Épisode 23

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- Madame asseyez-vous, vous avez eu un choc , ne vous levez pas comme ça .

Moi : Non , cava aller je dois partir .

- Partir comment ? C’est le genre de chose qu’on entends après que quelqu’un est mort chez lui .

Moi : Je dois partir .

- Ekieee la femme ci est sérieuse ? Elle sait même le genre d’accident qu’elle vient de faire ?

- laissez-là vous connaissez ses choses ?

- Je te dis , peut-être elle part remplir ses conditions quelque part .

Ça partait dans tous les sens . J’ai réussi à me faufiler à un moment et j’ai emprunté un taxi . J’ai tout laissé derrière moi , ce n’était pas important il fallait que je sauvé ma fille . Je suis arrivée à l’hôpital tout le monde était triste , Nolan ne me regardait même pas . Je me suis approchée de Florence, elle était pâle, on aurait dit que la vie l’avait déjà quitté. Je me suis courbée à son chevet pour pleurer mais le curé m’a dit qu’il était l’heure de faire la prière .  On a débuté et on a subitement été interrompu par le directeur de l’hôpital, qui s’est plaint du bruit qu’on faisait . On lui a même dit qu’on allait prier à voix basse mais il a refusé, c’est comme s’il s’opposait seulement à notre prière . J’ai voulu insister mais il a demandé qu’on le fasse hors de l’hôpital .

Le Curé : Sortons !

Moi : Mon père , j’ai un mauvais pressentiment, il se fait déjà très tard  , le jour va bientôt se lever .

Le curé : Il faut donc qu’on se dépêche d’aller prier à l’extérieur.

Moi : on va faire comment ? On ne peut pas se déplacer avec Florence elle est très faible .

Le curé : Ne t’inquiètes pas pour elle , Dieu la gardes .

Nous sommes sortis avec Florence, elle grelottait malgré la grande chaleur. Ça me faisait tellement de peine , mais je n’y pouvais rien . Je me suis installée dans la voiture avec Florence dans mes bras et les autres se sont placés autour et ont engagés la prière . Il n’y avait plus le temps de rentrer le faire à la maison . La prière était intense , entre les chants , l’eau benite et autres . Les gens qui faisaient leurs sports le matin en passant par là nous regardait de façon bizarre . Finalement à un moment pendant la prière , l’enfant a commencé à convulser sérieusement ce qui m’a fait paniquer . Je ne voulais pas perdre mon enfant à cause des histoires de "on prie alors que la médecine doit agir ."

Moi : Mon père ça ne vas pas , il faut qu’on entre à l’hôpital, elle est en train de partir .

Nolan : Il faut qu’on l’amène à l’hôpital.

Le curé : Ne vous inquiétez pas cava aller continuez à prier .

Ils ont encore engagé une autre vague de prière . Intérieurement je paniquais . Voir son enfant qui lance les yeux en l’air sans pouvoir rien faire c’était une torture . Mais je me disais intérieurement " Seigneur je te confies ma vie , fais en ce que tu veux ." À un moment j’ai fermé les yeux et je me suis laissé aller à une louange. Les larmes coulaient je disais Jesus je te fais confiance, tu ne peux me vouloir que du bien . Je me répétais des prières dans ma tête jusqu’à m’endormir car à un moment j’ai cru voir ma mère me sourire , puis disparaître. Je me suis réveillée en sursaut il était 6 heures 45 . Florence était toujours dans mes bras mais dormait .

Le curé : cava aller dès maintenant. Mais elle a subit beaucoup de pressions dans son corps aujourd’hui, il faut quand même aller voir si elle va bien à l’hôpital mais sinon , on a chassé le malin .

LA FEMME DE PAPAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant