Je quitte le café en soupirant, reconnaissant que cette journée de travail tire enfin à sa fin, me permettant de profiter de ma soirée. Cependant, elle aurait pu se dérouler bien mieux si ce client difficile n'avait pas constamment sollicité mon attention. Heureusement, j'ai pu compter sur mon collègue Isaac pour me soutenir, du moins en évitant que je ne perde complètement patience avec le client. Je dois admettre que je suis rapidement irrité par ce genre d'individu. Je ne supporte pas qu'on m'appelle constamment ni qu'on quémande mon attention. Grâce à Isaac, la situation n'a pas dégénéré au point où j'aurais pu perdre mon sang-froid. Franchement, dans quel monde vivons-nous pour que de telles attitudes soient tolérées ?
Heureusement pour moi, une bande de filles est entrée dans le café quelques minutes plus tard ; l'une d'entre elles a particulièrement attiré son attention, captivant rapidement son regard. Cela m'a laissé le temps de terminer mon service, de rassembler mes affaires et de sortir par la porte arrière tout en prenant ma paie avec mon chef.
Je marche dans l'air frais de la nuit, il est déjà plus de 18 h. Malgré le fait que les commerces commencent progressivement à fermer, la rue n'a jamais été aussi animée. J'aimerais profiter de la soirée pour me détendre et retrouver mes amies, mais connaissant mon père, si je traîne, je risque sérieusement de me faire réprimander.
En arrivant à l'arrêt de bus, je reçois un message sur mon téléphone de ma mère qui me demande si j'ai fini mon service. Je lui réponds que oui et que j'attends mon bus. Elle me répond immédiatement que mon père n'est pas encore rentré et que j'ai encore une chance de rentrer sans qu'il ne s'en prenne à moi. C'est une fâcheuse habitude qu'a mon géniteur pour décompresser de sa journée difficile : s'attaquer à sa seule et unique fille, surtout depuis la disparition de mon frère l'année dernière.
Depuis la soirée de Noël, mon grand frère avait discrètement préparé ses bagages tard dans la nuit et s'était éclipsé avec mon père en voiture, sans prononcer un mot. Le matin suivant, en me réveillant, je l'avais cherché partout dans l'appartement. Interrogeant ma mère, affairée dans la cuisine à préparer le petit-déjeuner, elle semblait imperturbable face à la disparition de son fils. Elle m'avait confié que mon frère avait été réprimandé par mon père pour une liaison qu'il désapprouvait. En guise de punition, mon frère avait passé la soirée de Noël avec nous, puis à 4 heures du matin le lendemain, mon père l'avait conduit à la base militaire la plus proche. Sans même avoir l'occasion de lui dire au revoir, il m'avait laissé une lettre simple, comportant des avertissements concernant notre père, des déclarations d'amour et la promesse de revenir pour le prochain réveillon.
Je secoue la tête en revivant cette soirée, et rien que d'y penser, une sueur froide me parcourt le dos. Je jette un coup d'œil à l'heure sur mon téléphone. Si le bus respecte bien son horaire, il devrait arriver dans quelques minutes. Ma batterie est presque épuisée. Si je l'utilise maintenant pour lire la suite de mon chapitre, elle risque de s'éteindre. Tant pis, je la remets dans mon sac pour éviter la tentation et me contente d'observer autour de moi pour changer les idées.
Mes yeux se posent instinctivement sur l'homme adossé au panneau de l'arrêt de bus. Beau et ténébreux, sa peau est mate et claire, la courbure de ses lèvres met en valeur la sensualité de sa bouche à chacun de ses rires, sans parler de sa langue qu'il ne cesse de passer dessus.
Il émane de lui une incroyable aura magnétique qui n'échappe pas aux autres femmes attendant le bus à mes côtés. L'une d'elles s'approche de lui en essayant désespérément d'attirer son regard, sans succès. Il ne bronche pas mais se retire lorsque celle-ci pose une main possessive sur son avant-bras.
Je baisse les yeux, en sentant mon corps s'échauffer et que mon cœur se met a battre de plus en plus fort. Je serre les cuisses, lorsque je ressens cette sensation que je trouve brulant et agréable au creux de mes jambes.
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THE SEDUCTIVE ALIEN THREAT #Sarah&Kal
FantasyIl la désire, elle cherche à s'enfuir ! Je ne voulais pas de cette vie, être la proie d'un prédateur au charme envoûtant et chef des HAZEN, une civilisation d'alien réfugiée sur notre planète. Il dit qu'il me désire, que je suis sienne, mais je ref...