La Drogue Du Violeur | Offenderman x Reader

Chapitre 9

Pdv Interne | T/p

Je n'avais pas beaucoup dormi cette nuit là. Qui aurait réussi à dormir après ça ?

Les évènements de la veille ne m'avaient laissé aucun répis, juste quelques micros sommeil. C'était toujours mieux qu'une nuit blanche...

À moitié couchée parterre et contre la porte, j'entendis alors quelqu'un toquer contre celle-ci, ce qui me réveilla en sursaut.
Je laissais un léger gémissement s'échapper de mes lèvres à la suite de se réveil peu agréable.

Derrière la porte, je pus entendre le ricanement de Offender.
Offender - Tu sais, tu ne pourra pas rester infiniment dans cette salle de bain T/p~
Essuyant les restes de larmes sur mes joues, je reniflais en me redressant, la tête lourde.

Un silence, lourd et pesant, s'installa des deux côtés de la porte.
Offender - Je te laisse 10 minutes.
Finit-il par dire avant que ses pas ne s'évanouissent.

Moi je n'avais pas bougé. J'étais toujours couchée en train de jouer avec une mèche de mes cheveux, l'esprit ailleurs.
Il y avait tellement de chose que j'aurais aimé lui dire où lui faire, mais aucun mot n'était sorti de ma bouche. Je n'avais rien dit et je n'avais rien fait. Impuissante.
Je n'avais fait que m'enfuir et pleurer.

Au fond, je m'en voulais. Je m'en voulais de ne pas avoir agit, mais je savais pertinemment que si je l'avais fait, j'aurais eu droit à bien pire que la mort. Et puis, c'était sans doute mieux pour Jay qu'il soit mort plutôt qu'il ne souffre éperdument...

J'étais juste épuisé et j'avais comme le sentiment d'avoir la tête vide. Seul ces souvenirs lancinants et ces pensées obsédantes m'accompagnaient.

J'avais honte et j'étais débordée de sentiment. Pourtant, aucun d'eux ne parvient à s'exprimer extérieurement. Tout ça, vivait seulement en moi, comme une cicatrice invisible parmis d'autres, bien plus profonde encore.

Jusqu'ici, je ne m'étais jamais rendu compte que des gens pouvaient souffrir autant sur cette terre. Ça me faisait de la peine de ne m'en rendre compte que maintenant.
Maintenant, je savais ce que ça faisait d'avoir mal. Personne ne m'entendais.
J'étais plus seule que jamais, et je crois que c'est ça qui me faisait le plus mal...

Difficilement, je parviens à me relevais et à rincer mon visage fatigué. J'avais d'énormes cernes et j'avais la peau très très pâle.
Et mon dieu, j'avais tellement faim...

Je bus un peu d'eau et sorti de la salle de bain après une profonde expiration.
Lui, semblait m'attendre, un café à la main. Je regarda ce dernier avec un peu d'espoir. Même un café m'aurait fait du bien.

D'un simple mouvement de tête, il me demanda de le suivre.
On sorti de la chambre pour débouler sur un couloir avec de multiples portes.
Je vis quelques pas plus loin l'escalier que j'avais dévalé il y a quelques heures.
Au lieu de le prendre, on marcha jusqu'au bout du couloir avant de tomber sur un escalier qui, à l'inverse de l'autre, semblait mener à un étage au dessus.
On le monta avant d'arriver dans un grande salle de musculation.
Offender - L'entraînement commence ici. Tu commences avec 10 minutes de tapis pour le cardio.
Il me montra du doigt la machine, que j'allumais et commençais à marcher rapidement dessus. Pas trop compliqué jusque là et c'est tant mieux...

Je lui lançais un petit regard curieux par dessus mon épaule au moment où il enlevait son manteau, le dévoilant torse nu.
Le rose me monta au joue rapidement, chose qui me fit détourner le regard.

Plus le temps passait et plus je me surpris à m'attarder trop de fois sur ce qu'il faisait.
Pendant ce temps, lui soulevait des kilos et des kilos presque sans difficulté. Ceci me déprima un peu. Si il s'était mis en tête de me faire faire les mêmes exercices que lui, ça s'annonçait très mal pour lui... Et pour moi par la même occasion...

