Reviens moi

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PDV Roukina

Je t'entend shiro, je sais que tu es là mais je ne peux pas te répondre, mon pauvre amour... Pourquoi dois-tu subir toute cette souffrance, quel genre de femme suis-je pour vous abandonner. Je t'en prie shiro reste auprès de moi, qu'est-ce que j'aimerais te dire ça a voix haute... C'est frustrant de porter ce masque oxygéné.

PDV Toshiro

Je vais devenir fou, Matsumoto tu te rend compte de la gravité des choses... Comment vais-je vivre sans elle ?

Matsumoto : eh bien.. il va falloir commencer par apprendre et ensuite vous aurez fait votre deuil, votre vie sera plus facile...

Pardon ? Qu'est-ce que tu es en train de me raconter Rangiku ?

Je la vois déglutir, je m'en doutais qu'elle aurais peur.

Matsumoto : euh pardon mon capitaine ce n'est pas ce que je voulais dire... Laissez moi m'exprimer autrement ?

Non ça ira rentre chez toi, j'ai envie d'être seul.

Matsumoto : mais capitaine... Très bien je n'insiste pas, à demain.

Je la vois partir et je me cale contre la fenêtre, je ferme les yeux et je ne pense plus à rien.

PDV Roukina

J'entends de nouveau quelqu'un ouvrir la porte et la refermer, il approche avec de grand pas ce n'est pas Toshiro mais alors qui c'est ?

Kenpachi : bah alors ma grande tu vas quand même pas crevée ? De toute façon tu n'as pas le droit, alors prouve nous que tu es toujours une aussi grande battante, impressionne nous encore et toujours, t'es pas une faible cocotte quoique vue ton état tu en est une mais je sais que ça te fait plaisir d'entendre ce genre de compliments mais tu sais aussi que ce n'est pas mon genre d'en faire des compliments de ce genre.

Il s'assoit près de moi, oh kenpachi... Qu'est-ce que j'aimerais te voir et te faire chier comme toujours.

Écoute moi, tu te souviens quand tu me tenais tête et que tu me faisait chier a tout bout de champ, en réalité ça m'amusait et j'ai toujours rêver de battre cette gamine en combat et ça tiens toujours, alors gamine réveil toi et battons nous encore et encore ! Si tu ne te réveil pas je te sortirais du pieux moi-même, donc bouge toi flemmarde.

Crétin ! Oh ?... Il.. il m'embrasse sur le front ???

Tu es comme ma petite soeur alors n'abandonnes pas Roukina, n'abandonnes jamais et je te le redirais jusqu'à ce que ça rentre dans le bocal. Je dois partir, et le jour où on se reverra prépare toi on va s'éclater.

Je l'entend partir et j'ai les larmes qui coulent, putain foutu masque foutu coma à la con ! Réveille toi Roukina réveille toi...

6 MOIS PLUS TARD

Hmm... Oh ?

Je retire mon masque et je me dresse assise sur le lit en regardant de partout, la matière du lit, la texture de la couette, mes mains, mon corps, ma figure et oh... J'aurais pas due ouvrir les rideaux c'est trop éblouissant... La lumière ? Oh !!!

ADIEUX L'OBSCURITÉ ! BONJOUR LA LUMIÈRE ET LA LIBERTÉ !!!

J'appuie sur le bouton d'appel à l'infirmerie, et deux minutes après on viens me voir mais quand je regarde l'infirmière elle semble à la fois émue et excitée. J'ai vraiment dormie longtemps ?

Infirmière : oh mon dieux Capitaine Kuchiki vous voilà enfin de retour parmis nous !

Oui ça y'est je suis enfin la, mais ça va calme toi hein.

Je sourit bêtement mais la nana cour dans les couloirs de l'hôpital mais à quoi bon s'agiter comme ça ? Calmez vous les gars !

Euh mais euh jeune fille ??

Isane : Bonjour Roukina, quel bonheur que tu sois enfin revenue !

Bonjour Isane, merci j'ai crue de ne jamais revenir à la maison et pourtant le miracle s'est produit !

Isane : oui c'est vraiment miraculeux, on va t'apporter à manger et à boire, et on va prévenir ton mari, et la famille tu veux aussi prévenir nos amis ?

Seulement mon mari et mes enfants c'est tout, pour le reste on verras après.

Isane : très bien alors je les préviens et je reviens d'accord ?

Oui merci Isane.

Je la vois partir et je reçois les infirmiers m'apporter à manger et à boire, je mange à ma faim et je bois des tonnes de litre d'eau, c'est tellement bon de retrouver tout ça. Quelques heures après je reçois enfin ma famille, mon mari et mes trois enfants.

Kayana : maman chérie ! Tu nous as tellement manquer, on a eu si peur...

Je sais chérie mais je suis la maintenant, tout va bien.

Miu : ne nous quittes plus jamais maman, ça été trop dur sans toi.

J'embrasse mes deux filles et je vois mon fils en retrait, timide et apeuré, je sent qu'il est triste mais je ne veux pas le voir comme ça alors je tend mon bras vers lui et je lui fait signe d'approcher. Il arrive enfin à moi et je le serre autant que possible dans mes bras et je le sent sangloter et ensuite pleurer.

Mono : je t'aime maman...

Oh mon amour, arrête je vais finir par pleurer aussi.

Au final c'est ce qui se passe on est tout les quatres, là, à lâcher toute les larmes de nos corps.

Je vous aimes mes enfants.

Ils me serrent comme je les serrent et ils me lâchent et nous laisse seul avec Toshiro.

Toshiro : ne me fait plus jamais ça !

Crois moi ce n'est pas mon intention.

Je sort de mon lit en vitesse et je fonce dans ses bras, il me rattrape aussitôt et on s'embrasse comme des fous, un baiser si bon, si ardent, ses lèvres, son visage, ses cheveux dont mes doigts plongent dedans, son odeur, sa chaleur tout m'a manquer, énormément manquer. Oh que je l'aime, que je l'adore.

Mon amour je veux rentrer, j'en ai assez d'être ici partons !

Toshiro : on iras là où tu voudras mon coeur.

A la maison, retrouver mon confort, mon mobilier, et nous retrouver nous.

Toshiro : avec grand plaisir !

Je ris, il ris, et on disparaît ensemble sans rien dire à personne, nous apparaissons chez nous et on tombe tout les deux dans le canapé, on se contemple après combien de mois... Je ne sais pas mais ça me semblait une éternité !

Toshiro...

Toshiro : oui ?

Je rougis et me tortille sous lui.

Fais moi... L'amour s'il te plaît...

Il me regarde avec tendresse et avec un joli petit sourire.

Toshiro : tes désirs sont des ordres ma chère femme.

A suivre...

Enfin on se retrouve... ou pas { OC Roukina } x Toshiro {2è Partie}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant