Fallen Souls

Chapitre 1

-Valentina-

Je regarde autour de moi, je les vois au niveau du bar, ils sont à côté d'Elio, mon meilleur ami. Une mission. Les arrêter, afin de retrouver la puissance que mon père avait à ces débuts. Il me fait confiance, je ne dois pas le décevoir.

« Ne me déçois pas. Tu dois y arriver, c'est une mission facile. »

Sa voix raisonne dans ma tête, toutes ses paroles reste dans un coin de ma tête. Je souffle un coup, j'arrange ma robe puis regarde mon reflet dans la fenêtre. Je porte une longue robe rouge, légèrement moulante avec de fines bretelles. Je ne suis pas du tous à l'aise, mais je ne montre rien. Je me dirige vers mon meilleur ami, j'ai un mauvais présentiment, mon cœur bat un peu plus vite, mais je ne sais pas pourquoi. Ce n'est pas la première fois que je fais une mission comme celle-ci, alors pourquoi j'ai cette sensation de stress ?

Les hommes que nous devons arrêter discutent ensemble, l'un deux est grand, assez musclé, les yeux marrons et les cheveux courts et foncés. Typique des Italiens. Je dirais qu'il a une trentaine d'années, tous comme son acolyte, lui aussi est grand cependant, il est beaucoup moins musclé. Il a un tatouage dans la nuque, un dragon. J'examine toujours la situation, Elio boit son verre cul sec. Il me regarde avec un petit sourire, je lui rend mais mon regard ce porte rapidement derrière lui.

-Merde.
-Qu'est-ce qu'il y a ? Me demande le brun avec un regard interrogateur.
-Ils sont partis !

Il se retourne et vois les deux tabourets vides. Elio me prend par la main et me tire vers l'extérieure du bar en marchant rapidement. On regarde partout autour de nous, mais il n'y a personne.

-Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?! S'exclame mon meilleur ami.

Je ne réponds pas, pour être honnête je ne l'écoute pas. Toutes les phrases que me hurlait mon père me reviennent. Ce n'était pas le moment de se remémorer ce genre de souvenir. On devait retrouver les hommes rapidement. Je sors mon téléphone de ma pochette, sans pour autant répondre à toutes les questions d'Elio qui était aussi inquiet que moi. J'allume l'application GPS, j'active la puce que j'avais mis au niveau de la gente de la voiture de nos deux cibles. Je regarde l'écran, Elio fait de même en se plaçant derrière moi.

-Tu es sûre que tu ne t'es pas trompé de voiture ?
-J'en suis sûre, c'était la bonne.

Je le regarde, puis j'observe les alentours. Il n'y a personne et aucune voiture n'est stationné sur le parking du bar. Le silence règne, on entend seulement ma respiration et celle d'Elio. Je sursaute lorsqu'un coup de feu retentit, je me retourne alors vers Elio.

-Tu as entendu ?

Il ne me répond pas, quelques minutes s'écoulent avant qu'il ne s'écroule au sol. Je le regarde, mes yeux se remplissent lentement de larmes chaudes, mais je me retiens. Je me met à genoux, je le tire difficilement et pose sa tête sur mes jambes. Je vois une tache de sang se former sur sa chemise, je pose rapidement ma main sur la plaie et j'appuis dessus. J'utilise mon autre main pour appeler les secours.

-Elio... Ti prego resta con me...

J'ai la voix tremblante, je fais ce que les secours m'ont demandé de faire. Mes larmes commence à couler le long de mes joues, il pose faiblement sa main sur la mienne. Il prononce des mot inaudible, mais je le rassure que tous va bien se passer. Les secours ne sont pas encore arrivés, je fais tous pour le maintenir éveillé. En vain, je sens sa main glisser. J'essaye de trouver un pou mais rien, je le sers dans mes bras en murmurant.

-Cela aurait dû être moi. Cela aurait du être moi...Je suis désolée... Je n'ai jamais voulus que ça arrive...

Mes larmes coulent à présent comme un ruisseau, j'ai la gorge nouée, le cœur serré. Lorsque j'entends les sirènes des pompiers je relève la tête, l'un d'eux me relève doucement et me met à l'écart pour s'occuper de moi. Mon cœur se ressert encore plus et je fini en sanglot, quand j'entends un pompier annoncer l'heure de la mort de mon meilleur ami. La lueur d'espoir qui régnait dans mes yeux à la vue des secours, disparait rapidement laissant place à de la culpabilité. Je venait de perdre mon meilleur ami... Par ma faute, car je l'avait entrainé dans cette mission.

J'avais tout échouer. Je n'ai pas su arrêter les hommes que mon père m'avait confié, et je venais de perdre mon meilleur ami, le garçon que je considéré comme mon frère à cause d'une minute d'inattention. Je me refait toute la scène dans ma tête, en regardant les pompier amener Elio, tandis que la police me ramène chez moi.