𝐈𝐕.

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Oblivion — Grimes


« Il pleut toujours plus fort chez les gens qui méritent le plus de soleil

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« Il pleut toujours plus fort chez les gens qui méritent le plus de soleil. »





3:32pm,
Salle ???,
Toronto.

Mon cœur bat la chamade, et l'anxiété me fait trembler. Je suis en retard, et mes notes en mathématiques ont chuté de manière alarmante.

En entrant dans une salle de classe, un soupir de soulagement m'échappe lorsque je constate qu'elle est bel et bien dépourvue de présence, comme je l'espérais.


Les mathématiques sont ma bête noire, et ma désespération pour trouver un moyen de réussir ce satané devoir atteignait son paroxysme.

En plein cours, j'ai alors feint l'envie de poser une question à mon professeur, m'approchant de son bureau pour glisser discrètement le précieux papier de correction sous ma jupe. Puis, j'ai attendu l'occasion parfaite pour m'éclipser.

La sonnerie a été ma planche de secours. Tandis que mes camarades de classe se précipitaient hors de la salle, je me suis discrètement glissée dans les couloirs bondés, pénétrant dans une salle au hasard.


Les battements de mon cœur résonnent dans un silence oppressant.

Je suis en retard, et le temps presse.

La salle de classe est silencieuse, je suis seule, et l'occasion me semble parfaite.

Je m'installe à un bureau, éparpillant mes affaires en désordre. Mon cahier de mathématiques ouvert devant moi, je fouille dans les poches de mon pull puis déplie délicatement la correction — emprunté — à mon professeur.

Les équations et les problèmes me rient au nez, se moquant de mon retard. Les mots et les chiffres s'écrivent fébrilement sur la page, comme si le temps était mon ennemi.

Mes mains tremblent, et l'urgence de la situation m'incite à écrire rapidement.
Je regarde par-dessus mon épaule, m'assurant que personne ne m'observe.

Les chiffres et les équations deviennent un labyrinthe dans lequel je m'enfonce, cherchant désespérément la sortie.

Je sens la sueur perler sur mon front, et mon souffle s'accélère à mesure que je m'approche de la fin de ma première copie.

L'heure de colle me prend au nez si, par mégarde, l'un des professeurs me surprend en pleine session de triche.

Je griffonne frénétiquement les dernières équations sur la page. Mes doigts glissent sur le papier, cherchant désespérément à accélérer la cadence.

𝐉𝐔𝐒𝐓 𝐘𝐎𝐔Où les histoires vivent. Découvrez maintenant