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Avec une journée bien entamée et l'esprit toujours accaparé par Taehyung, je me suis plongé dans ma routine. À 20 ans, mes journées étaient rythmées par des allers-retours entre les cours et le suivi de mes élèves en difficulté.

Ma taille peut sembler modeste, mais je me déplace avec une certaine élégance, comme si chaque pas était un ballet maîtrisé. Mes muscles, bien entretenus grâce à mes séances quotidiennes de danse, offrent à mon apparence une vigueur contrastant avec ma stature.

Mes cheveux noirs, aussi sombres qu'un corbeau, encadrent mon visage. Une petite dent, légèrement décalée, se montre lorsque je souris timidement. C'est étrange, cette obsession pour Taehyung me fait remarquer chaque détail de ma propre personne.

Les cours que je donne à des élèves en difficulté ne se limitent pas à une simple rentrée d'argent. C'est ma façon à moi de rendre ce monde un peu meilleur, d'offrir un coup de pouce à ceux qui en ont besoin. Ça me permet aussi de m'évader, de m'éloigner un peu de mes propres tourments.

Chaque instant passé à partager mes connaissances avec ces jeunes est une bouffée d'air frais, une parenthèse enchantée dans ma journée. Je vois dans leurs yeux l'étincelle de la compréhension, la lueur de la réussite. Cela apaise quelque peu cette obsession qui me ronge.

Pourtant, malgré tous mes efforts pour me concentrer sur ces élèves, l'image de Taehyung continue de hanter les moindres recoins de mon esprit. Même en essayant de me dévouer à ces cours, je me rends compte que mes pensées dérivent, attirées par ce mystérieux garçon qui s'est immiscé dans ma vie.

Ma vie quotidienne est rythmée par un entourage dynamique. J'ai un cercle d'amies proches, et on peut dire que j'ai eu ma part de conquêtes. Malgré ma discrétion, je dégage une aura dominante, une présence qui dépasse ma taille modeste. On dit souvent que je suis un peu bagarreur, prêt à défendre ceux que j'aime. J'ai un grand cœur, même si je ne le montre pas souvent.

Après une journée passée à donner des cours, l'obsession pour Taehyung a repris de plus belle. Je me suis mis à chercher son profil sur les réseaux sociaux, espérant trouver ne serait-ce qu'un indice. Mais rien. Aucune trace de lui. C'était comme s'il avait disparu de la surface de la Terre.

Cette absence sur les réseaux m'a fait paniquer, comme si le peu de lien que j'espérais établir avec lui venait de se briser. J'ai ressenti un vide s'installer en moi, cette sensation de perdre quelque chose d'important sans même l'avoir réellement possédé.

J'ai tenté toutes les combinaisons possibles de noms et de pseudonymes pour le retrouver, scrutant chaque photo, chaque profil. Mais tout était vain. Rien ne pointait vers lui. C'était frustrant, presque décourageant.

Mon esprit était en ébullition, cherchant des moyens de le retrouver, des pistes à explorer. Je n'avais jamais ressenti une telle urgence, un tel besoin de savoir, de le voir à nouveau, ne serait-ce que de loin.

Fascination.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant