Le choix d'une vie.

Chapitre 46...

* PDV de Vladimir * 

Je ne suis qu'un idiot, une triple buse, doublé d'un abrutit. Pourquoi je ne peux pas discuter avec elle sans me mettre dans des états pareils à chaque fois ?? 
Il n'y a pourtant pas plus simple de discuter avec elle d'habitude, les mots viennent tous seuls et je n'ai pas besoin de me compliqué la vie ou à me forcer d'écouter mais savoir qu'elle veut quitter la maison me met dans une rage indescriptible. 

Il fallait que je me défoule et rien de mieux que de torturer encore un peu plus nos salauds de première. Celle que je n'ai pas touché préférant laissé mon ami se chargé d'elle sous mes yeux attendri, il s'agit d'Ivanka qui en réalité à travailler avec la MR durant tout ce temps. Elle voulait des informations pour eux et essayer de me soutirer le plus possible sur le club et tout le reste pour avoir plein pouvoir. 

C'est elle qui a fait entrer des pions ici et c'est également elle qui c'est dit que c'était une magnifique idée de mettre mes enfants dans la cave de ma mère puisqu'elle n'y descends jamais. Elle était sur que personne ne les aurait trouvés a temps et aurait été l'épaule sur laquelle j'allais pleurer. Manque de pot pour elle, je suis un homme très prévoyant. 

Mais là je devais me défouler sur l'homme qui l'a menacé à de multiple reprise et aussi la tête pensante de toute cette histoire, au lieu de tergiversé et de trop réfléchir à ce qu'elle a dit et de ce qu'elle veut. Coupant une de ses mains j'ai le bonheur de le voir hurler à la mort, faut quand même se dire que je me suis bien amusé avec lui et que même si j'avais dit que plus jamais je ne toucherai à la mafia. Revenir pour venger ma famille est tout de même jouissif. 

- Quelle fiote à hurler pour ça je vous jure, vous n'êtes pas très résistant pour des miliciens. 

Je fais le tour de cet homme avec toujours une machette à la main avant de voir que je ne suis plus seul mais quand je vois qui est devant moi recouvert d'hémoglobine de notre invité je me demande ce qu'il se passe. 

- Lo... 

Pas le temps de dire autre chose qu'elle se penche en avant pour vomir dans un sceau pas très loin d'elle. Je me doute que l'odeur et la vision ne sont pas des plus sympathique qu'elle est du voir. Faisant un garrot à la main de cet homme pour qu'il ne meurt pas, je la prends dans mes bras pour la faire quitter la pièce et la ramener à mon ancien bureau. 

- Qu'est ce que tu fais ici ?? 
- Je devais te parler mais je ne m'attendais pas à ça. 
- Lola, les box ne sont pas un endroit pour toi. 
- Certes mais tu es partit si vite que je n'ai pas eu le temps d'en placer une. 

Pour l'entendre dire ce que je ne veux absolument pas entendre non merci. 

- Écoute je ne veux pas entendre parler de départ ou de au revoir, c'est égoïste je sais mais je ne veux pas point. 
- Et si tu me laissais parler ?? 
- Si c'est pour entendre ça je t'ai dit que... 
- Et si tu la fermais un peu ?!! 

Ne bougeant plus de devant elle alors qu'elle retire le sang qu'elle a sur le visage avec une serviette mouillé que je lui ai donné, je ne sais pas quoi faire et si jamais je bouge ou ouvre la bouche je sens que je vais faire ou dire une connerie. 

- Je t'aime. 

Qu'est ce qu'elle vient de dire là ?? 

- Tu quoi ?? Tu peux répété ?? 
- J'ai dit que je t'aime, je suis amoureuse de toi mais tu n'es qu'un abrutit qui m'oblige a te le dire dans le sous sol d'un club, recouverte de sang, juste après avoir vomi alors que ça aurait pu être fait à la maison dans un contexte un peu plus romantique que celui ci. 

Les larmes aux yeux elle ne bouge pas de devant moi alors que je ne sais pas comment réagir, je ne m'attendais pas à ça. Cela fait des mois que j'espère un jour entendre ces petits mots et maintenant que c'est chose faites, je ne dis rien.