Une Weasley chez les serpents

Chapitre 9

Dans la salle commune, nous rejoignons les garçons qui sont assis sur les sofas. Je suis obligée de m'asseoir à côté de Matthéo puisque Daphné s'est assise avec Théo, Pansy avec Blaise et Alec et Drago sont assis ensemble. Drago et Matthéo ont l'air beaucoup mieux que nous tous, même Théo a l'air un peu plus amoché qu'eux. 

- Grosse soirée? dit Drago. 
- Visiblement pas pour toi, répondis-je. 
- Je tolère très bien l'alcool, dit-il. 
- Sauf quand tu es malade dans la salle de bain, dit doucement Alec. 
- Il a été malade le grand Drago Malfoy? dit Pansy. 
- Je ne vois absolument pas de quoi tu parles. 
- On devrait aller manger avant les cours, propose Théo. 
- Bonne idée, répond Daphné. 

Daphné se lève accompagnée de Théo et je me lève à leur suite, pas trop rapidement pour ne pas être reprise de nausées. Les autres sortent tranquillement de la salle commune et il ne reste plus que Matthéo, Alec et moi. Matthéo fait signe à Alec d'y aller pendant qu'il prend ses cahiers. Alors qu'Alec sort, Matthéo se tourne vers moi. 

- Est-ce que tu te souviens de quelque chose de la soirée? me demande-t-il.
- Rien du tout, répondis-je. 
- D'accord, me dit-il presque triste. 
- Je devrais me souvenir de quelque chose? 
- Non, je ne faisais que demander, tu as l'air en piteuse état, me dit-il. 
- Merci Matthéo, toujours aussi sympathique de discuter avec toi, dis-je avant de sortir de la salle commune pour aller rejoindre les autres pour déjeuner. 

Je rejoins mes amis à la table pour déjeuner et pratiquement toute la table est en silence. Je regarde les élèves autour de nous et la plupart des Serpentards et quelques autres élèves des autres maisons sont en piteuse état. Parmis tous les élèves, je croise le regard de McLaggen qui ne me dit rien de bon. Je me retourne rapidement au moment où Matthéo s'assoit à côté de moi avant de me sourire. 

- Finalement, tu n'es pas en si piteuse état que ça, voyant tous les autres élèves, me chuchote-t-il dans l'oreille. 
- Tu es trop gentil, répondis-je sarcastiquement en levant les yeux au ciel. 
- McLaggen te regarde toujours, me dit-il pour changer de sujet. 
- Ça te dérange? demandais-je. 
- Toi, ça te dérange? me demande-t-il pour éviter ma question. 
- Je t'ai posée la question en premier, dis-je.
- Et elle restera sans réponse, me répond-t-il.

Je lève les yeux au ciel et je commence à manger mon déjeuner. Je me tourne vers Daphné et Théodore qui discute tranquillement jusqu'à ce que Daphné m'inclus dans leur conversation.

- Neoma, selon toi, c'est le français ou l'italien qui sonne plus romantique? me demande-t-elle.
- Je dirais l'italien, pourquoi? lui demandais-je.
- Merci! Tu vois je t'avais dis que c'était l'italien! dit-elle à Théo.
- Tu ne peux pas vraiment te fier à mon avis à 100%, Daphné, je parle français, c'est pour ça que je te dis l'italien, lui dis-je.
- C'est pour la même raison que je lui dis que c'est le français, je suis italien, rajoute Théo.
- Tu es italien? demandais-je.
- Oui, mon père a toujours de la famille en Italie donc nous passons presque toutes nos vacances là-bas, me répond-t-il.
- Je me disais que tu avais un petit accent aussi, dis-je.
- Mais toi aussi tu en un, me dit-il.
- Après avoir passer 4 ans en France pour mes études et ne revenir en Angleterre seulement pour les vacances à du affecter mon anglais, dis-je légèrement gênée.
- Tu étais en France? me demande Alec en rejoignant la conversation.
- Oui, j'étais à Beauxbâtons avant.
- Alors tu étais ici pour le Tournoi des Trois Sorciers de l'an passée? me demande-t-il.
- Oui, c'est un peu à cause de ça que je suis maintenant à Poudlard. Mes parents ont décidés de me transférée ici après ce qui est arrivé et je ne me plains pas vraiment, Fred et George me manquaient et passée une année avec eux n'a pas vraiment aidé la situation.
- C'était toi l'élève de Beauxbâtons qui jouait des tours avec les jumeaux? me demande Théo.
- Oui, répondis-je.
- Alec et Théo voulaient absolument savoir qui tu étais par rapport aux Weasley tellement ils étaient intrigués par toi, dit Daphné ce qui fait rougir légèrement Alec.
- Maintenant vous le savez, dis-je.