Il tourna la tête dans mon sens au même moment que moi, m'en faisant détournais le regard la première et me reconcentrer sur mon exercice.

Je l'entendis posé son altère au sol avant de s'approcher de moi.
Je ne fis pas attention à sa présence et rester focus, mais un frisson me parcouru lorsqu'il fit glisser mes cheveux derrière mon oreille, m'en donnant des frissons au contact de ses doigts.
Je l'entendis rire sadiquement, me déclenchant une folle envie de l'étrangler. J'ai tellement envie de le tuer.
Offender - Tu n'oserais pas même si je t'en donner l'occasion~
Je m'arrêtais d'un coup et le regardais d'un regard que je ne me connaissais pas.
T/p - Ne me sous estime pas trop, tu risquerais d'être surpris.
Ma soudaine reparti me surpris autant que lui.
Offender - Non, tu en serait incapable, je le sais, je le vois dans tes yeux~ et puis, tu l'a dit toi même d'ailleurs !
T/p - J'ai dit que j'étais incapable de tuer un humain. Toi, tu n'est pas humain.
Son sourire carnassier s'estompa en quelques fractions de secondes. Continuant de le regarder, l'atmosphère devenu soudain pesante.
Offender - Et qu'est-ce que je suis alors ?

Quelque chose avait changé. Il était sérieux et il ne souriait plus. De quoi me faire bien plus peur.

Il plaça ses bras des deux côtés du tapis de course et monta sur celui-ci, me surplombant et m'empêchant de partir.

Pour la première fois enfin, je pus discerner l'entièreté de son visage. Inexistant. Voilà pourquoi il portait ce chapeau.
Mal à l'aise par cette proximité, il continua de me fixer, l'air plus que sérieux.
Offender - Tu veux savoir ce qui est arrivé à la dernière personne qui m'a traité de monstre ? Je lui est injecté une puissante drogue qui l'a paralysé tout en l'a laissant consciente. Elle pouvait même ressentir la douleur de tout ce que je lui faisais subir. Et pour subir, elle a subit~

Prit d'un tremblement, je posais mes mains sur la table de contrôle juste derrière moi, pendant qu'il m'encerclait un peu plus en posant ses mains des deux côtés de celle-ci.
Pourtant, je ne pouvais m'empêcher d'écouter son récit avec une grande attention, malgré la peur. Une certaine fascination me tenait en éveil.

Offender - Elle voyait en moi un monstre, donc hors de question de la décevoir tu comprends ? Je l'est donc possédé physiquement jour et nuit, lui faisant subir des supplices à la limite du soutenable. Par endroits je l'est dépecé, à d'autre, je l'est emputé avec délice et toujours à la limite de sa mort. Pour faire duré le plaisir coûte que coûte... Jusqu'à la fin, où je lui est dévoré les entrailles en commençant par son entrejambe~

Un rictus de dégoût se fraya un chemin entre les trais de mon visage, incapable de rester impassible face à de telles atrocités.
Offender - Ça te donne une idée de la violence extrême dont je peux parfois faire usage~ Alors dit moi maintenant, qu'est-ce que je suis ? Je meurs d'envie de connaître ta réponse~
Son horrible sourire était revenue sur ses lèvres. J'étais à court de mots. Lui, il n'avait vraiment pas peur de montrer qui dominait le terrain.
Il connaissait nos peurs. Mes peurs. Et il savait comment les utiliser à son avantage.
T/p - Qu'à fait cette pauvre fille pour en arriver là ?
Demandais-je dans un souffle, la question me brûlant les lèvres, qui osa enfin être posé.

Comme de mauvais souvenirs qui refirent surface, un instant d'hésitation s'installa sur son visage. J'avais donc là un point sensible ?
Offender - Elle n'est pas à déplorer. Elle n'a eut que ce qu'elle méritait.

Pendant encore quelques instants, on continua de se regarder, essayant comme de lire en l'autre.
Je ne connaissais pas son histoire, mais visiblement, celle-ci semblait lui causer beaucoup de tord.