Mao Mao x reader ( F )

L'assistante

C'est la lumière du matin qui me réveilla. Je mis ma main devant ma figure pour essayer de stopper les rayons du soleil. Mais, c'était trop tard, parce que les servantes se trouvant dans la même pièce que moi font déjà leur routine du matin avec un boucan de pas possible ! Donc, impossible pour moi de me rendormir. J'ouvre donc les yeux et reste allongée pour regarder le plafond, le temps que mes semblables quittent la pièce pour que je puisse m'habiller tranquillement. Car, même si elles sont à l'aise en présence d'autres filles, ce n'est pas mon cas. L'une d'entre elle, nommée Shaolan me demande gentiment

- Tu veux que je t'attende ?

Ça me donne du baume au cœur qu'elle se soucie un peu de moi. Je lui dis donc doucement et non agressivement comme je l'aurai fait avec quelqu'un qui m'aurait demandé de me dépêcher

- Non, ne t'en fais pas. Je prends beaucoup de temps. Alors, ne prends pas le risque d'avoir des ennuis par ma faute !

Elle acquiesce et ensuite, quitte la pièce. Je soupire de soulagement

- Enfin tranquille !

De ma main droite, je prends ma veste et ma jupe de couleur C/V, et l'enfile. Puis, je coiffe mes cheveux C/C en haute queue de cheval avant d'enfiler mes chausson noirs et de sortir du dortoir.

Dehors, il fait un petit peu frisquet. Mais, je sais bien que la température va monter. Après tous, les mois chauds sont passés et on se rapproche de plus en plus de la saison froide. Bref, ma tâche du matin, comme d'habitude est de prendre les paniers de linges propres et de les déposer à la bonne porte. Car, même si l'empreur n'a que 4 concubines principales, il y a quand même à peu près 2000 filles qui résident à sa cour ! Après, l'un ne va pas sans l'autre. Si il y a beaucoup de concubines, il faut bien de la main d'œuvre pour s'occuper d'elles. Enfin ! Je prends le premier panier qui me vient sous la main et jette un rapide coup d'œil au numéro qui se trouve sur la planchette accrochée au panier.

" Numéro 5 couloir des roses. "

Heureusement pour moi, je sais lire et écrire. C'est mon père qui voulait que j'apprenne. Il me disait toujours " Ça te servira plus tard !" Et, maintenant, je peux voir à quel point il avait raison ! Je marche à un rythme qui correspond à mon énergie du matin et après quelques minutes de marche, arrive à destination.

Je toque doucement, mais, suis interrompue par la porte qui s'ouvre d'un coup et qui laisse entrevoir une femme qui doit avoir la vingtaine. Ses cheveux blonds sont en bataille et les cernes sous ses yeux démontrent qu'elle n'a pas beaucoup dormi.

" L'empreur est peut être passé hier soir,qui sait ? "

Elle me dit d'une voix crissante

- Enfin !! Ça fait je ne sais combien de temps que j'attends ma lessive !

Je ne réponds rien. Après tout, nous les servantes, n'avons pas réellement le droit de nous addresser aux concubines. Quelles qu'elles soient. Je ne fais que m'incliner avant de disposer. Le bruit du parquet qui craque sous mon poids me rappelle la scène d'hier. Je revois encore la belle silhouette de ma sauveuse.

Un soupire mélancolique traverse mes lèvres tandis que je pense tristement " Avec le nombres de femmes ici, je ne reverrai certainement jamais la jeune femme qui m'a aidée. "

Je continue de marcher. Jusqu'à ce qu'un mouvement en dehors du couloir ouvert attire mon attention à ma droite.

Je suis perplexe de voir la fille de dame Gyokuyo nommée Shaolan ramper dans un des espaces verts de la cours. J'aurai bien continuer ma route si je n'avais pas vu que le bébé avait une plante très toxique dans la main et qu'elle l'a dirigeait doucement vers sa bouche. Je ne pers pas une seconde, je saute par dessus la barrière du couloir extérieur et cours en direction de la petite princesse. Celle-ci arrête son geste en ma voyant arriver. J'en profite pour saisir doucement son petit poignet et pour lui retirer la plante des mains. La petite me regarde sans comprendre. ( surtout parce qu'elle ne sait pas qui je suis. )Je réponds à son incompréhension avec mon plus beau sourire avant de lui dire