Chapitre 6

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- Yoon -

   Je veille au moindre fais et geste que fais la nouvelle, Valentina Sampinato. Je ne sais pas pourquoi, mais une voix en moi me dit de ne pas lui faire confiance. Oui, cette femme est un excellent élément pour mon réseau ; elle a de grande capacité dans le domaine informatique, mais aussi dans la manipulation j'en suis sûr. Je ne vais pas mentir, c'est une belle femme, elle a tout pour plaire aux hommes ; alors ça doit être facile pour elle d'obtenir ce qu'elle veut. Je dois donc me méfier, même si son charme ne me fait rien, je n'ai pas le temps pour ces idioties, je dois retrouver le meurtrier de mon frère.

Je sors de mon bureau, je ferme le bouton de ma veste noire et je marche dans les immenses couloirs sombres de la villa. J'arrive dans le salon, la pièce la plus volumineuse, qui contrairement aux couloirs et beaucoup lumineux. Mon regard se pose sur l'Italienne, elle ne fais pas attention à moi, elle travaille sur son ordinateur. Aujourd'hui, elle est en tailleur noir et elle a attaché ses cheveux bouclés en une demi-queue de cheval. J'entends du bruit derrière moi, je me retourne et je vois Jun arriver avec un grand sourire.

- Les lunettes c'est pour te donner un style d'intello ? Le questionnais-je avec un air blasé.
- Arrête tes conneries ! J'en ai toujours eu mais je ne les ai jamais mises ! Me dit-il en rigolant.

Je lève les yeux au ciel en soupirant puis, je lui fais signe de me suivre. Il obéit et suis mes pas vers une endroit plus tranquille, à l'abris des curieux. Je me sert un verre de Soju, un alcool de Corée et j'en sers un à mon bras droit.

- Tu dois me surveiller l'Italienne.
-Quoi ? Mais pourquoi ? Me répondit-il.
- Je n'ai pas confiance en elle.

Jun se stop quand je lui dis ça, il me fait les yeux rond comme si j'avais dit quelque chose qui ne fallait pas.

- Tu rigoles j'espère ?! S'exclame-t-il
- J'ai une tête à rigoler, Jun ?

Il me fait non de la tête en soupirant, il me traite de paranoïaque et de solitaire. Alors que je ne le suis pas, seulement j'ai toujours fais que de mauvaise rencontres. J'ai souvent donné ma confiance rapidement, et ça c'est à chaque fois finit en trahison. Cependant, je n'en ai jamais parlé à Jun, ni même à mon grand-père. Il voit à mon regard que je ne suis pas convaincue par ses arguments.

-D'accord tu as gagné... soupire-t-il. Je vais la surveiller.
- Merci Jun

Il finit de boire son verre et sort de la cuisine, je nettoie les verres puis les range. Je sors à mon tours de la pièce, je traverse le salon, lorsqu'une voix se fait entendre dans mon dos.

-Bonjour Yoon. Lance la jeune femme toujours assise sur le canapé.
- Bonjour.

Je ne me retourne pas et je retourne dans mon bureau. Je prend mon ordinateur ainsi que me téléphone, je m'installe dans mon fauteuil. Je prend contact avec de nombreux patrons de mafia avec qui je suis allié. On parle des chiffres d'affaires, ainsi que des nouveaux produits qui, dans la plus part du temps sont illégaux dans certains états. Les mafias qui m'apportent le plus sont ; la Russie et le Mexique car elles m'envoient énormément de produit que nous ne pouvons pas trouver en Corée du Sud. Alors la plus part de temps c'est avec les dirigeants de ces deux réseaux, que je reste le plus longtemps.

En fin de journée, vers 18 heures, on toque à ma porte et la personne entre une fois que j'ai donné l'accord. Le bruit de talon raisonne dans mon bureau, je devine immédiatement de qui il s'agit.

-Qu'est-ce qu'il y à Spampinato ? La questionnai-je
-Il va y avoir un soucis avec la livraison.
- Comment ça ? Lui répondais-je en haussant un sourcil.

Elle vient à coté de moi et me montre des caméras de surveillances, d'un des chemin que prend le transporteur. Par la suite, elle m'explique qu'il y a une patrouille de police et que tous les camions sont fouillés. Je soupire en me massant le front, si la police découvre ce qu'il y a dans ce camion nous sommes mal. Je sens son regard sur moi, je relève la tête et elle reprend la parole.

-Si tu m'y autorise, je peux appeler le transporteur, j'ai trouver une autre itinéraire ou il n'y à pas de pas trouille. Me propose-t-elle.

J'hoche la tête en guise ne réponse, elle m'adresse un léger sourire. J'avais plein de questions à lui poser surtout une, c'est lorsqu'elle a sa main posé sur la poignet de la porte, prête à partir que je la lui pose.

-Tu es la première personne aillant réussi à avoir ses caméras, comment tu as fait ?

Elle souffle du nez amusé par ma question, elle a toujours son sourire qui à présent c'est agrandi.

-J'ai réussi à rentrer dans le système grâce à un logiciel. Donc après c'était facile j'avais juste à sélectionner les caméras qui m'intéressé.
-Très bien, tu peux y aller.

Elle sort du bureau, me laissant seul avec mes autres question. Comment elle a appris tout cela ? Je sens que cette femme n'a pas finit de m'impressionner.

Fallen SoulsWhere stories live. Discover now