Coup De Foudre à Cardiff

17 décembre

C'est une fois quand tu es dedans que tu te rends que les magasins presse font toujours en sorte d'exagérer chaque faits et gestes que font chaque stars. C'est en vivant la vie de Billie pour quelques minutes que je me rends compte que lire tous ces magasins people qui parlent de la vie privée des célébrités n'est qu'un gros manque de respect. Personne ne devrait trouver ça normal. Les fans et les paparazzis sont intrusifs et ne leur laisse aucun répits.

— Je suis désolé. S'excuse-t-elle en attachant sa ceinture.

J'attache la mienne puis tourne mon corps vers elle pour lui parler. Le silence règne dans le van. J'ouvre ma bouche plusieurs fois pour au final la fermer pour réfléchir avant de dire des conneries.

— Je sais que tu partiras à un moment donné alors arrête d'essayer de trouver les bons mots pour me rassurer. Me lâche Billie sans m'adresser un regard.

— Tu..c'est pas tes fans qui vont m'éloigner de toi.

Le chauffeur démarre pour nous conduire à notre destination dans un silence de mort.

— Arrêtes..

— J'adore tes fans ! Hier c'était incroyable. J'aime tes fans parce qu'ils font apparaître le sourire que j'aime depuis tant d'années. Et je-

— Tu ne les aimeras pas lorsqu'on ira en vacances et qu'une troupe de fans obsédée viendra nous déranger pendant que nous serons ensemble en amoureux et puis quand ils crieront devant notre maison à trois heures du matin ? Tu vas toujours les aimer quand nos enfants seront sous toutes les critiques des médias ? J'aime mes fans plus que tout au monde mais une personne qui n'est pas dans ce monde ne peut comprendre comme c'est compliqué de vivre avec ça tous les jours. Ils nous pressent puis ils-

—  Mais je t'aime ! Je lui crie dessus en la coupant dans son monologue.

Je vois qu'elle se fige et que son souffle se coupe dans la seconde où j'ai prononcé ses deux mots. Elle fixe un point dans le vide et entre ouvre sa bouche pendant quelques secondes pour la fermer ensuite.

C'est après deux minutes de silence, que Billie casse enfin le silence dans le van.

— Tu..tu m'aimes ? Elle tourne sa tête vers moi l'air troublée

— Oui Billie. Je t'aime, toi et tes fans.

Je prends sa main qui était posée sur ses cuisses pour qu'elle se tourne vers moi et qu'elle m'écoute pleinement.

— Je ne connais pas ton monde alors je suis pressée de le connaître avec toi à mes côtés. Je suis prête à affronter ça avec toi parce que je te fais confiance et je sais que je peux avancer avec toi.

— J'ai peur pour toi et..pour nous.

Je m'approche de Billie et pose mes lèvres sur les siennes rapidement pour coller mon front contre le sien ensuite.

— J'ai peur aussi mais on est deux. Si on a des problèmes, on va les surmonter à deux. Que ce soit des problèmes de fans, ou que tu n'arrive pas à te raser l'entre jambe je m'en fou, c'est nos problèmes ok ?

Elle rit dans un souffle en se rappelant le moment où elle m'a demandé de la raser lorsque nous étions chez moi.

— Je t'aime pour ce que tu es et ce que tu as. Je lui confie

— Tu es en train de m'avouer que tu es avec moi pour mon argent !? Je suis choquée ! Dit-elle avec un air choqué sur son visage.

Je rigole et lui tape l'épaule avant de me replacer.
La main que j'ai laissé sur le siège du milieu se réchauffe quand elle la prend dans sa main.

Elle verrouille son regard au mien et me chuchote du bout des lèvres :

— Je t'aime aussi

Je lui souris et lui envoie un baiser en mouvant mes lèvres vers elle.

— Alors..Amsterdam ce soir ?

— Viens avec moi sur scène, je ne veux pas me séparer de toi. Elle me dit en tournant la tête vers moi en sachant que je n'accepterais jamais.

— Je ne pourrais jamais être devant tous ces gens, d'ailleurs je ne sais pas comment tu fais. Je lui avoue.

— Oui c'est vrai, c'est mieux, que je te garde pour moi sinon ils vont tous vouloir t'avoir. Elle m'avoue

Elle presse ma main et rigole en collant l'arrière de sa tête à l'appuie-tête tout en me regardant.

— Tu restes combien de temps ?

Je fais une grimace, ce qui lui indique un peu près la réponse à sa question.

— Je veux pas laisser le flambeau à Lola trop longtemps. Je suis la gérante après tout. Je lui avoue avant de lui adresser un léger sourire.

— Tu repars demain c'est ça. Elle fait la moue et fait ressortir sa lèvre inférieure.

— Je pars demain soir. Tu seras en route pour je ne sais quelle ville je serai dans l'avion pour retrouver mon café brûlé.

— Je veux t'aider.. elle fixe mes yeux verts et embrasse le dos de ma main.

— Je n'ai pas besoin de ton argent babe.

— Alors en quoi je peux aider ?

— Oh oui Billie plus vite...

Elle claque ses lèvres contre les miennes et introduit sa langue dans ma bouche pour venir caresser la mienne. Ses doigts bougent en moi de plus en plus vite jusqu'à me faire crier dans sa loge. Mon cri résonne ce qui alerte Billie qui place sa main libre pour me faire taire.

— Mmh mmh

— Bébé allonge toi j'ai une crampe.

Elle enlève ses doigts en moi pour que je vienne m'allonger sur le mini canapé de la loge. C'est quand elle donne ses premier coup de langue que je sens un tas de frissons en moi et à quel point je l'aime.
Elle suce mon clitoris puis introduit sa langue en moi en faisant des vas et viens énergétiques.

— Billie..oui..OUI

Elle caresse mon clitoris avec son pouce puis je viens sur sa langue.

— Oh putain...

Je reprends ma respiration pendant qu'elle remonte pour venir embrasser mon cou et venir chuchoter des mots salaces dans le creux de mon oreille. Elle presse ses mains contre mes hanches nues et m'embrasse les lèvres délicatement.

Elle me prend par les hanches pour que je m'installe sur elle et me recouvre le dos d'un plaid pour ne pas que j'attrape froid après le coup de chaleur qu'elle vient de me donner. Je me colle à elle pour avoir de sa chaleur et lui embrasser le cou avec tendresse.

— Il est quelle heure ? Elle demande en pressant mes fesses sans me faire mal

— Mmh, bientôt dix neuf heures, je lui répond en regardant ma montre, il faudr-

— Billie tu es la ? Demande une voix derrière la porte verrouiller

Billie me regarde en formant un O avec sa bouche et regarde nos corps nus comme des écrevisses.

— Oh merde. Je dis en chuchotant avant qu'elle claque sa main contre ma bouche

Elle me lance un regard, presque convaincue de la réponse qu'elle va adresser à sa mère derrière la porte.

— Je..je sors de la douche. Elle répond en bégayant

Je lèche sa main et elle la retire aussi vite.

— Très convaincant. Je dis en haussant les sourcils.

— Commence à te préparer. Je reviens dans dix minutes

On entend ses pas s'éloigner et je regarde Billie.

— Tu as dix minutes pour te doucher. Go !

Elle me pousse délicatement sur le canapé après m'avoir embrasser les lèvres et cours à la douche en me laissant le drap qui couvre mon corps.