Ces griffes viennent arracher mon coeur une nouvelle fois.
Je tremble et mon visage s'humidifie. Les bout brisés s'enfoncent un peu partout dans ma cage thoracique, m'empêchant de respirer correctement.
Je suffoque et je me dis que peut-être la mort viendra me chercher bientôt.
Et je me rends compte que cette douleur n'est pas faite pour être jolie. Elle est brute et tranchante comme une lame de rasoir.
Les griffes aux lames attaquent ma gorge et me déchire les cordes vocales, si bien que tous mes cris se transforment en gargouillis incompréhensibles.
Le goût de sang envahi ma bouche, pendant que mes yeux roulent dans tous les sens.
Puis les griffes redescende en s'attardant sur ma peau, faisant couler ce liquide sombre et vitale.
Quelle ironie que le liquide dont nous ayons besoin pour vivre soit si obscure et aussi beau à la fois.
D'un coup, j'ai peur, mais pas pour moi, jamais pour moi.
Les griffes ne s'arrêtent pas et je me demande si cette fois elles vont m'achever.
Puis, le froid, le vide glaciale. Mon coeur a refroidi et le liquide chaud se transforme en chair informe.
Pas cette fois, peut-être la prochaine.
Un jour le monstre du deuil m'aura.
VOUS LISEZ
𝕸𝖔𝖓 𝖉𝖊𝖚𝖎𝖑 𝖘𝖔𝖚𝖘 𝖑𝖆 𝖑𝖚𝖓𝖊.
Non-Fiction"𝕿𝖚 𝖓'𝖊𝖘 𝖕𝖑𝖚𝖘 𝖑𝖆̀ 𝖔𝖚̀ 𝖙𝖚 𝖊́𝖙𝖆𝖎𝖘, 𝖒𝖆𝖎𝖘 𝖙𝖚 𝖊𝖘 𝖕𝖆𝖗𝖙𝖔𝖚𝖙 𝖑𝖆̀ 𝖔𝖚 𝖏𝖊 𝖘𝖚𝖎𝖘." -𝖁𝖎𝖈𝖙𝖔𝖗 𝕳𝖚𝖌𝖔