Perle Rare... [TAEKOOK]

Chapitre 7 : Mi-hio

Taehyung

Nous venions tous les deux de rentrer dans mon appartement. Je lui enlève sa veste trempée et le regarde alors qu'il tremble comme une feuille.

"Je vais te prêter des vêtements."

"Merci.."

Je le regardais alors qu'il évitait mon regard et regardait mon appartement. Il enleva ses chaussures et frictinna ses bras avec ces mains pour ce réchauffer. Je lui intimais donc de me suivre et d'aller prendre une bonne douche chaude avant de s'habiller avec mes vêtements.

Pendant ce temps là je préparais des nouilles instantanées que je plaçais ensuite sur la table basse. Il m'avait appelé en pleure, paniqué. J'étais entrain de me promener alors je m'étais dépêcher d'arriver à l'endroit qu'il m'avait approximativement donner. Lorsqu'il c'est jeté dans mes bras j'avais eu peur qu'il ne se brise en un milliers de morceaux. Je l'ai entouré de mon manteau pour le rassurer et le protéger de la pluie, il était détruit à cet instant. Je n'avait pas très bien compris ce qu'il s'était passé mais je sais que c'était assez grave pour qu'il m'appelle alors que ce que je lui es dit la dernière fois était vraiment, vraiment con et dégueulasse. Jamais je n'aurais dû dire ça.

Il revint vers moi une vingtaine de minutes après, les cheuveux trempés, les yeux rouges et ses bras serrant mon sweat autour de son corps. Je lui fit signe de venir et il s'assit à une certaine distance de ma personne. Sûrement pour ce rassurer. Il baissa la tête vers ces pieds et souffla profondément par le nez avant de commencer à jouer avec ces doigts.

"Il est vingt heure. Tu sais ce qu'on va faire ? Je vais t'essuyer les cheuveux pendant que, calmement et sans te brusquer tu vas me raconter ce qu'il c'est passé. D'accord..?" J'avais, en finissant mon monologue, carresser son dos et pris la serviette qui pendait sur l'une de ces épaules.

Il hochait la tête sans grande conviction et soufflait une nouvelle fois dans l'air pour, sans doute évacuer ce qui le tracasse.

"J'ai... J'ai fais une crise il y a trois jours. Je suis parti courir et à un moment j'ai fait la crise et je me suis réveillé cette après-midi à l'hôpital." Je l'écoutais me raconter ce pourquoi il avait été absent pendant trois jours à l'université. J'avais même pensé que c'était de ma faute et qu'il ne venait plus car je l'avais trop blessé. "M-mes parents, m'ont dit que... qu'a force de faire des crises il faut payer de plus en plus. Mais i-ils ne peuvent plus payer et l'argent pour l'hôpital et l'argent de l'université. Alors je vais devoir arrêté mon rêve et ma passion, pour n-ne pas m-mourir..." Finit-il en couinant.

Il pencha se tête vers le bas et j'arrêtais de lui frotter le cheuveux avec la serviette. Il posa ses mains sur le haut de son crane et se tira violemment le cheuveux en criant. Je comprenait sa souffrance : le choix qu'il devait faire était tout bonnement cruel et ignoble. Je lui prenait alors ces deux mains en y exerçant une légère pression, sans lui faire mal, pour qu'il arrête de se faire souffrir. Il était épuisé, fatigué et détruit. Au cour de ces dernières semaines il nous avait montré à moi et à Jim comment il était passionné par ce qu'il travaillait et ce qu'il entreprenait. J'avais aussi remarqué qu'il excelait dans tout : la danse, le champ, art plastique et même guitare. Je comprenais alors que ce choix était le pire dilemme de sa vie.