OS yaoï sur les One Direction

Un bébé pour Ziam

Il est mort.
Il n'a pas survécu.

Liam soupire et ferme les yeux.
Comment est-ce qu'il se porte ? Liam ne le sait même pas, mais il voudrait tellement le savoir, le voir, mais il refuse. Il l'a perdu alors il refuse d'affronter Liam et s'enferme dans un silence affolant. Ca fait déjà deux semaines et il est toujours à l'hôpital, il ne veut pas partir. Il ne veut pas quitter l'endroit où il devait donner la vie et leur donner du bonheur. Un fils, un fils qu'il a perdu en cours de route.

Pourtant Liam ne lui en veut pas, Liam ne lui en voudra jamais, il le sait. Il sait que Zayn n'y peut rien, qu'il voulait cet enfant aussi fort que lui et qu'il était prêt à aimer leur fils aussi fort qu'il l'aimait lui. Jamais, jamais il ne lui en voudra pour un accident de parcours.

A ses yeux, ce n'était qu'un accident de parcours. Ils pourraient en avoir d'autres, si Zayn le voulait, ils en auraient d'autres. Plein d'autres, des dizaines d'autres s'il le voulait. Mais pour parler de ça, il voulait le voir, il devait le voir. Il traversa le long couloir menant à sa chambre, cette fois-ci, sans hésitation, et quand il poussa la porte après avoir toqué deux brèves fois, il pu enfin le voir. Zayn tourna la tête vers lui et fronça les sourcils, et là, Liam sentit. Il sentit pourquoi Zayn n'avait pas voulu le voir avant : il se croyait faible, il avait l'impression que son corps n'était bon à rien, il se sentait coupable.

Ses magnifiques yeux chocolat se remplirent de larmes et ses lèvres tremblèrent, ses poings se serrèrent sur les draps. Il ne fallu que quelques enjambées à Liam pour traverser la chambre et se retrouver au bord du lit, le corps de Zayn blotti contre son torse. Le brun éclata en sanglots.

Il s'excusa, mille fois il s'excusa, Liam le laissa faire quelques minutes, le laissant exprimer sa peine tout en s'agrippant à son gros pull, déversant ses larmes contre le tissu qui sentait la poudre à lessiver, leur poudre à lessiver. Zayn pleura encore plus fort en pensant que les vêtements de leur enfant auraient eu la même odeur que celle-là. Le mécheux lui releva lentement la tête et embrassa son front, puis ses lèvres.

« Zayny, Mon Cœur ... »

De ses pouces, il essuya consciencieusement les nouvelles larmes qui coulaient le long des joues pâles et creuses de son homme.

« Aujourd'hui, je n'ai que toi. »

Le cœur du brun se brisa et il voulu se retirer de l'étreinte de Liam, mais ce dernier ne le laissa pas faire.

« Mais demain, nous serons trois, quatre, cinq, six, dix si tu le veux. »

Ses lèvres embrassèrent les siennes et il le serra ensuite aussi fort qu'il le pouvait contre son torse.

« Je t'aime Zayn et on y arrivera, je sais qu'on y arrivera. »

Zayn souffla contre son pull en tentant de se calmer doucement, et grâce aux paroles apaisantes et à la présence de celui qu'il aimait le plus, il y parvint. Il ouvrit lentement les yeux, plongeant son regard apaisé dans celui confiant du mécheux.

« Oui, on y arrivera. »

UN AN PLUS TARD

Londres

Zayn était en plein travail et c'était douloureux, vraiment très douloureux, mais malgré tout, il était plus qu'heureux. Il allait enfin donné un fils à celui qu'il aimait.

Liam entra en trombe dans la pièce, ses yeux affolés cherchant son bien-aimé et le détail qui frappa Zayn fut le fait que sa cravate était complètement desserrée, pendant mollement autour de son cou. Liam aimait l'ordre, il avait dû être vraiment affolé, cela fit légèrement sourire Zayn. Le mécheux lui attrapa les mains et les serra aussi fort qu'il le pouvait, comme s'il pouvait absorber la douleur, alors que Zayn serrait les cuisses, transpirant à grosses gouttes tout en fixant Liam droit dans les yeux. Oui, ils y arriveront.