Chapitre 2: "Comment te retrouver..?"

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Dans certaines réincarnations, nous nous divisons. Comme les cristaux et les étoiles, comme les cellules et les plantes, nos âmes aussi se divisent ; Nous faisons partie de ce que les Alchimistes appellent Alma Mundi, l'âme du monde. Si l'Alma Mundi ne faisait que se diviser, elle croîtrait, mais elle s'affaiblirait aussi de plus en plus. Alors, de même que nous nous divisons, nous nous retrouvons. Et ces retrouvailles se nomment Amour. Car lorsqu'une âme se divise, elle se divise toujours en une partie masculine et une partie féminine.

Brida
[ Paulo Coelho ]

Pdv Owen:

Cette sublime créature qui s'était assise à côté de moi, était sûrement mannequin ou présentatrice d'une émission télévisée. Blonde, grande, magnifique. Elle avait une beauté digne d'une déesse, dégageant une assurance, mais je crus comprendre à travers son attitude qu'être à l'aéroport n'était pas l'endroit qui l'enchantait le plus.

Je l'avais remarqué depuis tout à l'heure, elle scrutait la pièce avec une expression rêveuse, avant de se décider à venir s'asseoir sur le siège libre d'à côté.

J'étais surpris par son audace, généralement les femmes n'ont pas le courage d'aborder les hommes, surtout dans des situations pareilles.

Certes, la conversation n'était pas des plus intéressantes, mais elle m'attirait pour je ne sais quelle raison.

Lorsqu'elle s'était levée pour décrocher son appel, je pris le temps d'analyser ses moindres gestes. Je ne suis pas psychopathe qui traque les femmes, loin de là.

Sans me vanter! Des femmes? J'en ai eu ma claque, des fois le fait d'être médecin facilite la tâche. Après tout, je suis jeune, et croyez-moi je suis loin d'être le seul, tous les hommes ont déjà eu ce genre de relations sans lendemain. Mais en même temps, je ne suis pas un bâtard.

Je repris ma lecture, quand on annonça que je devais m'en aller. J'étais déçu que cette rencontre ne fût pas plus longue.

Je tenais vraiment à lui offrir ce roman, de toute façon, j'allais trouver un autre.
Je me leva vers elle, pour la saluer.

" Je voulais simplement te souhaiter un bon voyage, mon vol va décoller dans pas longtemps, je t'offre le roman, un souvenir du bel inconnu que tu viens de rencontrer. "

Je voyais que cela lui faisait plaisir, et j'aime bien l'idée de recevoir un cadeau d'un inconnu, tu garderas ce souvenir à vie dans ta mémoire.

" Oh, c'est tellement gentil, merci. Mille fois. Bon voyage. " me repondit-elle.

Je prenais le couloir, quand je fus rappeler par elle. Pour m'offrir un porte-clé, je le trouve plus significatif que mon cadeau, parce que le sien contenait ses initiales.

C'était malin de sa part, une femme qui a du caractère. Mais que je ne reverrais plus jamais, sûrement.

Je m'installa sur mon siège, et j'avais la tête ailleurs. J'étais fatigué, mais je devais parcourir ce long trajet, pouvoir aider les gens, et effectuer cette mission. Je ne devrais pas me plaindre, je dois accomplir mon travail c'est tout.

Je repensais à cette journée, elle avait défilé plus vite que je n'imaginais. J'imagine maintenant ma mère assise sur le fauteuil paniquée à l'idée de mon voyage, un peu comme d'habitude.

La raison? J'étais enfant unique, ma mère n'avait pas réussi à accoucher d'un autre enfant, elle avait eu une complication lors de sa fausse couche, et depuis elle tenait plus que tout à ma vie.

Durant mon enfance, sa possessivité ne me dérangeait pas plus que ça, j'étais plutôt content d'être le centre d'intérêt de la maison. Mais plus je grandissais, les choses se compliquaient. Je me rappelais toujours ce moment où j'avais annoncé que je voulais intégrer l'université de médecine, elle était contente que je puisse aider les gens et abandonner mon statut de rebelle que je me suis procuré lors de mon adolescence, mais elle n'était pas prête à me voir parcourir le monde pour des activités humanitaires par peur que je meurs dans un de ces maudits avions.

