Après sa rupture avec Stiles quelques semaines plus tôt, Lydia accepte de passer deux semaines dans l'auberge de sa cousine qui l'y a invitée pour qu'elle se change les idées.
Lydia déteste noël depuis que son père est parti en les abandonnant sa m...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
❄❄❄
Stiles courut, la rattrapa sur le perron enneigé, glissant sur la dernière marche tel un pingouin sur la banquise.
- Lydia, s'il te plait, attends.
Elle lui tendit la main à contre cœur et l'aida à se remettre debout.
- Stiles, soupira-t-elle en croisant les bras sur sa poitrine.
Ce dernier déneigea son jean puis chercha son regard.
- Je sais que tu m'as dit que tu voulais du temps mais je te connais par cœur, tu vas cacher ce qui te ronge et ruminer pleins de paroles que tu aurais eut envie de me dire et la prochaine fois qu'on se verra, tu auras fermé ton cœur et on aura deux fois plus de mal à se parler.
Lydia ferma les yeux, pinça les lèvres puis rouvrit ses yeux noisette en plongeant dans l'ambré-impatient de ceux de Stiles.
- Pourquoi t'as toujours raison ? Tu m'énerves, dit-elle en écrasant nerveusement la neige du perron du bout de sa botte.
Stiles lui fit son plus grand sourire auquel elle répondit, plus timidement.
- Je viens te chercher à 19h30 ? demanda Stiles plein d'espoir.
- Ça me convient. A tout à l'heure, dit-elle en se retournant, mi vexée mi heureuse d'avoir craqué.
Stiles avait un pouvoir de persuasion auquel elle ne pouvait résister hélas mais elle dut avouer qu'il avait raison. Enfouir ses émotions et cacher son mal être était sa spécialité mais avec Stiles la communication était parfois compliquée. Soit il explosait devant le silence de Lydia, soit c'était elle qui le faisait devant son insistance. Au point où ils en étaient, le dialogue était encore leur meilleure option.
Elle ferma la porte de l'auberge, faisant tinter la clochette au passage. Dans l'entrée, Romaine et Georges l'observaient. Romaine approcha et lui prit les mains en lui offrant un sourire.
- Il tient beaucoup à toi ce jeune homme mais qu'est-ce qu'il parle fort ! rit-elle en voyant le visage de Lydia se détendre.
- La discrétion c'est pas son fort mais je crois qu'il aura droit à une autre chance ce soir.
Oui, c'était décidé. Un sourire joyeux étira ses lèvres. Georges lui offrit un sourire puis Romaine lui tapota la main avant de la laisser monter dans sa chambre.
Quelques heures plus tard, Stiles et Lydia étaient installés dans un petit restaurant Italien de la ville voisine. Ayant demandé à son oncle des conseils sur les établissements du coin et afin d'être tranquille, Stiles avait réservé dans un restaurant discret et cosy décoré dans les couleurs de l'Italie.
De la musique douce accompagnait le bruit des couverts et des discussions de la salle. Petit et composée d'une dizaine de table seulement, l'établissement était propice à la discussion. Stiles croquait dans sa Bruschetta- prononcé brousketa selon le serveur- et écoutait Lydia lui expliquer comment elle avait été convaincue par sa cousine de venir ici pour noël.
