II. La Belle Est La Bête

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    Cette histoire c'est déroulée il y a fort longtemps, dans une petite contrée, dans un petit village, dans une petite maison, qui de nos jours n'existe sûrement plus. Une jeune fille du nom de Belle, qui devait ce prénom à sa beauté, vivait avec son père, qui était un commerçant du nom de Cramoisie, et ses deux grandes soeurs, Pimbeche et Peste. Leurs mère était déjà morte depuis longtemps, terrassé par une terrible maladie du coeur. Leurs père était en train de faire faillite, et ne savait pas comment subvenir aux besoins de ses filles, qui lui en demandaient toujours plus, en particulier les deux plus grandes. Un jour où il fit croire à ses filles qu'il devait partir en voyage d'affaire, il leur demanda quel cadeau elles souhaitaient obtenir, au retour de son périple.

« - Moi je souhaiterai avoir un jolie petit miroir, pour pouvoir admirer mon visage. Demanda Peste.

- Moi je voudrai la plus belle de toutes les robes ! Avait dit Pimbeche.

- Moi je souhaiterai simplement un livre, demanda Belle, celui que tu voudra père. »

Il promit donc à ses trois filles, de leurs rapporter ce qu'elles souhaitaient. Il était à peine partit, que les deux grandes soeurs de Belle s'en prirent à elle.

« - Tu essaie de te faire passer pour une fille de bien en nous ridiculisant auprès de notre père ? Disait Pimbeche à Belle. Tu es peut être belle, mais tu n'es pas très futé: on a compris à quoi tu jouais !

- Bien sûr que non ! C'était exclamée Belle, indignée. C'est juste que j'aime la lecture.

- Ouais à d'autres tes salades, ajouta Peste, nous on n'y crois pas à tes conneries !

- Vous pouvez parler bande de laiderons. Avait dit Belle avec un sourir en coin. Aucune de vous deux n'y comprennent rien à la subtilité de l'art et du thêatre.

- Si tu es si intelligente que tu le prétend, alors prouve le ! Avait exclamé Peste.

- Je te propose un défis Belle: si tu arrive à te marier avant nous deux, avec un homme extrêmement riche, alors nous deviendrons tes servantes jusqu'à la fin de tes jours. Mais si tu perd, c'est toi, qui sera notre servante jusqu'à notre mort. Avait proposé Pimbeche. Quand dit-tu Peste ?

- Ça me va très bien ! Et toi Belle ?

- Pfff, vous pouvez aller frotter le sol, vous avez déjà toutes les deux perdu ! » Répondit Belle en leurs tirant la langue.

Cramoisie se retrouva après une heure de route en calèche, devant le château du seigneur de la contrée, qui était soi disant mort. Le père des trois filles avait comme idée de voler ce qui restait dans le château. Après tout, ces objets de valeur ne serviraient à plus personnes. Il escalada la grille, avec un grand sac, ainsi q'une lampe à huile. Arrivé devant la porte d'entrée, cet idiot se souvenu subitement qu'il n'avait rien pour pouvoir ouvrir la porte. Il cria plusieurs injures, puis il se retourna pour rebrousser chemin. Il avait à peine fait trois pas, que la porte d'entrée s'ouvrit en grand comme par magie. Cramoisie rentra dans le château, sans même se demander comment cette gigantesque porte avait-elle bien pu s'ouvrir, alors qu'il n'y avait normalement personne à l'intérieur. L'intérieur était immense, propre et très bien rangé. Même les chandeliers étaient allumés ! Mais cela n'avait pas l'air de tellement le perturber. Il y avait une grande entrée qui comptait plusieurs portes, et l'une d'entre elle attira tout particulièrement Cramoisie. Une odeur assez agréable s'en dégageait. Cramoisie passa donc la porte, et ce qu'il vit l'enchanta: Il y avait une grande table décoré par une énorme quantité de diverses plats. Il y avait aussi des couverts et une assiette digne de celui d'un roi. Il s'installa, comme s'il était chez lui, puis il mangea tout ce qu'il pu. Une fois le ventre plein et la ceinture desserrée, il sortit de la pièce à la recherche d'une chambre. Lorsqu'il monta à l'étage, il n'eut pas besoin de chercher très longtemps: il vit un petit panneau en bois sur lequel était écrit « La troisième porte à droite sera votre chambre à coucher ». Sans se poser la moindre question, il s'y rendit. Cette chambre était tellement luxueuse, que l'on aurait dit celle d'un souverain. Tout les objets de cette pièce, semblaient être fait d'or et de diamant. Les draps du lit étaient en soie, et la chambre était à peu près aussi grande que sa maison. Cramoisie s'installa dans le somptueux lit, et il finit par s'endormir. Le lendemain matin, il se réveilla et se crut encore en train de rêver. Un petit déjeuner de roi l'attendait sur la table au milieu de la chambre. Pendant qu'il mangeait, il se demanda s'il allait retourner chez lui. Après tout, ses filles étaient assez grandes pour s'occuper d'elles par leurs propre moyen, et puis cet endroit était tellement jolie. Dès qu'il eut fini son repas, il s'installa sur le bureau qui se trouvait dans la pièce, et écrivit une lettre. Il l'a fit envoyer chez lui par pigeon voyageur juste après l'avoir écrite.

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