Nos Âmes Lunaires

43. Pas de bêtises...

Laïs

Oward bondit violemment attrapant son adversaire à la gorge avant de le plaqué brutalement au sol.

L'entraîneur siffle, le combat est terminé. Oward a gagner pour la septième fois depuis qu'on est arrivé.

Au loin je remarque les jumeaux s'entraîner à leur tour et autour de moi il n'y a que ça, des grognements, des hurlements, de la violence.

La guerre est déclarée.

Depuis cette annonce c'est la zizanie. Une semaine que chaque jour des entraînements et des mises en garde sont mises en place.

Je savais que ce jour allait arriver mais je crois que c'est maintenant que je prends réellement conscience des choses.

Il est maintenant dix heures du matin, je dois me rendre chez Médée pour m'entraîner davantage.

Je profite du temps de pose pour m'approcher d'Oward, il comprend que je vais y aller alors doucement ma main caresse l'énorme tête de Roy avant que mes lèvres ne se posent sur son museau.

-À plus tard, chuchoté-je avant de m'en aller.

~~~

-Respire très chère, tu domine tes pouvoirs pas le contraire, ne laisse pas ta magie prendre le dessus.

J'inspire profondément levant les bras vers le ciel et quand j'ouvre les yeux les nuages gris couvre celui-ci tandis que les orages l'illumine.

-Très bien, c'est parfait ! Maintenant je veux le beau temps, un soleil resplendissant et éclatant.

Alors c'est ce que je fais. Je me munie de bonnes ondes, et doucement le mauvais temps se fait engloutir. Je ressens l'énergie me quitter pour accomplir mon désir de faire revenir le beau temps.

-C'est fabuleux !

Je rougis en croisant les mains fière de moi-même. Il y a quelques mois je n'aurais jamais pensé y être capable et aujourd'hui j'arrive à contrôler ma magie sans trop de difficultés.

Médée et moi marchons dans le pré discutant calmement. Elle me dit souvent qu'après avoir user autant de magie il est indispensable de se reposer et de ce que j'ai compris c'est plus psychologique que physique. Je ne fais que lui parler et pourtant j'ai l'impression de reprendre mes forces.

-Dit Médée...il y a quelque chose qui cloche, lui dis-je en démanbrant une marguerite. Hier après être partie de chez toi j'ai vu quelque chose dans le bois avant que Seph ne me dérange...ça avait l'air d'être un chat au pelage noir mais le pire c'est qu'il ressemblait beaucoup à un chat que j'ai rencontré à Jersey...

La femme à mes côtés rit doucement pas le moins du monde choquée.

-C'est donc ça, chuchote-t-elle, tu sais très chère chaque déesse, chaque sorcière enfin, chaque être surnaturel a son animal fétiche ! Ça m'a surprise qu'aucun d'entre eux ne soit venu vers toi...maintenant je sais pourquoi.