J'avais l'esprit brouillé, et cette allumeuse juste à côté, commençait à m'agacer, elle draguait tous les passagers.

Je devais supporter des heures et des heures enfermé dans cet engin.
Je me demandais bien ce qu'elle faisait à présent, est-ce qu'elle avait pris son avion. Ou était-elle encore dans cette salle d'attente.

Je décidai de me reposer, le trajet sera long, il vaut mieux préserver mon énergie pour accueillir l'Australie.

J'avais déjà été là-bas avec mes parents durant l'une de nos vacances, mais c'était la première fois que je venais seul.

Je me rappelais encore, quand nous avions passé notre séjour à Sydney. C'était un pur plaisir, des personnes du monde entier étaient venues pour visiter cette fameuse ville, reconnue internationalement.

J'observai le ciel bleu clair, j'étais toujours fasciné par l'atmosphère, les nuages flottant séparément, je fixai longtemps la fenêtre.
Quand je sombrai sans m'en rendre compte dans un profond sommeil.

PDV Ella:

" les voyageurs du vol N283, direction Paris, veuillez vous rendre dans l'avion après avoir enregistrer vos bagages. "

Prise de panique, je ne savais plus quoi faire, je n'allais pas quand même rester coincée ici. Les gens s'agitaient dans tous les sens, j'entends le bruit des valises, tout d'un coup, je fus prise de migraines, je n'aurais jamais imaginé que j'allais vivre une telle situation. J'étais fan des films avec des circonstances pareilles, mais là, ça ne m'enchantait pas plus que ça. Je pris la décision de me rendre à Paris. Ensuite, je trouverai une solution. Sûrement.

Je me demandais, si à présent il s'était aperçu, qu'il avait ma valise et non la sienne. Je ne crois pas.

Je traversai la pièce anxieuse, j'enregistrai ma pseudo valise, et me dirigeai vers mon siège par ordre. La petite dame qui s'occupait de la valise, fit une drôle de tête et ne cessait de me demander est-ce que j'allais bien. D'après ce que j'avais compris, j'avais le visage pâle.

J'étais déjà fatiguée, la journée était mouvementée depuis le début, commençant par l'appel urgent, le voyage, le stresse, et maintenant l'échange de valises.

Je priais intérieurement pour que sa curiosité ne prenne pas le dessus, et qu'il essaye d'ouvrir la valise.

" Mais bien sûr qu'il va l'ouvrir, tu es folle, il ne sait peut-être pas que c'est la tienne, idiote! " me maudis-je.

Avec un peu de chance, il ne trouvera pas la boîte, du moins j'espère.

Mais tout cela n'est pas le problème complexe, comment j'allais le contacter, ou le voir, sachant que l'Australie n'est pas une campagne juste à côté, où tout le monde se connaît.

" Comment te retrouver.." Soufflai-je.

" Vous m'avez adressé la parole? " j'entendis dire.

Je me retournai, et vis une petite dame à l'âge de ma grand-mère.

Je lui souris gentiment pour ensuite lui dire que juste je pensais à haute voix.

Ensuite je fus surprise quand elle me tiens la main, puis me dit: " Rien dans la vie ne mérite que tu soucis pour à ce point-là, détends toi, les choses finiront sûrement par s'arranger, petite fille. "

Je lui souris encore une fois en guise de réponse. Décidément, ce jour-là, j'avais une faramineuse chance pour rencontrer les bonnes personnes.

Je me languis de pouvoir me reposer dans mon lit, mais le trajet s'annonçait extrêmement long.

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Je vous remercie énormément, j'espère que ce chapitre vous plaît.
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Merci merci, à très bientôt!

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⏰ Dernière mise à jour : Jun 24, 2015 ⏰

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