Coup De Foudre à Cardiff

12 décembre

Le soleil venait taper contre la peau de mon visage a travers les stores que nous avions oublié de fermer la vieille. Le soleil était au dans le ciel pendant que Billie dormait encore contre mon épaule. Son bras entourait ma taille et je lui faisait des papouilles pour la réveiller doucement.
Il était déjà onze heures du matin et je devais être au travail depuis déjà neuf heures ce matin mais hier après avoir mangé une bonne pizza avec Josh et son copain, Billie s'est endormie sous ses papouilles enveloppée par les grosses couettes qui couvraient mon lit. Alors j'avais éteint mon réveil pour lui laisser la matinée pour ce reposer après toutes les journées folles qu'elle venait de vivre.

En la regardant, je pense aussi à notre relation, qu'est-ce qu'on est et ce que nous pouvons devenir. J'avoue m'être beaucoup attaché à Billie en seulement quelques jours. J'adore notre relation, je n'ai pas envie que cela ce termine et je crois que c'est réciproque.

Billie commence à bouger contre mon corps et resserre ses bras autour de sa taille. Je la serre contre moi pour lui montrer que je suis réveillée et lui embrasse le haut du crâne.

— Hey B'. Je lui chuchote.

— Coucou. Me répond-t-elle dans un souffle

Elle ouvre ses yeux en papillonnant et me regarde avec des yeux à moitié ouvert. Je continue de lui caresser les cheveux tandis qu'elle ouvre difficilement les yeux pour ensuite me regarder.

— Il est quelle heure ?

— Onze heure et quart

— Oh merde tu devais être au travail a neuve heure. Me dit-elle avec un voix endormie tout en s'éloignant de moi.

Je pose ma main sur sa hanche et je la rapproche de moi pour garder sa chaleur.

— Restes avec moi. J'irai cet après-midi. C'est moi la patronne quand même.

J'hausse les épaules avant de l'entendre rigoler doucement contre ma poitrine. Je souris faiblement et lui embrasse le front délicatement avant de caresser sa hanche pour la ramener doucement vers la réalité.

— Redis que c'est toi la patronne. Ça m'excite. Dit-elle avec sa voix du matin.

— Oui c'est ça. Ouvre tes yeux en même temps après on verra.

Elle rigole et se pose en califourchon sur mon bassin pour poser sa tête sur ma poitrine.

— Je vais devoir aller voir la boutique cet après-midi, tu veux venir avec moi ?

— Oh oui notre lieu de rencontre.

Je pose mes mains sur son dos nu et lui caresse la peau avec le peu d'ongle que je laisse pousser.

— J'adore tes papouilles babe.

Je me contente de sourire et de continuer mes papouilles sur sa peau chaude. Après une quinzaine de minutes, on décide d'un commun accord de se lever pour aller prendre notre petit-déjeuné. Je mets un pull et jogging et Billie fait la même chose en prenant un sweat à moi.

C'est en arrivant à la boutique que j'ai réalisé que c'était une mauvaise idée car tous les regards sont braquées sur ma copine..enfin sur Billie.

— Tu ne m'avais pas dit qu'il n'y avait que des vieux ici ? Dit-elle en serrant ma main dans la sienne

— En général si. Je lui réponds avant de regarder tous les jeunes autour de nous. Tu sais quoi ? Va dans mon bureau par ce couloir, c'est la dernière porte à droite.

Elle m'embrasse la joue et va vers le couloir que je lui ai indiqué. Je vais vers les caisses et en ouvre une deuxième pour faire avancer la queue qui faisait six mètres de long.