SEIZE

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Lydy se laissa entraîner hors de la pièce, tout en luttant pour dissimuler la désagréable sensation qui l'envahissait. Le vieil homme, doté d'une éloquence parfaite et d'une passion débordante pour tout ce qui l'entourait, se présentait comme un guide exceptionnel. Pourtant, malgré tous ses efforts, la jeune femme ne parvenait pas à se détendre. Elle parvint seulement à se calmer après la visite de quelques pièces, dont les histoires captivantes ne manquaient pas d'attirer son attention. L'homme lui expliquait avec minutie depuis quand et pourquoi chaque pièce de la demeure était décorée de la manière dont elle l'était, ainsi que l'origine de chaque objet qui s'y trouvait.

Tout était censé être parfait, mais cela finit par sombrer lorsque soudain elle se retrouva avec lui dans une chambre.

Le décor était identique, un décor antique avec un grand lit trônant au milieu, et l'ordre régnait, mais elle avait aussi cette étrange impression que tout avait été préparé pour elle, pour qu'elle accomplisse quelque chose de bien précis. Elle fronça les sourcils en plongeant intérieurement dans le vide.

Ivan l'avait-il donc réellement vendue ? Alors, selon lui, elle ne valait que cela ?

Elle bougea immédiatement et fit mine de partir, mais fut retenue par le vieil homme qui la dévisageait maintenant en souriant. Le désir se lisait dans ses yeux, et l'expression de son visage montrait qu'il avait une confiance parfaite. Il ne restait plus qu'à elle d'enlever ses vêtements, certainement de trop ici malgré la beauté de sa robe et de ses sandales.

Lydy eut envie de pleurer, un goût amer remplissant sa bouche.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Approche, ma sublime, tu es délicieuse !
Fit l'homme en se collant doucement à elle.
La jeune femme frissonna de dégoût, son sang se glaçant instantanément.
Ce vénérable homme venait de raviver en elle les souvenirs de Mordrig et de son odieuse tentative. Allait-elle encore subir le même sort ? Ivan consentait-il à tout cela ? Pourquoi l'avait-il sauvée des griffes de Mordrig pour la livrer entre les mains de cet homme ? N'était-ce pas là une répétition de la même tragédie ?

- Tu ne peux pas imaginer à quel point j'attendais ce moment, ma petite gazelle.

Il se rapprocha davantage et commença à explorer les contours du dos de la jeune femme de ses mains, mais celle-ci le repoussa brusquement.

- Non,
dit-elle d'une voix claire malgré son trouble.

- Quoi ? Mais non... Laisse-toi aller, ma sublime, tu es si délicate et douce...
Il continua en se collant à nouveau à elle, avant de lui saisir les fesses.
Mais ce geste ne fit qu'irriter encore plus Lydy.
Pourquoi les compagnons d'Ivan ne saisissaient-ils jamais le refus lorsque nous leur disions non?
Était-il également de cette trempe?
Soudain, il lui inspira du dégoût.
Elle repoussa de toutes ses forces l'homme.

Il manqua de tomber à la renverse et lui lança un regard surpris, rapidement remplacé par de l'agacement.

- Pourquoi m'as-tu repoussé ? Qu'est-ce qui te prend ? Tu ne sais pas pourquoi tu es ici ?

Quelle était la raison de sa présence à cet endroit ? Elle était là dans le but d'administrer une leçon à ces individus malveillants, afin de ne pas se laisser faire une fois de plus, car si Ivan la trahissait, il ne serait pas en mesure de la secourir.

Lydy le repoussa une troisième fois, imperturbable face à son ton empli de rage. Elle planta son regard dans celui de l'homme et le défia du regard.

Ce dernier finit par éclater de rire, se tenant même le ventre.

- Ah ah !! Je comprends enfin ! Je suis désolée ma chérie, tu es du genre coquine ? Tu préfères quand c'est brutal ?

Et il continua de rire tout en s'approchant à nouveau.
Lydy frissonna une fois de plus.Il n'avait pas saisi la signification de ce qui lui avait été expliqué.

- Viens ici, viens dans mes bras.

Mais elle le repoussa si violemment qu'il cogna sa main droite contre sa table de nuit. Alors, il perdit tout contrôle et lui asséna une gifle qui résonna dans toute la pièce. Non intimidée, elle s'arma de courage et lui planta son poing sous les lèvres. Alors, il lui sauta dessus et la plaqua sur le lit, l'étranglant avec deux doigts dans sa gorge.
Manquant d'air, elle se mit immédiatement à se débattre, lui assénant des coups de poing partout où elle pouvait.
C'est alors qu'il prit une de ses lampes de chevet pour la frapper, mais elle la lui arracha et lui fracassa la tête et l'estomac avec.
Il tomba sur elle, elle se redressa, animée d'une énergie débordante, et recommença à lui asséner des coups avec l'objet, libérant toute sa fureur sur le corps immobile, tandis qu'elle pleurait simultanément sur les tourments qu'elle endurait et sur l'injustice dont elle était constamment victime.
et quand enfin elle le repoussa sur le côté, elle se rendit compte qu'il était raide mort.
Lydy trembla de terreur, revenant brusquement à la réalité, effrayée par ce qui venait de se passer.

Elle s'échappa de la pièce en courant, cherchant désespérément ses repères.

Elle rencontra Ivan dans la même pièce où elle l'avait laissé, il se tenait maintenant près d'une fenêtre, observant l'extérieur tout en sirotant un énième verre de champagne.
Elle se détourna immédiatement pour échapper à son emprise, car il était un malfaiteur qui l'avait livrée à cet homme. Elle devait le semer, mais il remarqua son mouvement et la rattrapa.

- Qu'est-ce qui se passe ? Où est Elbert ? Pourquoi es-tu couverte de sang ?

- Espèce d'ordure, je te croyais bon quand tu m'as sauvée de ton complice, mais j'avais tort. Tu n'es qu'un criminel, espèce de salaud, je te déteste !

- Reste ici.
- Lâche-moi !!
- Je ne suis pas un criminel, je ne te veux aucun mal. Qu'as-tu fait, Lydy ? Les hommes d'Elbert ne sont pas loin.
- Pourquoi m'as-tu abandonnée avec ce violeur?
Lança-t-elle, tremblante et complètement déséquilibrée. Elle pleurait à chaude larme à présent.

- Ce porc a essayé de me violer...

- Quoi ?
S'exclama Ivan, surpris qu'elle utilise le terme "essayé".

- J'ai dû me battre avec lui, le frapper de toutes mes forces, et maintenant je pense qu'il est mort.
Poursuivit Lydy en criant.

- Quoi ?

Mais il n'avait plus le temps de discuter.
Il saisit rapidement le contrat qui traînait encore sur la petite table du salon et attrapa la main de la jeune femme.

- Viens.

Il laissa même son chauffeur et prit lui-même le volant.

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Plein de bisous tout le monde!!!!!!!!

Encore une fois " joyeux Noël!!!!!!"

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PLUS JAMAIS NULLE ( En Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant