Nous ne sommes plus parmi nous.

Chapitre I

"-Samy !
-Oui ?"
Ma mère m'appelle pour le dîner. J'éteins alors mon téléphone, sort de ma chambre et dévale les escaliers avec l'odeur du rôti de Maman dans les narines. Passés à table, j'observe ma petite soeur Marine, âgée de de 1 an et demi, mettre du riz partout. Le repas se passe calmement. Ma mère et mon père parlent du travail :
"-Tu sais Charles, aujourd'hui les clients ont été très sympas !
-C'est bien, du coup tu comptes ne pas changer de métier ?
-Oui, ce mét..." BOUM !
Cette détonation venait de la ville. Nous heureusement nous sommes dans la banlieue de la ville de Lyon. Maman allume directement la radio. Elle fait toujours ça quand elle est dans le doute.
Nous entendons :
-Une explosion a eu lieu dans le centre-ville de Lyon, pour l'instant trois morts et un départ d'incendie. Les autorités affirment qu'ils ne savent pas la cause de cette explosion. Le parquet de Lyon a donc entamé une enquête.
Je prends donc mon portable. Sur les réseaux sociaux, beaucoup de profils fonts des posts comme quoi il y aurai des êtres non humains qui sonts en train de nous envahir. Ce que je ne savais pas, c'est que c'était vrai...
Bon, pour l'instant on panique et on stresse un petit peu mais la vie reprend son cours normalement, je retourne au collège, dort sur mes deux oreilles, etc...
Sauf que, trois jours après cet incident, ma mère m'appelle sur mon portable en pleine pause de midi :
"-Allô, qu'est ce qu'il y a ?
-Rentre à la maison immédiatement."
Elle a raccroché.
Bien sûr, j'écoute ses instructions immédiatement, donc je me dirige vers l'arrêt de bus pour rentrer en transports en commun.
Alors, je remarque que d'autres élèves le font aussi, en panique. Je commence donc à me dépêcher.
Mon cœur bat de plus en plus vite...
Qu'est ce qu'il s'est passé ? Pourquoi dois-je rentrer ?
Arrivé devant ma maison, je sonne. Ma mère m'ouvre avec précipitation et marmonne :
"Ciel, tu es en vie !"
Puis m'explique en s'asseyant devant moi :
"-Un attentat s'est produit non loin d'ici, c'était des hommes, ou en tout cas des êtres masqués.
Même ma mère commence à croire à tout ce charabia.
-Comment va t'on faire ?
-Je pense qu'on va devoir rejoindre emon frère en Espagne comme il a sa cave blindée, même si moi j'appelle ça un bunker."
Mon oncle Alexandre est très riche, il a créé une grosse startup. Il a beau être riche, mais il est très gentil avec moi, on s'entend bien.
Le lendemain, nous sommes à l'aéroport, ma mère les billets dans sa main, mon père porte, ou plutôt s'assied sur la valise, et moi je tient la main de Marine, prêts à partir. Dans une heure, nous décollons pour l'Espagne !
Je pense être un petit peu trop enthousiaste à l'idée de tout quitter pour aller voir mon oncle. Une heure plus tard, nous nous dirigeons vers la piste pour décoller. Cet avion est spécialement bondé, même si je ne sais pas que vont faire tous ces gens en Espagne.
Arrivés, nous prenons un taxi direction la villa Alexandro !