|| EN COURS || ✧ Après une séparation brutale avec ses deux sœurs, Lily-Mens ère dans les bois à la recherche de la ville de Woodbury, espérant retrouver les membres de sa famille. Mais elle va rencontrer les frères Dixon en cours de route et va dev...
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Réfugiée en haut de sa tour, une jeune femme admirait le paysage qui s'offrait à elle d'un air distrait. La nature s'étendait à perte de vue. Aussi belle soit-elle, rien ne pouvait laisser deviner que des intrus piétinaient sa terre et dévoraient ses habitants. Ces monstres avaient réussis à ternir sa beauté, mais ce détail n'intéressa guère la spectatrice, qui préférait contempler ses nouvelles idées dans son esprit. Son sourire machiavélique laissait croire qu'elle appréciait ce que subissait le monde, qu'elle chérissait tout le malheur qu'avait subit les êtres vivants depuis le début de l'apocalypse. Aussi silencieuse que les arbres, la jeune femme portait en elle des envies beaucoup moins innocentes que les leurs. Le vent, aussi délicat qu'un ami fidèle, venait lui caresser le visage comme pour lui suggérer de ne pas céder aux tentations de ses envies douteuses.
Mais la jeune femme n'y prêta pas attention. Non. Ses nouveaux objectifs étaient plus grand, encore plus grand que l'appétit des rôdeurs qui se baladaient au loin dans la forêt en face d'elle. Ses longs cheveux bruns lui barraient quelques fois la vue mais rien ne pouvait retirer cette once de malice dans ses prunelles de jade. Après un instant à repasser ses idées ténébreuses dans sa tête, la jeune femme décrocha son regard du paysage et dévala les marches rouillés dans un silence absolu. Ses pas résonnaient contre les murs en pitoyable état autour d'elle, annonçant aux autres habitants de son antre l'arrivée de leurs bourreau. La jeune femme avait le regard fixé en face d'elle, elle n'accordait aucune attention aux personnes qui s'étaient agenouillés lors de son passage, ni de leurs tremblements et de leurs couinements de frayeur.
Car en effet, cette femme effrayait tous ses sujets.
Elle continua d'avancer dans une marche déterminée et lente, comme pour appuyer son côté dominant aux personnes qu'elle croisait dans les couloirs de la grande bâtisse dans laquelle ils vivaient tous. Son sourire ne cessait de s'étirer sur son visage car en effet, cette jeune femme se nourrissait de cette soumission, de la peur qu'elle engendrait autour d'elle. Le pouvoir qu'elle possédait la rendait invincible. Personne, pas même les autres femmes n'osaient la regarder dans les yeux. Car c'était elle la plus haut placée, c'était elle que leur dictateur avait choisit parmi les autres même s'ils n'avaient eu aucune union.
Alors qu'elle traversait un énième couloir, l'élue du dictateur se fit arrêter par une brune vêtue d'une robe noire et élégante. Le regard baissé sur le sol, cette dernière trembla légèrement lorsqu'elle sentit la pression des prunelles émeraudes de son bourreau lorsqu'elle eut posé son regard sur elle.
« - Je m'excuse de te déranger, mais il aimerait te voir. Déclara t-elle à voix basse. »
