𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟐𝟐

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𝐎𝐥𝐢𝐯𝐢𝐚 𝐋𝐞𝐬𝐭𝐫𝐚𝐧𝐠𝐞

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𝐎𝐥𝐢𝐯𝐢𝐚 𝐋𝐞𝐬𝐭𝐫𝐚𝐧𝐠𝐞

- Tu dois quoi ? Je demande abasourdi à Matthéo, n'arrivant pas à me remettre de ce qu'il vient de m'avouer.

Ce dernier vient de débarquer dans ma chambre après le dîner pour me dire quelle mission vient de lui être confié. Il est actuellement assis sur mon lit comme si ce dortoir lui appartenait. Avec le temps il a perdu des bonnes manières.

- Je dois gagner la confiance de Dumbeldore pour pouvoir le tuer. Il marque une légère pause à la fin de sa phrase avant de masser ses tempes à l'aide de ses mains. Et pour ça je vais avoir besoin de toi mon amour, tu dois m'aider à gagner sa confiance, tu es douée pour jouer avec les sentiments des autres. Il termine ses répliques en enlevant ses mains de son visage, puis me regarde du coin de l'oeil à la fin de sa dernière phrase.

- Mais quel culot ! Je rêve, c'est lui qui depuis le début de l'année ne fait que jouer avec mes émotions. C'est toi le connard dans l'histoire ! Etant énervée je pars m'assoir sur le lit de Pansy, qui est à l'opposé du mien.

- C'est toi qui me la mise à l'envers en premier mais bon on est pas là pour parler de ça. Il se lève pour venir se rapprocher de moi en appuyant ses fesses contre le bord du bureau de Pansy, qui est juste à côté du lit. Là on parle de nos missions. Concentre toi là dessus.

- On en reparlera si tu ne te défiles pas une fois de plus. Je le pique en remontant mon regard dans ses yeux marrons. Tu vas devoir te montrer démonstratif avec moi, devant tout le monde, comme si j'étais la plus belle chose qui te sois jamais arrivée. Je me lève à mon tour pour me positionner face à lui. Tu devras prétendre être amoureux, devenir gentil, doux et affectueux. J'énonce mes idées tout en me rapprochant encore de lui.

- Très bien. Il accepte mon plan en posant ses mains sur le bureau de part et d'autres de ses jambes. Et ensuite ? Mon père veut que nos missions s'effectuent rapidement, on ne peut pas faire traîner ça sur deux ans.

- Laisse moi gérer la suite. Je m'écarte de lui pour me diriger vers la porte de ma chambre et de l'ouvrir. Tu peux partir maintenant. Je lui signale en inclinant ma tête vers la sortie ainsi qu'un mouvement de ma main pour l'inciter à déguerpir rapidement.

- Mais je me sens bien moi ici. Il proteste avec un sourire moqueur dont lui seul possède le secret. Je peux prendre une douche ? Il me demande en pointant la porte de la salle de bain du doigt.

- Tu n'as pas une chambre ? Et une douche ? Pourquoi il ne sort pas de cette chambre ? Notre conversation est pourtant terminée.

- Merci beaucoup Liv. Il ne me répond pas le moins du monde et part dans la salle de bain en emportant au passage sa baguette. Je souffle et lève les yeux au ciel avant de partir m'assoir sur mon lit.

Je fouille dans ma table de chevet pour trouver mon manuel d'astrologie afin de commencer à réviser pour l'évaluation dans deux jours. Je n'ai même pas le temps de lire dix lignes que la porte du dortoir s'ouvre me coupant ainsi dans mes révisions. Qui reste dans son dortoir un mercredi après-midi ?

Mes yeux se lèvent de mon livre pour rencontrer un regard bleu clair. Madison. Cela faisait un moment qu'on se c'était pas parlé, ni croisé d'ailleurs. Sans un regard en plus pour moi elle part s'assoir sur son bureau et attrape un parchemin pour commencer à y écrire.

- Votre douche est cent fois mieux que la notre je pense que je vais venir plus souvent. La réplique du brun fait se retourner Maddison qui lève les yeux au ciel en remarquant la présence de cet individu non désiré. Comme elle, il ne prend pas la peine de la saluer.

- T'es déjà beaucoup trop présent si tu veux mon avis. Je rétorque ne voulant pas le voir squatter ici à longueur de journée.

- Pourquoi tu n'arrives pas à avouer que ma présence ne te dérange pas tant que ça. Il me répond en fermant pour de bon la porte de la salle de bain noire avant de s'avancer pour s'assoir sur le bord de mon lit.

- Moi elle me dérange. Madison ne prend ni la peine de se retourner ni de lever son regard de son parchemin. Je n'ai pas envie de te voir dans cette chambre.

- Il ne me semble pas te demander ton avis la rouquine. Enervé de cette réplique qu'il juge intéressante, Matthéo hausse légèrement le ton.

- Ma chambre, mon avis abruti. Elle crache en se retournant dans notre direction. N'oublie pas qu'entre ces murs tu n'es rien. Je regarde sans participé à cet échange qui est, je dois dire plutôt passionnant.

- Tu n'es rien dans cette école, en dehors et chez toi. Il se lève pour se positionner debout face à Madison et lui montré qui a l'ascendant sur l'autre. Tu feras donc attention à toi quand tu sortiras de ces murs. Ils ne protègeront pas toute ta vie. Voyant qu'elle ne réplique pas et ne le confronte pas du regard, ce dernier revient s'assoir sur mon lit.

- Matthéo ça suffit sors d'ici. J'affirme fermement. Bien que je ne parle plus à Madison, le sujet de sa famille n'est pas un sujet à aborder. Matthéo vient de franchir la limite.

- A ce soir mon amour. Il vient déposer doucement ses lèvres contre mon front et sors de la chambre sans protester.

- Ouvre les yeux Olivia. Souffle doucement Madison avant de replonger dans son parchemin. Ou il va t'entraîner avec lui.

- J'essaye. Je lui avoue en reprenant mon manuel. Mais tout me ramène vers lui sans cesse et c'est épuisant. Madison lâche son parchemin et se lève pour se rapprocher de mon lit.

- Je ne t'en veux pas parce que tu es retournée vers lui. Elle commence en s'installant à mes côtés sur les draps verts. Mais parce que tu n'avais pas assez confiance en moi pour m'en parler.

- Madi... Je commence avant de me faire couper par cette dernière.

- Oui je ne suis pas pour que tu te remettes à le fréquenter mais je suis là pour te relever autant de fois que nécessaire, peu importe si tu ne m'écoutes pas. Je glisse doucement ma main sur la sienne pour la remercier et pour m'excuser. Je serai toujours là pour toi malgré tous ce qui peut passer. Je n'attends pas et la prends dans mes bras.

- Ton coeur est bien trop pur pour ce monde Madi. Je la serre un peu plus fort avant de passer mes doigts dans ses longueurs rousses.

















" 𝐋𝐞 𝐛𝐞𝐚𝐮 𝐞𝐬𝐭 𝐭𝐨𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐬𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 "

















À bientôt...

𝐓𝐡𝐞 𝐟𝐢𝐧𝐚𝐥 𝐰𝐚𝐫Où les histoires vivent. Découvrez maintenant