Taylor Swift x Toi gxg ONE SHOTS

Parce que c'est tout ce que tu as jamais connu ✖

rappel: t/p=ton prénom

Tu t'es assise près de la fenêtre, regardant la ville en pensant à nouveau. Tu n'étais pas aussi heureuse et enjouée qu'avant. C'était quand tu avais six ans et maintenant on est vingt et quelques années plus tard. 

Porter un cœur lourd qui semblait vide c'est tout ce que tu as jamais connu. 

Tu as toujours été gentille, respectueuse et aimante. Tu as donné ton amour à tout ceux qui ne le méritaient pas. Tu as toujours montré du respect à tout le monde, qu'ils soient plus âgés, plus jeunes, plus sages, plus petits ou plus grands. Tu as toujours été gentille, toujours. Peu importe à quel point tu te sentais mal. Tu as toujours traité tout le monde avec gentillesse parce que tu savais à quel point la positivité aide et à quel point la négativité fait mal. 

 Ne donner que du bien et recevant du mauvais, c'est tout ce que tu as jamais connu. 

Mais tu étais fatigué. Tu voulais ramper dans un trou noir et mourir tout seule parce que c'est ce que tu pensais mériter. Tu avais l'impression que même après avoir tant perdu, l'univers ne serait jamais satisfait de ce qu'il a pris.

Ton père avait une maladie mentale et au lieu de la traiter, il a choisi de boire toute sa vie et d'utiliser des drogues pour soulager la douleur. Ton premier chien a été vendu par ton propre père pour acheter de la drogue. Tu ne l'a jamais revu. Ton père a volé ta montre préférée et l'a vendue pour de l'argent pour des cigarettes. 

Il t'a fait fait tellement de mal. Il a abusé de ta mère et de toi et lui a tout reproché. Mais un jour, elle a eu le courage de partir parce qu'elle ne voulait pas de cette vie pour toi ou elle-même. Elle a essayé d'aider ton père pendant très longtemps, mais il n'en voulait pas. 

Même après toutes ces années, ta mère n'a jamais dit du mal de lui. Elle ne l'a jamais fait passer pour un méchant parce que tu étais jeune et que tu aimais toujours ton père parce que tu ne comprenais pas tout le mal qu'il avait fait. 

Quand tu étais enfin assez grande et prête tu es allé le rencontrer pour la première fois en onze ans. Ta mère ne t'a pas tenu à l'écart, ton père n'a jamais appelé, envoyé de textos ou écrit de lettre. 

Tu as finalement pu le voir, mais ce n'était pas l'homme que tu espérais voir. C'était une coquille d'homme. Fragile et perdu. Il ne pouvait même pas te regarder dans les yeux.

 Des yeux qui était plein de colère et qui faisaient mal quand tu regardais l'homme que tu admirais autrefois. Tes yeux étaient froids et durs pendant que tu fixais l'homme qui était censé t'aimer et te donner le monde.

Tu lui as posé toutes les questions que tu avais à poser mais comme tu t'y attendais il n'avait pas les réponses principalement parce que la moitié des choses qu'il a faites il ne s'en souvient pas.

Tu as essayé de tout recommencer à zéro, pour donner à ton père sa deuxième chance, mais même sa seule fille lui tendant la main n'était pas assez pour essayer de réparer ou de compenser tout le mal qu'il a fait.

Il était un cas perdu et cela te blessais juste d'y penser. Tu savais que c'était la froide et dure vérité. Tu n'avais d'autre choix que de clore le chapitre. Tu avais la même maladie mentale que ton père et personne d'autre dans la famille ne l'avait. Tu étais différente de ta famille, tu avais plusieurs voix dans ta tête qui mènent souvent à des personnalités différentes.

Tu aimais toujours ta famille et ils t'aiment toujours. Surtout ta tante. Elle était le mouton noir aussi. Vous vous entendiez si bien. Elle t'emmenait souvent quand tu avais besoin d'une pause de ce monde froid et rude. Elle te connaissait mieux que tu ne te connaissais toi-même.