Qu'est-ce qu'il se serait passé si Bellatrix Lestrange avait eu une fille ?
Et si celle-ci arrive à Poudlard pour sa 7e année ?
« T'es aussi folle que ta mère Lestrange ! »
« Pitié ne me fais pas de mal... »
« Fais ce que tu dois faire. »
Olivia Les...
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𝐎𝐥𝐢𝐯𝐢𝐚 𝐋𝐞𝐬𝐭𝐫𝐚𝐧𝐠𝐞
𝐋𝐚 𝐫𝐨𝐮𝐭𝐞 menant à Pré au Lard est très silencieuse, aucuns bruits ne parvient à mes oreilles, il y règne un silence pesant. Je suis venue ici afin d'échapper à mes amis, ne voulant voir aucuns d'entre eux à ce moment précis.
Profitant de ce moment de solitude si rare depuis ma rentrée, depuis deux mois. Le mois de novembre commençant, l'automne qui laissait doucement place à l'hiver.
Madison a finit par se rapprocher doucement de Liam, mais la connaissant, elle ne s'empêche pas de voir d'autres garçons. Draco et Pansy se cherchent du regard sans que je n'arrive à savoir ce qu'il s'est passé entre eux durant les années précédentes. Theodore reste fidèle à lui même en ne se privant de rien.
Quand à moi, depuis cette nuit avec Matthéo, tout est compliqué. Celui-ci ne cesse de revenir vers moi quand ça le chante. C'est pour cela que je ne préoccupe plus de lui et que je suis en ce moment emmitouflée dans mon écharpe noir me dirigeant a Pré au Lard, allant rejoindre dans la plus grande discrétion un serpentard que je fréquente depuis trois semaines.
Je me sens tirer par quelqu'un avant d'atterrir contre un torse recouvert d'un pull en laine.
- Je t'attendais. Me dit doucement Marcus en me glissant doucement un baiser sur mon front tout en entourant mon corps de ses bras.
- Je suis là. Je lui réponds sur le même ton en resserrant à mon tour mes bras autour de lui tout en enfonçant ma tête dans son pull noir.
- On va se balader ? Il me demande en desserrant sa prise de façon à pouvoir me regarder.
Je hoche la tête sans lui répondre avec un petit sourire sur le visage. J'aime bien passer du temps avec lui, je me sens un peu plus normal en sa présence. Je ne pense pas à ma mère ni à tous ce qui lui est lié. C'est comme si j'étais hors du temps.
Mais même si le bien conséquent que m'apporte ce garçon je sens qu'il manque un petit quelque chose. Je finirai bien par être comblée avec lui d'ici quelques mois je l'espère.
- On va dans dans un bar ? Il ne me laisse pas forcément le temps de lui répondre et me tire vers l'un des bars les plus fréquentés des élèves de notre école.
Nous commandons tous les deux des chocolats chauds pour nous réchauffer a cause des baisses de température et ne souhaitant pas forcément prendre d'alcool en plein milieu de semaine, un mercredi après-midi.
- Tu retourneras chez toi pour les vacances de Noel dans un moi et demi ? Il emploi un ton doux sachant que ce sujet n'est pas le plus joyeux qui soit.
- Je sais pas encore, il faut que je vois si je reçois une lettre. Je réponds en prenant une gorgée de ma boisson chaude.
- Si jamais tu ne veux pas rentrer chez toi et que tu veux partir de Poudlard. Ma porte est grande ouverte pour toi. Il me sourit tout en buvant à son tour sa boisson.
- Je pense que je resterai à Poudlard pour avancer mes cours si je ne rentre pas chez moi, mais merci beaucoup pour ton invitation. Je souris, me disant à quel point il était gentil. Même si lui ne prête pas attention à mon nom de famille, sa famille pourrait le faire et je n'ai aucunes envies de me prendre la tête avec quiconque.
Je tourne ma tête vers la sonnerie au dessus de la porte qui vient de retentir. Le groupe de serpentard de Matthéo vient d'entrer, ce dernier croisait d'ailleurs mon regard.
Le sien montre sa colère, probablement du au fait qu'il me retrouve face à un beau garçon dans un bar alors que je l'ignore depuis plus de deux semaines. Je me mets loin de lui en classe, le plus loin possible de lui a table, je ne traîne plus dans la salle commune... Je ne le calcule plus malgré que lui tente de revenir sans cesse.
Je finis par vite détourné mon regard afin de me concentrer uniquement sur le garçon en face de moi.
★☆★
𝐎𝐥𝐢𝐯𝐢𝐚 𝐋𝐞𝐬𝐭𝐫𝐚𝐧𝐠𝐞
J'étais en chemin pour rejoindre Madison quand un oiseau en papier vole jusqu'à moi.
Je n'ai pas besoin de voir la signature que je sais déjà qu'il s'agit de Matthéo. Il ne me laissera donc jamais tranquille. Je décide d'ignorer sa menace pour le moment préférant aller rejoindre ma meilleure amie.
Bizarrement une fois dans les cachots j'y croise le professeur Dumbledore qui ne se trouve que rarement dans ce coin là du château.
- Excusez moi miss Lestrange. Me demande doucement le vieil homme.
- Oui Monsieur ? Je prends la voix la plus douce possible et plaque un sourire sur mon visage souhaitant que cette conversation ne perdure trop longtemps.
- Un élève de 5e année aurait besoin d'aide en métamorphose et au vu de vos résultats je me demandais si vous seriez d'accord pour lui apporter un peu d'aide. Il commence doucement avant d'en venir au sujet qui m'intéresse. Comme je sais que vous avez beaucoup à faire, vous auriez en contrepartie un accès au ministère de la magie avec l'un des aurors.
Pourquoi m'offrir un si grand avantage seulement pour aider quelqu'un ? Je ne lui fais pas confiance.
- Pourquoi une contrepartie si avantageuse pour moi ? Je demande en lui livrant mes suspicions de vive voix.
- Nous avons convenu qu'en vu de vos résultats ainsi que votre bonne attitude, vous mériteriez ceci. Il continue de me sourire avec bienveillance.
- Sans vouloir vous offenser monsieur, se sera sans moi. Je lui rétorque m'armant du même sourire qu'il utilisait précédemment.
- Il n'y aucuns problèmes à refuser miss. Me glisse ce dernier avant de quitter cet endroit.
Pourquoi Dumbledore était là ? Et pourquoi il me propose cette tâche à moi ? Ce vieux est vraiment étrange.
- Tu n'as pas répondus à mon oiseau ? Me demande une voix grave derrière moi. Je n'ai pas besoin de me retourner pour savoir qu'il est déjà entrain de sourire.
- Ça ne servirai à rien. Je lui réponds toujours sans me retourner.
- Me rendre heureux ? Je le sens se rapprocher doucement de moi. Toujours un sourire hautain sur le visage.
- Je me fiches bien de tes états d'âme Matthéo. Je ne me retourne toujours pas voulant lui faire comprendre qu'il ne m'intéresse pas.
- Tu me manques mon amour. Il me susurre doucement cette phrase à mon oreille droite une fois totalement collé à moi.
