Sans dessus-dessous

Deroulement inatendu

Il faisait sombre et nuageux, comme toujours. Amélia était déjà à l'école, parlant à Éveline, sa meilleure amie. Les filles se dirigeâmes à leur dernier cours de la journée, tout en parlant.

- Toi et Marcus ça avance ? Demanda Amélia.

- Bah, tranquille. Tu sais, cela fait seulement quelques semaines qu'on se côtoie, mais je t'avouerais que j'ai l'impression qu'il veut aller plus vite que moi. Et je suis pas encore sûre si je serais prête à passer à une autre étape, genre le premier baiser. Je trouve que ça va trop vite. S'inquiéta Éveline.

- Alors dit lui. Je suis sûr qu'il comprendra après tout, Marcus t'aime plus que tout au monde. Et le respect c'est super important dans une relation.

- Ouin, j'imagine. Sinon toi avec ton beau Noah haha, as-tu réussis à faire autre chose que le fixer ? se moqua t-elle

- NON! Voyons c'est super gênant imagine qu'il pense que je l'aime. Ça serait tellement catastrophique.

- Et ça ne serait pas la vérité ?

- Aah c'est bon là on va en cours,lança t-elle.

Le cours de math se déroula à merveille, et lorsqu'il fut finit, les deux filles se dirigèrent vers les autobus. Les complices se saluâmes et embarquèrent chacune de leur côtés.

Amélia dû marcher quelque kilomètre puisqu'elle habitait en campagne et que la bus ne pouvait se rendre jusque là.

Elle savait que, comme chaque jour, il faudrait qu'elle aide son père qui essaie du mieux qu'il peut d'être le meilleur possible et la rendre heureuse. Elle savait à quel point s'occuper d'elle pouvait être compliqué, vu les conditions dans lesquels ils vivaient. Sans Isa, sa mère adorée disparue depuis maintenant 12 ans, la vie était très dure pour André, son père. Les deux se complétaient du mieux qu'ils le pouvaient, et surtout depuis qu'André a sombré dans la drogue, ce qui, parfois, le rendait désagréable ou même violent. Il était déjà arrivé qu'Amelia est des bleus le lendemain. Mais elle sait très bien que se n'est pas le but de l'homme, mais que, selon lui, se droguer c'est comme se guérir de cette douleur qu'il ressentait chaque jour.

Il faisait de son mieux, et elle le savait, il allait voir une psychologue chaque semaine et prenait des pilules pour la dépression. Mais c'était plus fort que lui, il était incapable de s'en sortir et Amé ne savait plus quoi faire pour l'aider.

Chaque soir, elle avait un peu peur qu'il en prenne un peu trop, et que ça tourne mal comme une fois: il était 21h et elle sortait de la douche, après s'être changé, elle était descendue prendre une collation et inconsciemment, son père la frappa plusieurs fois sur le bras et elle eu un énorme bleu qui parti deux semaines plus tard.

Après avoir finit ses cinq kilomètres, elle entra dans la maison bien tranquille.

- PAPA ? Tu es là ? Ma journée s'est super bien déroulée et avec chance il faisait pas trop froid dehors alors j'ai pu marcher avec tranquillité. Éveline allait bien et..Oh mon dieux papa !?