les gouttes d'eau tombaient doucement sur le sol froid couvert de feuilles au couleurs d'automne, dans un bruit régulier en accord avec les pas des passants,tapant doucement la terre, déplaçant dans un frottement les tas de feuilles gorgées d'eau. la lumière tombait doucement sur la ville, et bientôt quelques lumières artificielles tenteraient en vain de recréer la douce chaleur éclairant les journées froides. les dernières fleurs closait leurs fins pétales, protégeant leurs âmes fragiles. les bancs en bois grinçaient, les planches parsemées de gouttelettes froides que quelques passants essayait d'essuyer d'un petit bout d'écharpe ou de manteau avant de réaliser que l'idée de de trouver un endroit sec dans ce paysage humide était vaine.
les chemins de terre serpentaient et s'aventuraient dans la forêt, disparaissant a mesure que la douce lumière du soir s'effaçait.
sur les bancs grinçant des couples regardaient le temps passer et quelques rares personnes, un livre a la main, semblaient chercher le banc qui serait le mieux pour s'installer, à la lumière grésillante d'un lampadaire abimé par le temps. la brume du soir tombait petit à petit recouvrant la ville dans la fraicheur de la nuit. l'astre blanc se dévoilait dans sa pâleur enivrante, apaisant les cœur meurtris par l'amour. les papillons de nuit s'aggloméraient autour des vitres sales et humide des lumières, qui peinaient à éclairer les quelques lecteur du soir qui regardaient passivement les passants s'éloigner doucement, avant de reprendre le court d'une vie maussade, embellie a travers des tas d'histoires, leur regard parcourant les lignes d'encre noire, s'emmêlant dans les mots tendres et mélangeant les phrases lassantes d'un auteur trop fatigué de vivre.à présent le léger vent du crépuscule caressait les feuilles dans un léger son, crissement à peine audible, froissement d'une vie.
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𝘚𝘵𝘦𝘭𝘭𝘢𝘦 𝘓𝘶𝘤𝘦𝘢𝘯𝘵
Short Story"Ses lippes recouvertes d'une couleur hémoglobine tremblaient au rythme de sa respiration irrégulière"