mes draps ont encore les effluves de ta voix, avril. cette douceur pleine de rancœur, un peu cassée. ils ont encore la pliure de ton corps et le creux de tes hanches. la trace de ton rouge à lèvres sur l'oreiller, quand tu avais manqué de m'embrasser.
(je m'allonge chaque soir en espérant que ce n'est qu'un cauchemar)
mon lit est froid sans la chaleur de nos songes emmêlés. je ne rêve plus depuis que tu m'as quitté.

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avril
Short Storyle souvenir de ta douceur vanille cache bien l'amertume du manque. [short story ; 10.23]