Chap 8

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Oh merde...

Je vis des meubles à terre, en entrouvrant plus la porte, je remarquai également plusieurs tableaux et décorations sur le sol. J'entrai et fais signe aux garçons de me suivre. Je leur fais signe de sortir de prendre leur couteau de poche, ce que je fis également.

- Bordel Daeva t'as laissé une porte ouverte?

-Même pas, je ne sais pas ce qui s'est passé Théo.

On avança à pas de loup en essayant de rester le plus discret, je dis aux gars de partir à droite tandis que moi je partis dans la cuisine, des débris de verres et assiettes recouvraient tout le sol. Je pris une bouteille d'alcool vide et m'appuyai sur le mur. Harvey me regardait faire tandis que Théo sortit de sa poche un revolver. Je lui fis les gros yeux et lui fis signe de cacher son arme, Harvey se retourna et essaya de prendre son arme, et ils commencèrent à se chamailler.

Je me concentrai sur mon objectif et essayai de viser tant bien que mal la bouteille dans le salon. Je la lançais et me cachai derrière le mur. On attendait tous une présence ou un bruit mais rien ne se produisit. Je dis alors à mes amis de m'attendre et partis m'aventurer dans ma propre maison.

PDV  HARVEY :

Daeva nous fis signe d'attendre et partis dans le salon tandis que moi et Théodort attendions dans la buanderie.

- Tu crois qu'il s'est passé quoi?

-Pff à mon avis juste sa maman a dû rentrer bourrée et a du se disputer avec son papa.

-Je ne pense pas.

-Et pourquoi ça monsieur je sais tout?

On se regarda dans le blanc des yeux et il leva un sourcil.

-Alors?

-Sa maman lui aurait écrit un mot.

-Comment ça?

-Sa mère lui laisse toujours des mots quand Daeva doit faire le linge ou les courses, là elle aurait pu lui demander de nettoyer le bordel.

-T'as pas tort.

-Bon, on devrait aller voir où elle est passée.

On s'avança dans le salon tout en faisant attention à ne pas se prendre le pied dans tout les débris et meubles renversés par terre. Je pris le temps d'examiner la pièce afin de voir si il y a eu un signe d'effraction. En entrant dans le salon, j'admirais avec soin la magnifique vue sur son jardin grâce à la véranda de la pièce.

 En entrant dans le salon, j'admirais avec soin la magnifique vue sur son jardin grâce à la véranda de la pièce

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Mais je fis brusquement interrompu par la voix de Théodort.

-Harvey viens!

-Quoi qu'est ce qu'il...

Je n'ai même pas eu besoin de réponse, mes pieds marchaient sur du verres cassés et mes yeux se levèrent sur la fenêtre de la véranda. Il y avait un énorme trou et derrière les escaliers se trouvèrent des sacs avec des outils de bricolages, et c'est à ce moment précis que Théodort et moi compris que les voleurs étaient toujours dans la maison.

PDV DAEVA :

Je montai les escaliers deux par deux avant de regarder le couloir. Je me dirigeais vers ma chambre et entrouvris la porte, je me munis de mon couteau et avança prudemment. Je relâcha la pression intérieur. Je pris mon carnet et me laissant tomber sur mon lit. Je l'ouvris et examinai l'intérieur. Je commençai à lire le début avant que ma lecture soit interrompue par des bruits de voix. Je me leva de mon lit et suivais le bruit avant de m'arrêter devant la porte de la salle de bain. J'ouvris la porte et vu un spectacle horrifique. Mon papa était couché dans la baignoire les mains en sang, je me précipitai vers lui et il ouvra les yeux.

-Ne me touchez pas s'il vous plaît prenez tout l'argent qu'il vous faut.

-Papa c'est moi Daeva.

-Oh mon dieu ma fille.

Il m'enlaçai et mit par la même occasion du sang sur mes vêtements, mais je m'en foutais.

-Tu dois partir d'ici au plus vite.

-Tu es malade ou quoi?? Jamais je te laisse tout seul comme ça, ou es tu blessé?

Il souleva son bras quand je fis un trou dans ses côtes, une blessure par balle. Qui a bien pu faire ça?

-Bon papa relève toi je vais faire pression sur ta blessure je te soignerai sur la banquette arrière de la voiture, ce n'est pas sûr ici.

-Heureusement que tu es là, que ferais je sans toi.

Il laissa couler une larme le long de sa joue pendant que je serrais la ceinture, il laissa échapper un grognement avant d'essayer de se relever.

-Fais doucement papa, raconte moi ce qu'il s'est passé.

-Je rentrais de ma mission et j'étais parti me coucher dans le salon, je me suis réveillé parce que j'avais entendu la vitre du salon se casser, il y avait quatre jeunes qui sont rentrés et ont tout renversé, l'un d'eux m'a remarqué et m'a poursuivi dans la maison, j'ai réussi à esquiver plusieurs balles mais l'une d'entre elles m'a touché et je me suis caché dans la baignoire. Et puis je me suis endormi à cause de la douleur.

-Putain papa, t'es rentré à quelle heure?

-Oula, vers 16h45 ou plus? Qu'elle heure est il?

-17h00. Faut qu'on se casse d'ici, j'ai bien peur qu'ils soient toujours ici..

-Dépêchons nous, aide moi à me sortir de la.

Je le tenait et le fis s'assoir sur sa chaise pendant qu'il enfilait avec du mal ses chaussures. Je vidai mon sac de cours et vida les armoires de bandages et autre soins.

-Attend moi ici que j'appelle mes amis.

PDV THÉODORT :

C'est quoi ce bordel. Je regardai les sacs avant de me faire rappeler par la réalité, Daeva nous appela nous demanda de l'aider à porter son père

-Merci les enfants, heureusement que vous êtes là. Comment vas-tu?

-Oh vous savez, j'allais parfaitement bien jusqu'à ce que je découvre que votre maison s'est faite cambriolée.

-Arrête dont de le vouvoyer.

Il rigola dans sa barbe avant de prendre appui sur Harvey et moi, il commença a parler avec l'autre, je me demande bien si il est au courant pour Harvey d'ailleurs. On suivit Daeva dans la maison et sortit de celle ci.

-Papa ou sont les clés de voiture?

-Dans ma poche.

Harvey prit les clés et déverrouilla les portes, on allongea le père de Daeva avant de se placer aux places avant.

-Tu sais conduire toi?

-Théo, j'ai 21 ans.

-M'appelle pas comme ça.

-Désolé, Théo.

-Putain j'ai dis-

-Les gars j'ai oublié mon sac j'arrive.

Elle partit dans la maison pendant nous nous installons dans la voiture.

-Ou est ma fille?

-Elle a oublié son sac, elle va revenir.

Mais pile à ce moment là, un coup de feu se fis retentir.

-Merde.

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1111 mots.

Our revengeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant