La Princesse Inconnue

Prologue

Bonjour, bonsoir :))
Petites précisions sur mon histoire:
- Quelconque ressemblance avec une autre histoire est une coïncidence (déjà dit dans la description !!)
- Je suis ouverte au critiques et aux conseils mais je demande un minimum de respect (pas d'insultes, etc.. )
- Si l'histoire ne te plaît pas, ne la lit pas.
- Il y aura peut-être des fautes d'orthographe, des fautes de frappe, je m'en excuse, je fais de mon mieux pour qu'il n'y en ai pas.
- Les chapitres ne seront pas très longs.
- Je met très, trèèèès longtemps à écrire des nouveaux chapitres (3 semaines, 1 mois.)
- Je suis quelqu'un qui aime dessiner, donc peut-être qu'au début de certains chapitres il y aura des dessins de mes personnages.

Je crois que j'ai tout dit, sans plus, bonne lecture !!

  Je pose l‘assiette mouillée sur  l‘égouttoir. Je sèche mes mains mais elles restent humides. Je me dirige vers le salon pour l‘appeler. Elle regarde la télévision alors qu‘elle sait que c‘est l‘heure d‘aller se coucher.

—Aller, ma puce. C‘est l‘heure de dormir.

   Elle éteint la télévision et nous marchons ensemble vers sa chambre. Lorsqu‘on y est, j‘allume la lumière et elle va immédiatement se plonger sous sa couverture. Avant de lui souhaiter une bonne nuit et de partir je la regarde. Elle me regarde, elle est gênée, elle hésite. Elle fait ça lorsqu‘elle veut me poser une question, mais qu‘elle n‘ose pas. Je lui souris pour la rassurer, pour lui faire comprendre que sa curiosité n‘a rien de mal.

—Qu‘est ce qu‘il y a ma chérie ?

—Tu peux me parler de grand-père et grand-mère ?

   Oh, c’est vrai. Je lui avais promis de lui parler de mes parents et de leur histoire lorsqu’ils étaient jeunes un jour. Avant, je n’etais pas prête.

   Je m’assois sur le lit à ses côtés. Elle me regarde, elle sait que je vais lui en parler et la joie se reflète dans ses yeux verts. Elle a les mêmes yeux que ma mère. Les miens, son bleus, comme ceux de mon père.

—Alors, grand-père était grand et fort. Des fois il pouvais paraître dur, stricte et peut-être même dangereux, mais en réalité il était très gentil et affectueux avec grand-mère et moi. Il pouvait contrôler le vent.

—Comme papa ?

—Oui, comme papa. Grand-père avait les cheuveux noirs et les yeux très bleus, comme le ciel pendant une journée ensoleillée.

—Tes yeux sont comme ceux de grand-père alors !

—C’est ça. Il était aussi très pâle. Lui et grand-mère s’aimaient beaucoup. Grand-père s’appelait Alexandre, et il était roi du royaume.

   Son souvenir me fait mal au coeur, les souvenirs de mon enfance et de leur perte envahissent mes pensées. Mais la voix de mon enfant me fait sortir de ma courte et triste fantaisie.

—C‘est incroyable ! je lui souris en essayant d‘ignorer la tristesse qui me noue l‘estomac. Et grand-mère ?
—Grand-mère..

   J‘essaye de respirer malgré l’impression d’avoir la gorge nouée. Mes mains sont moites, je n’aime pas que ma fille me voit comme ça. Elle me scrute, elle s’inquiète pour moi, elle sait que c’est difficile pour moi de parler de ses grands parents. Je finis par me resaisir, je me racle la gorge et je continue.

—Grand-mère était très forte et courageuse, comme ces superhéros que tu aimes tant.

—Vraiment ? Grand-mère était une super héroïne !

—Oui. Comme grand-père, elle était très pâle. Elle avait des tâches de rousseur sur les joues et le nez. Ses yeux étaient verts, comme les tiens. Elle avait les cheveux noirs et courts, mais lorsqu’ils étaient longs, elle aimait y faire des tresses.

—Et pourquoi elle les coupait alors ?

—Un jour, elle m’avait raconté qu’un de ses amis aimait beaucoup comment lui allaient les cheuveux courts. Malheureusement, son ami fût assassiné.

—Par qui ?

—Tu verras. Grand-mère s’appelait Avery. Elle était curieuse, sincère et très gentille. Avant la guerre, elle ne le savait pas, mais elle possédait la magie lumineuse. C’était une princesse.

—Est ce que tu pourras me parler de la guerre aussi ?

   Je fais semblant de réfléchir pour l’amuser, parce que même si je disais non elle aurait insisté pour que je le fasse. Elle attend la réponse et finalement je soupire, vaincue.

—D‘accord. Je vais commencer par te raconter leur histoire, comme eux l‘ont fait avec moi. Alors, tout commença lorsque..