0-Prologue

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A travers les premiers éclats du crépuscule se distingue timidement mais clairement un spectacle des plus désolant, celui des ruines fumantes d’un royaume dont même en ruine n’a pas pu cacher sa prospérité.
Dans l’immensité de ces terres désolées rien n’a pu échapper à la destruction. Plus se lève le soleil, plus se peint un paysage macabre, un paysage où joncher de cadavre et de débris, semble nous raconter une histoire des plus sinistres, des plus funestes.
Dans l’obscurité des débris nait un scintillement ; Un scintillement de la plus mélancolique des couleurs ; Un violet plus profond que l’obscurité du ciel nocturne, mais brillant comme un ciel étoilé ; Dans cette obscurité se dérobant de la lumière de l’aube, scintille des yeux d’améthyste, scintille une lueur de vie.
Sortit des décombre une main aussi frêle qu’une feuille morte se lève vers le ciel, comme pour vouloir attraper une de ces étoiles disparaissant à la lumière du soleil ; dans l’immensité de ces terres désolées une main s’est tendu vers le ciel, une main frêle prolongée par un bras d’un teint de café.
La lumière de l’aube nous dévoile dans un lieu où ne réside que mort et désolation une lueur de vie, brillante comme une flamme étouffer par le vent. Dans ces terres en ruines s’écrit la fin d’une histoire pour le commencement d’une nouvelle, pour le commencement de son histoire, pour le commencement de l’histoire d’un être ayant échappé à la mort.

-Où suis-je ? Qui suis-je ? pourquoi rien ne me revient ? Que s’est-il passé ? S’interroge-t-il.

Il semblait avoir perdu tous ses souvenir et il lui était rester instinctivement son discernement et la parole.
Après s’être sortit des gravats il fut perturbé par le paysage dont il fut témoins ; en effet il y vît des myriades de luminaires s’élevant et se dirigeants vers le soleil, éblouissant les lieux et enchantant l’horizon de lumière comme sortit tout droit d’une chimère. Ce fut le spectacle qui accueillit notre rescapé dès son arrivée dans ce monde dont il avait perdu toute attachement, il était comme un étranger dépayser et sans aucune notion du monde qui l’entourent mais malgré ça cela fut le cadet de ses soucis car il était Stupéfait par ce paysage féerique ses questions devint aussi tôt futile à ses yeux et il se mit à suivre la direction des lumières sans pour autant savoir vers où il se dirigeait en ayant pour seule repère les bribes de souvenir qui lui reviennent petit à petit par rapport à la pertinence de ce qu’il apercevait, ainsi il se rappela des patronymes de certains objets et concepts dont il fut sujet durant sa lancée.
N’arrivant pas à rattraper les luminaires il se mit à les poursuivre plus ardemment sans pour autant se rendre compte des ruines dans lesquelles il se trouvait, il en sortit et arrivant dans une sylve, au bout d’une journée à poursuivre les luminaires non sans fatigue il traversa la sylve sans pour autant se rendre compte de la flore qui l’entourait.
Il ne s’était même pas aperçu qu’il faisait déjà nuit lorsqu’il quitta la sylve car il ne pouvait s’échapper de sa stupeur, pensant s’être affranchit des limites de son corps il continua de courir jusqu’à ce que toutes les luminaires s’éteignirent et se vît rattraper par la réalité ce qui causera son écroulement, écrouler de fatigue et de faim il resta clouer inerte sur sol fleurit d’une clairière mais ne pouvait s’empêcher de se réjouir de ce qu’il a vu et ne se rendait toujours pas compte d’où il se trouvait.
Insouciant de son sort il se mit à rêvasser et ne pouvait s’empêcher de se dire à quel point ce monde était beau et à quel point il avait de la chance d’être né dans ce monde mais malgré sa fatigue il ne pouvait pas s’endormir à cause de la faim qui le sévissait.

- Je l’ai retrouvé, vites les empreintes mènent vers cette clairière ! s’écrie une voix mystérieuse.

- Hé ! mais arrêtes de crier il pourrait prendre peur ! réplique une seconde voix.

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