Du haut de ce pont

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J'entends me vent siffler,

Je sens la barrière sous mes mains,

Je vois le soleil se coucher,

Et puis... il n'y a plus rien.


Comme si le temps c était arrêté,

Que plus rien ne bouger, 

Puis presque noyé sous le bourdonnement de mes oreilles je l'entends,

Le cris des passants adultes comme enfants.


Mais alors que le sol se rapproche je n'arrive pas à m'en soucier,

Tout ce a quoi je penses c'est que je serais bientôt libéré.


Libéré de ces moqueries,

Qui depuis des années définissent ma vie,

Libéré de cette méchanceté,

Qui de moi me fait douter.


Mais alors que je pensais que je n'aurais aucun regret,

Je me rends compte que je me suis trompé.


Car il y a bien une personne,

A qui j'ai fait la promesse de rester,

Une personne dont la voix résonne,

Que je ne veux abandonner.


Finalement quand j'entends sa voix, 

Quand j'entends son rire,

Que je la voix m'attendre chez moi.


Que je la vois apprendre la nouvelle et perdre son sourire,

Je me dis que je ne veux pas partir

Que je ne peux pas la faire souffrir.


Alors je réouvre les yeux et je regarde les cieux,

Et pour elle je renonce à ce rêve heureux.


Je recule lentement, 

Me sens me revenant.


Et quand je rentre chez moi,

Quelle me parle de sa douce voix

Tout en me serrant dans ses bras, 

Je sais que j'ai fais le bon choix.

PoèmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant