La seule chose dont Baekhyun se souvient de ce jour-là, était le visage ensanglanté de Chanyeol et le moment où trois médecins étaient entrés avec exaspération dans le bureau de son père, l'arrachant des mains de celui ci et lui injectant un liquide chatouilleux directement dans la veine de son bras, faisant couler tout son torrent de sang et immédiatement perdre conscience de tout ce qui se passait autour de lui.Le scénario suivant était de se réveiller désorienté à l'intérieur de quatre murs blancs solitaires, allongé sur un lit d'hôpital dur et inconfortable, rien comparé à son matelas confortable. Il ne savait pas s'il était éveillé ou en train de rêver, car d'après ce dont il se souvenait, il se sentait étourdi même pendant son sommeil et, dans une totale inconscience, un mal de tête le frappait.
Le froid de cette petite pièce le faisait frissonner, ils ne lui avaient même pas donné de couverture, il n'était recouvert que d'un mince drap qui semblait être en toile, au moins ils auraient dû considérer que c'était encore l'hiver.
Il avait sans doute classé cette nuit comme la pire de sa vie, son esprit nébuleux ne comprenait toujours pas ce qu'il faisait là ni où il se trouvait. Il ne s'en rendit compte qu'à six heures du matin, lorsqu'un médecin apparut par la mince porte. C'est là qu'il réalisa qu'il avait finalement été admis dans l'hôpital psychiatrique qu'il redoutait tant.
[...]
Trois mois se sont écoulés depuis que Baekhyun avait été admis à l'hôpital psychiatrique, trois mois sans connaître Chanyeol, trois mois sans ses parents, trois mois loin de toute interaction avec la société ou Internet, à l'exception des visites de Sehun et Kyungsoo, qui étaient-ils ? Ils étaient les seuls à être allés le voir jusqu'à présent.
Baekhyun n'avait même pas eu le temps de penser à l'absence de Chanyeol, tellement il était la plupart du temps abasourdi par le traitement inutile que les médecins lui avaient administré pour "calmer ses crises".
Son cerveau hébété ne lui permettait pas de penser à Chanyeol, peu importe combien il le voulait, même si dans ses moments de lucidité il lui manquait plus que tout et il aurait aimé être là, le serrer dans ses bras et le protéger de cet endroit laid, mais sa haine était plus grand et il ne se laisserait pas vaincre par leurs sentiments, ajoutant que si Chanyeol se présentait et qu'ils les entendaient parler, ils enverraient Baekhyun dans une chambre d'isolement avec un traitement intensif pour "récupérer", comme ils l'avaient fait cette nuit-là quand il avait eu cette crise d'anxiété. Le garçon au sourire charmant ne se reconnaissait plus.
Baekhyun était comme un zombie, mort vivant, hagard et aux lèvres sèches, avec une peau presque bleutée parce qu'elle était si pâle, manquant de parole, parce qu'il avait tellement sommeil que même les mots étaient difficiles à former et quand ils lui parlaient, son cerveau le faisait. Il m'a fallu du temps pour établir un lien et répondre à quelque chose de cohérent.
Il ne restait plus grand chose de la puissante lumière qu'il possédait autrefois, les médicaments lui martelaient le cerveau.
Il n'était pas malade et il pensait que les médecins étaient vraiment stupides de ne pas se rendre compte que Baekhyun ne souffrait d'aucun trouble.
Même s'il était également facile pour lui de déduire qu'il s'agissait d'une affaire dans laquelle garder Baekhyun en tant que patient dans un état grave leur était pratique pour obtenir de l'argent de ses parents.Baekhyun, à son tour, pensait que peut-être il méritait de se faire écraser le cerveau avec des thérapies et des médicaments inutiles pour avoir été un salaud et une garce en couchant avec le petit ami d'un de ses meilleurs amis, peut-être qu'il méritait que la vie soit cruelle envers lui. ... pour l'empêcher de se réjouir de tout ce qu'il avait fait de mal dans le passé.
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𝐃𝐞𝐚𝐝 𝐚𝐥𝐢𝐯𝐞 [𝐂𝐡𝐚𝐧𝐛𝐚𝐞𝐤]
FanfictionÀ l'automne 1994, Park Chanyeol a été retrouvé mort. 29 ans après l'événement, Byun Baekhyun a invoqué son esprit. L'entité en est venue à confondre la vie de Baek et à la transformer en chaos. " -Pardon ? - J'aime ce visage de garce que tu as" Edi...