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"Bonne chance, tu vas t'en sortir" j'ai entouré mes bras autour du cou de Charles. J'ai embrassé sa joue doucement. Il était nerveux, ce qui était totalement compréhensible.

Il monta dans sa voiture et conduit jusqu'à la grille.

Je me tenais avec mon équipe dans le garage de Ferrari. Même si beaucoup de pilote vivait à Monaco, Charles était définitivement la star ici. Tout le monde voulait qu'il gagne.

Il s'en sortait bien jusqu'à ce que son équipe foire sa course. Il n'a même pas fini sur le podium.

Je ne pouvais pas imaginer à quel point il devait être en colère et déçu. Il ne m'a même pas regardé quand il est rentré au garage. Il a marché droit devant moi.

Je décida de le laisser se détendre un peu. J'ai emmené mon équipe à la cérémonie du podium et aux interviews.

Après tout ça j'ai rejoins son hospitalité. Il était assis devant, seul. Personne n'osait vraiment le regarder.

Je l'ai rejoins, j'étais prête à lui faire un câlin et le réconforter mais il leva son regard vers moi. "J'imagine que tu as eu de belles images de ça?" il rigola en secouant sa tête. "Excuse moi?" D'où est ce que ça sortait? "Peu importe Avery, juste laisse moi s'il te plait" J'étais un peu sans voix, je ne le connaissais pas comme ça mais je fis ce qu'il me dit.

Je me suis retournée et suis partie. Je pouvais totalement comprendre qu'il veuille être tout seul, mais il agissait comme ci j'étais contente que cela soit arrivé ce qui n'était pas le cas.

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J'étais assise sur le banc proche de l'eau. Je regardais les bateaux, profitant su silence après avoir passé un week-end dans le bruit.

"Qu'est ce que tu fais ici?" je regarda rapidement derrière moi. C'était Lando. J'ai haussé les épaules. "Je pense en regardant l'eau" ai-je dit. Il montra à côté de moi. "Tu veux être seule ou je peux m'assoir?" Je me suis déplacée un peu sur le côté. "Bien sur tu peux t'assoir avec moi. Qu'est ce que tu fais ici?" il s'assit à côté de moi et regarda l'eau. " Je viens ici aussi pour penser sur des trucs aussi" j'imagine que nous avions choisi le même endroit.

Nous étions assis côte à côte, profitant du silence.

"Il y a une raison pour laquelle tu as aussi peur de t'ouvrir à quelqu'un?" il me regarda en pinçant rapidement le coin de ses lèvres.

Il était nerveux, probablement parce qu'il ne savait pas comment j'allais réagir. Je suppose que je lui devais une explication. Je devais être honnête, il le méritait. Je souffla, cela n'allait pas être facile.

"J'ai jamais connu mon père. C'était juste ma soeur, ma mère et moi. Il y a un an ma mère est tombée vraiment malade. J'ai pris soin d'elle mais elle est décédée quelques mois avant que je commence ce travail" C'était la première fois que je le disais à quelqu'un. Scott et Millie étaient au courant mais personne d'autre. "J'ai cherché un moyen d'endormir la douleur, probablement par tout les pires moyens" j'ai secoué la tête en regardant vers le bas. "J'ai peur de laisser rentrer quelqu'un dans ma vie parce que j'ai peur de les perdre aussi. C'est plus sûr de ne pas s'attacher à quelqu'un. Je ne pense pas pouvoir supporter une autre perte comme ça" je regarda Lando, il me regardait, il ne s'y attendait probablement pas à tout ça.

Il mit sa main sur ma joue et essuya une larme sur le côté de ma joue. "Je suis tellement désolé" dit-il en me prenant dans ses bras. J'ai posé ma tête sur son torse.

Mes larmes coulaient sur sa chemise, mais c'était si bon de laisser mes émotions s'échapper, j'ai essayé les garder pendant longtemps, trop longtemps.

Sa main effleurait mes cheveux et il embrassa le haut de ma tête doucement. J'étais contente qu'il ne pose aucune questions. Je lui ai dit tout ce que je voulais pour le moment et il a respecté ça.

Après quelques heures à avoir parler de tout de et de rien nous décidons de rentrer.

"Tu vas voir Charles?" dit-il alors que nous étions sur le chemin du retour. J'ai secoué la tête. "Non il veut être tout seul" il hocha la tête, il ne posa aucune question.

Il me raccompagna jusqu'à mon hôtel. Il souffla légèrement en me regardant.

"Tu mérites d'être heureuse Avery et je vois à quel point Charles te rend heureuse, même si cela me tue" il rigola un peu. "J'espère que l'on peut quand même être amis" il continua. J'acquiesça. "Nous avons toute une liste à finir en plus" cela le fit sourire. Nous nous sommes fait un câlin avant de se dire au revoir.

Je ne me souviens pas de la dernière fois que je me suis ouverte comme ça. Il m'a juste écouté, exactement ce dont j'avais besoin.

J'avais de la chance de l'avoir dans ma vie.

Hardest LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant