Au pays des rêves

Kageyama Tobio

Frustration

.................................

Nous sommes un soir d'hiver, dans les locaux de l'entreprise de mon cher mari. Qui n'est d'autre que Kageyama Tobio. Je suis dans son bureau, tous ses employés sont partis à cette heure. Je suis plus précisément sous son bureau et comme vous pouvez vous en douter, je ne suis pas là pour ramasser un stylo ou autre. Enfin bref, concentrons-nous sur l'essentiel.

Je me positionne entre ses jambes sans jamais lâcher du regard ses pupilles bleu océan. Il me transperce de son regard, tout en prenant une bouffée de sa cigarette. La fumée se répand avec volupté dans la salle, réchauffant l'air jusqu'à saturation. Je le débarrasse de sa ceinture et je déboutonne fébrilement son pantalon. Je commence par titiller son membre toujours recouvert par son sous-vêtement, de ma langue. Sans oublier de malaxer ses bourses. Tout en prenant du plaisir à le faire languir.

N'étant pas très patient, mon amant m'ordonna :

"Arrête de jouer, prends-la dans ta bouche et assume"

Je m'exécute sans rechigner, le connaissant, je pourrais vite le regretter. J'enlevais le dernier bout de tissu et je libérais à l'air libre son membre gorgé de sang. Il enroula ses doigts autour de mes cheveux et pressa son sexe contre ma bouche. Je pris soin de bien humidifier ma langue et je caressai son gland avec soin. Je l'entends d'une oreille distraite, pousser quelques soupirs.

Au fur et à mesure que les secondes passent, je sens son corps se tendre et sa fin se rapprocher à grands pas, au fur et à mesure de mes vas et viens. Mais au dernier moment, j'arrête tout et je sors de sous la table. Je le contemple quelques instants, son visage rougissant et sa respiration haletante me donnent chaud. Je ne sais pas se que vous en pensez, mais la satisfaction d'un tel regard, pourrait suffire à enflammer n'importe qui. Mais ce qui me perturba le plus, c'est son regard, plus rien ne peut me détourner de ce regard brulant de désir, mais surtout d'une brutale envie de vengeance.

Comme vous le savez sûrement, il n'est généralement pas bon de frustrer notre roi. Il se leva d'un coup, et d'une voix sévère, il m'ordonna de m'approcher de lui. Je m'avance lentement, craintive. Et je me retrouve devant lui, acculé au bureau. Il me surplombe de toute sa hauteur, et sauvagement, il m'agrippe les cheveux. Il rapprocha sa bouche de mon oreille sensible et il me murmura :

" Tu n'aurais pas dû, tu vas le regretter chaton~"

Et pour conclure, il mordilla le lobe de mon oreille.

Je n'eus pas le temps de réagir qu'il me retourna brutalement, me plaqua contre le bois de son bureau hors de prix. Et il m'arracha sauvagement la jupe qui me couvrait il y a quelques instants, je criai de surprise, je voulus me retourner pour protester. Mais il me coupa dans mon élan, en me plaquant une deuxième fois au meuble. Il enleva alors le dernier vêtement qui l'empêchait de progresser.

Je frissonne au contact de l'air froid et m'agrippe à la table, appréhendant la punition qu'il allait m'infliger. Je vis du coin de l'œil qu'il avait enfilé un préservatif et qu'il s'était positionné en face de mon entrée. J'attendais avec impatience ce moment, mais il n'en fit rien. Je tournai la tête pour le supplier du regard.

Il ricana et durant des minutes qui me parurent interminables, il joua avec mon corps. Il s'amusait à jouer avec ma poitrine du bout des doigts, il laissa aussi de nombreuses marques sur moi. Et pour finir, il laissa de belles marques sur mes fesses, les malmenant sans retenue.

Mes yeux étaient larmoyants et ma respiration, chaotique. J'essayai, en vain, de remettre de l'ordre dans mon esprit, or mon cher mari en décida autrement et il entra d'un grand coup de rein. Surprise, je lâchai un petit cri, il ricana puis il commença par des mouvements plutôt lents, mais néanmoins profonds. Il prit le temps d'accélérer petit à petit, me faisant, à son tour, languir. Entre deux coups de bassin, il se penche sur moi pour mordiller ma nuque et marquer "son territoire".

Il s'empara de mes lèvres et les savoura passionnément. Il continua jusqu'à que je succombe et qu'un puissant orgasme nous pris.

Mais nous n'en avons pas fini, il me retourna, et je me retrouvai face à lui. Toujours allongée sur le bureau, les jambes tremblantes et l'esprit encore brumeux. Brutalement, il enserra ma gorge avec ses grandes mains. Et il me pilonna avec passion. Tous n'était plus que gémissement et grognement, j'avais l'impression que l'air nous entourant était brûlant, à tel point que je crus perdre les pedales et m'évanouir. Mon conjoint me réveilla rapidement d'un seul coup de butoir. Et ce fut celui-ci qui m'envoya dans une libération ultime. Tout comme Tobio.

Nous reprenons notre souffle lentement, et je m'endormis sous l'épuisement. Je me réveillai quelques heures plus tard dans notre appartement, dans les bras de mon cher et tendre déjà profondément endormi. Je sombrais une nouvelle fois tout en pensant vaguement à ma jupe, qui était foutue.

.................................

Hello, voilà un deuxième chapitre, il est plus court que le premier, mais j'espère qu'il vous a quand même plu. J'ai pas vu beaucoup d'histoire ou de lemon avec un Kageyama adulte, donc ça m'a fait plaisir de l'écrire pour vous.
Je vous laisse profiter, 3>

PS: pour le prochain je vous laisse deviner: 🥦

🌜