Lettre finale - Lettre au grand Kitsune

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Ô grand yōkai, majestueux Kitsune ! Je vous fais ma prière par une lettre. Je n'ai jamais été doué pour écrire des kana, je vous prie donc de survoler ces quelques hiragana, de peur que mes kanji ne soient pas correct, vous prie d'accepter comme ceci cette lettre. 


Vous avez déjà lu des livres avec un personnage qu'il a tellement de qualité que tout le monde l'aiment sauf une personne ? 

Ces livres, ne sont qu'un idéal. La réalité est toute autre. Dans toute ces histoires idéales, ce personnage est aimé de tous, sa différence avec les autres du même sexe ne pose pas de problème. Pourquoi ne suis je pas un personne comme les personnages de roman ? Qu'est ce que j'ai fait ? Expliquez moi, je suis prêt à tout entendre, mais laissez moi vivre une vie tranquille, ou une mort paisible.

C'est parce que je ne suis pas normal que ma vie est l'enfer. 

A quoi ça sert d'avoir quelque chose d'hors du commun de positif, si en échange de l'aide que l'on donne, on me remercie avec un corps endolori ? Qu'est ce que j'ai fait de mal ? Mon existence est-elle vouée à servir de souffre douleur, alors pourquoi un don ? 

Il n'y a que des questions que je me pose à longueur de temps : 

« Qu'est ce le bien ? Le bien c'est le mal ? Ou ce qui est dit le mal est réalité une bonne chose ? Mais alors le bien est le mal et le mal est le bien ? »

Ce monde a t il un sens ?  

Moi, personnellement, je ne trouve pas. 

Je le déteste alors pourquoi malgré les cris stridents répétés de mon corps je continue d'aider des personnes qui jamais ne seront satisfaits ? Qu'est ce qu'il faut que je fasse pourquoi être à la hauteur ? 

Je crois bien qu'il n'y a rien à faire. La mort est bel et bien la solution à mon malheur. Ce raisonnement a bel et bien une raison, je ne l'exprime pas sans y avoir réfléchi. Souffrir ou mourir. C'est tout simple. Mais, je pense que je ne pourrais plus souffrir d'avantage, je n'en peux vraiment plus, je n'ai plus le courage de combattre contre mon propre corps qui me dit de me laisser mourir. Je sais bien que chaque fois que j'y ai songé, il était contre, il n'aime pas la douleur. Cette fois, je ne l'écouterai pas, puis plus. Il y a bien souffert à cause de moi, plus jamais il ne souffrira si la mort l'accueil comme je veux qu'elle m'accueille moi.

Ô grand Kitsune, mange mon âme, mon corps, tout ce qu'il y a mangé qui puisse te plaire. Je te fais offrande de moi même. Je te prie de l'accepter, et de tuer ce malheur que je ne puis supporter plus longtemps. 


Lettre à IrānaiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant