Chapitre 28 : Alana

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Grâce à la vitre qui nous sépare des deux gugus à l'arrière, à la musique que nous avons mise pour nous détendre, la route se fit bien plus agréable que je m'y attendais. Une fois que nous arrivons devant une sorte de bâtiment pas très accueillant, la voiture se gare et un homme ainsi qu'une femme nous attendent en haut des escaliers. Nous sortons de la voiture tout comme les deux autres derrières, nous restons en arrière pour laisser Dario monté les escaliers le premier et il serra la main des deux personnes, qui doivent être les dirigeants des lieux.

Nous invitant à entrer, l'endroit d'apparence calme ne l'est pas du tout une fois les portes fermer. Un sourire apparue sur mes lèvres quand je voie plein d'enfants jouer ensemble et courir partout en criant. Dario et Lydie partie avec les dirigeants mais il se tourne vers nous pour vérifier que nous restons bien ici.

- Nous restons ici boss, assure Marcus.

Dario hocha de la tête puis partie pour de bon, nous allons marcher en attendant.

- Pourquoi Lydie est là ? me demande Marcus une fois la voie libre.

- Aucune idée, elle a débarqué ce matin et depuis Dario la fait rester.

- Mais et vous deux ? La couverture ?

- Au vu de ses actions, j'ai renoncé, je préfère être garde du corps au moins tout est clair.

Marcus voulus dire quelque chose mais se ravise, on continua à marcher et des pleures arriva à mes oreilles donc nous entrons dans une pièce assez bien entretenu avec des enfants assez jeunes dedans. Une dame console un enfant d'environ 5 ans. En allant me mettre à son niveau, je lui souris.

- Qu'est-ce qui ne va pas mon grand ?

- Ses parents son ...., elle mime le mot mort. Il y a peu et il a du mal à s'adapter, nous explique la femme.

- Le pauvre, dit Marcus dans mon dos.

- Je veux ma maman, sanglote le petit.

Je lui tends ma main non bander et après m'avoir regardé, il la prit et je l'attire à moi. Posant ma main sur sa tête, je l'enlace en faisant des mouvements de bascule, posant mes fesses sur le sol dur.

- Il sait ? je demande à la dame.

Elle hocha simplement de la tête et une petite fille alla sur ses genoux à elle en regardant le garçon pleurer.

- Je suis sûr que ta maman pense fort à toi, je chuchote au garçon.

- Elle m'a laissé, souffle-t-il dans mon coup.

- Elle n'as pas eu le choix, mais je sais qu'elle aurait voulu rester avec toi.

- Je suis tout seul, renifle-t-il.

- Non, tu as plein de copain avec qui jouer et les gens d'ici s'occupe bien de vous.

Il hocha la tête pour confirmer puis renifle à nouveau. Il me fait de la peine, il me fait penser à moi quand j'avais à peu près son âge, à la différence est que j'avais Angélo. Je fredonne un air que ma tante chanter souvent le soir pour moi et entame les paroles de True Colors de Cyndi Lauper. Bon même si nous sommes en Italie et que je chante de l'anglais, je ne suis pas sûr que les enfants comprennent. Mais la mélodie est là. L'enfant relève sa tête vers moi et je lui souris en touchant sa joue. D'autres enfants arrivèrent en m'entendant chanter, étant de dos à la porte, je ne vis pas combien de personne sont présente mais je continue de chanter en serrant le petit garçon dans mes bras et quelques personnes chantèrent même le refrain avec moi. J'aurais préféré qu'une autre personne m'assiste pour chanter mais Alyssa n'est pas là ni Angélo.

Une garde du corpsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant