Dario lui massant les épaules en espérant qu'il appréciera. Bon, je vais à la pêche aux infos.

- Tu veux qu'on y aille ?

Lâchant un petit rire, il place son pouce sous son menton et son index sur ses lèvres en regardant devant lui puisque je suis derrière son dos.

- Bien sûr, tu as tout compris.

- Ouais, désolé.

Il balança sa main en l'air signifiant que ce n'était pas grave puis prit une de mes mains sur son épaule l'amenant à ses lèvres puis il me tira pour que je m'assoie sur ses genoux. Ses bras s'enroulèrent autour de moi, surprise, je me tiens à lui en ne disant rien. Ma main passa dans ses cheveux une fois bien installer et mon geste à l'air de lui plaire.

- Petite question, tu parles combien de langues ?

Me mordant la lèvre je ne dis rien, Vu que je ne réponds pas tout de suite, Dario relève la tête vers moi intrigué. Me mordant la lèvre, je lui dis.

- Cinq.

Sa main qui se pose sur ma cuisse se stoppe avant de relever la tête.

- Qui sont ?

- Anglais, Italien, Français, Russes et la langue des signes.

- Chapeau, je suis impressionné.

- Dans ce milieu, il faut mettre toutes les chances de son côté.

- C'est vrai. .... Et oui, nous irons à la soirée.

Je vous explique, la conversation de Dario été porter sur une soi-disant soirée qui se déroulerais demain soir et vu que je suis nouvelle dans le décor, ça serait le moment de m'inclure. Cependant, il est vrai que c'est tôt. N'ayant rien apporter de chic pour demain, je pense aller faire les magasins demain parce qu'aujourd'hui je me familiarise avec mon nouvel environnement.

Toujours sur les genoux de Dario, il posa ses yeux sur mes lèvres.

- Du coup, vu que tu es ma fiancée, nous devons nous entraîner ?

- Seulement en public, en priver cela n'est pas nécessaire.

- Autant joindre l'utile à l'agréable, me tante-t-il.

Je rigole en me levant et bien qu'il a voulu me rattraper, je me glisse hors de sa porter en riant. Retournant m'asseoir devant les deux dossiers qu'il me reste à lire, je prends mon courage à deux mains pour terminer avant le déjeuner bien qu'il soit treize heures et que je commence à avoir faim.

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Chapitre 8 fini.

Bisous.

Marion.