Pensée 2810

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J'ai des idées sombres qui me consomment comme un feu qui ne peut pas s'éteindre, même mes larmes n'y arrivent pas. Je pleure des heures durant, ma main sur ma bouche et ma tête sous la couverture pour que le monde n'est pas à voir mon état pittoresque. Je suis accompagné des meilleurs, d'une famille aimante, mais je me sens mal, seul, je n'arrive pas à sortir de mes pensées. Sentiments d'incapacité, de détresse et d'anxiété qui me tue.

Mais je ne dois pas en parler, je ne veux pas donner du poids alors que je suis déjà lourd. Je veux que ça s'arrête, que cette douleur qui défigure mon cœur s'arrête. Je veux faire un câlin sans avoir peur d'un contact. J'ai besoin de toucher ; il me terrifie. Et je reste seul dans une bulle que je veux éclater, mais qui semble être en acier plutôt qu'en savon.

J'ai peur de l'imprévu. Il arrive tout le temps ! Je veux que tout se passe comme prévu. Mais non ! Je me sens comme un incapable, démunis, qui doit compter sur les autres alors que je veux être autonome, sans succès.

Je veux juste vivre ma vie sans paniquer, sans stresser, juste avec un brin de joie et d'amour ! Je veux simplement ça, s'il te plaît.

Mon cœur sans poésie, juste un bref moment où la réalité confronte la beauté des mots ; un réalisme plus violent, sale, sans dorure. 

Une Vie Discordante, Un Recueil De Poésies Et De Textes DiversOù les histoires vivent. Découvrez maintenant