Une chance sur deux

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Aujourd'hui, était un jour normal, un lundi de novembre. Un simple lundi de novembre mais pas pour le jeune Anthony Walter. Les températures étaient glaciales et la pluie tombée à torrents. Cette matinée allait être fatale.

08h10, le jeune écossais aux cheveux de feu arriva au collège pour la dernière fois. Aussitôt il fuyat à la quatrième vitesse vers les toilettes.

08h15, la sonnerie retentit, il aurait du rejoindre sa classe et aller un EPS. Néanmoins il resta seul, caché du reste du monde. Tony avait mieux à faire...il connaissait par cœur les horaires de l'équipe pédagogique, donc il savait pertinemment qu'il aurait quartier libre de 08h30 à 09h10, que personne ne viendrait le déranger.

08h22, 08h23, Anthony regardait les minutes défilées, 08h28, 08h29 et 08h30...Le jeune garçon laissa échapper un "finally" de soulagement. Il sorti prudemment des toilettes, traversa la cour et s'assit contre un mur. Anthony posa son sac avec une grande délicatesse, sortie sa lettre et la posa proprement à côté de son sac, regarda pendant quelques secondes les gouttes d'eau qui tombaient sur le papier carmin. Il récupéra une bouteille d'eau et une boîte de médicaments, de la Cetirizine. Il claqua tout les médicaments qui restaient sur ses plaquettes.
"One, two, three, four, five, six, seven, eight, nine, ten, eleven and finally twelve...Come on Tony in ten minutes everything will be over."
Il pris une grande inspiration et avala les cachets, d'une traite. Le jeune garçon posa la boîte sur la lettre...et leva les yeux au ciel et profita de la pluie une dernière fois...il sentais ses dent claquées légèrement...
Il senti progressivement ses forces le quitter.  Respirer était devenu une corvée pour lui, ses oreilles bourdonnaient comme si un essaim des frelons avait élu domicile dans ses conduits auditifs. Le jeune rouquin, détourna le regard vers la grille et cru apercevoir une silhouette humaine qui tenait un...skateboard.
"Oh lord...not him..."
Fut les derniers mots que prononça l'écossais avant de somber dans les limbes.

08h40, Mr.Le Clay devait se rendre beaucoup plus tôt au collège, pour son plus grand plaisir. Au loin, il aperçu une silhouette qui ressemblait à celle d'un gamin...
"Putain encore un sécheur, mais lui je vais le chopper !"
Il approcha de la silhouette et réfléchissais de quelle manière il allait l'engueuler. Mais à 15 mètres du corps, il remarqua que l'enfant était au sol...recroquevillé. D'un coup son pouls s'accéléra tel un F1. Il laissa tomber son skate et couru vers le corps gisant sur le sol trempé. L'épinephrine que la peur lui procura lui d'être à côté du Weasley en moins de temps qu'il faut pour le dire. Il observa rapidement,
"Une lettre, des médocs...Putain ! Anthony t'as pas fais ça !"
Il s'agenouilla à côté du garçon, lui attrapa la main et lui posa cette fameuse question "Anthony est-ce que tu m'entends ?"
Aucune réponse, il retenta une seconde fois.
"Anthony est-ce que tu m'entends ?"
Toujours une réponse aussi positive que la charge électrique d'un électron.
"Si tu m'entends, serre moi la main !"
Il tenta deux fois mais toujours rien. Il commençait à croire qu'il y avait plus de chance que Cyril Hanouna soit nommé prix Nobel de physique que Anthony lui montre un signe de conscience. Il dériva ses doigts contre le poignet du gamin, il priait pour sentir ne serait ce qu'une faible pulsation...Mais sous ses doigts se fut, l'immobilité absolue...et ne vit aucun movement respiratoires.
"Non"
Les mots s'échappèrent à nouveau de la gorge de Le Clay. Il se pencha au-dessus d'Anthony, pressant désespérément ses doigts contre le cou de l'adolescent et approcha son oreille de ses lèvres. Priant pour que son souffle soit simplement trop faible pour qu'il puisse l'entendre. Il sentait sous ses mains le corps gelé du petit...il priait pour qu'il ne soit que lié aux températures et pas à la froideur cadaverique. Après quelques instants où l'homme de 28 ans pressait ses doigts contre la gorge de l'adolescent...il senti quelque chose battre contre son index et son majeur. Il pouse un soupir de soulagement. Il se redressa et fixa le torse du garçon. .. Il vit un mouvement quasiment imperceptible mais c'était quand même quelque chose, c'était le signe que son élève était encore du même monde que lui...
L'homme aux cheveux bicolores attrapa son téléphone, et hésita...Il savait pertinemment qu'avant d'appeler le 15, il devait prévenir le chef d'établissement néanmoins l'état d'Anthony était préoccupant trop préoccupant pour qu'il puisse se pemettre de perdre du temps. Il ne savait pas quoi faire et il savait également que chaque seconde qu'il perdait pouvait être fatale à son élève...
"Putain Gavin, ressaisit toi !"
Il respira un bon coup et tapa...Le 15...

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⏰ Dernière mise à jour : Apr 13 ⏰

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