Ces souvenirs m'ont fait perdre la notion du temps.
J'entends des pas dans les couloirs, signes qu'il est l'heure de ramener les femmes prisonnières dans leurs cellules.
Les captives ont le droit de se retrouver dans une salle fermée a double tour dans la journée mais le soir, elles sont ramenées dans leurs cellules respectives.
Moi, je ne suis pas de la "marchandise", je ne quitte pas ma cellule sauf pour les moments où IL me torture ou quand il me fait subir ses envies.
Je n'ai jamais vu ces femmes. Certaines d'entre elles sont tuées par des ébats entre elles et les hommes de Sa grade. Les autres sont envoyées dans un camp pour les dresser et les exploitées.
C'est une organisation bien rodée.
Personnes n'en n'aurais jamais eu a en entendre parler si je n'avais pas découvert la forteresse. C'était quelque chose qui aurait pu continuer des dizaines d'années.
Soudain, la porte s'ouvre et IL entre. Il s'accroupit devant moi et prend un air cruel. Il a hâte de prendre du plaisir avec moi.
Ça se voit dans son regard. Il claque des doigts et deux hommes en noir viennent pour déverrouiller les chaînes des mes poignets et de mes chevilles.
Intérieurement, je m'étonne car d'habitude, il défait tout lui même. Il doit se lasser de jouer le geôlier. Puis il fait un signe de tête et les deux hommes m'attrape les épaules.
Je suis trop faible pour me débattre alors je me laisse faire.
Soudain, les deux hommes sortent, l'un un chiffon et l'autre une seringue. Au fond de moi, je sais ce qu'il va m'arriver. Ils me plaquent alors le chiffon sur la bouche et ils m'enfonce la seringue dans le cou. Le chiffon est imbibé de chloroforme. Quand a la seringue, je suppose qu'elle est remplie d'un poison quelconque.
Avec les deux combinés, je n'ai même pas le temps de l'entendre dire de m'emmener dans sa suite que tout devient noir....
