Harcèlement

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Je m'appelle Mathilde, est ce que vous vous souvenez de moi ?
Est-ce que vous vous souvenez quand je pleurais chaque jour ?
Non, j'imagine que non.
Pour vous, j'étais soit une chose insignifiante soit une victime pour faire rire vos amis.
Aujourd'hui je m'adresse à trois parties d'entre vous :
Ceux qui, de honte ou de peur ne me regardaient même pas.
Je vous en veux, vous qui auriez pu agir.
Ceux qui, de plaisir m'ont regardé en riant. Je vous en veux, a vous qui ne comprendrez jamais ce qu'est la souffrance.
Et enfin à toi, celui qui a recouvert mon coeur et mon corps de plaies béantes.
Je t'en veux, à toi qui as fait de moi le fantôme au regard empli de terreur que j'étais.

Êtes vous fière de vous, vous qui m'avez fait disparaitre ?
Êtes vous fière de vous quand vous voyez mes parents pleurer ma perte chaques jour ?
J'espère que non, car après tout, vous ne vouliez pas ma mort.
Vous vouliez seulement vous défouler,
Et aujourd'hui alors que les conséquences vous pèse, seulement maintenant vous regrettez.
Mon fantôme vous hantera toujours, vous et tout ce de votre espèce.
Alors je vous souhaite une vie a la hauteur de mes souffrances.
Au-revoir.

Mes petits textesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant