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- il n'y a rien de si effrayant là dedans. tu peux....
Reprit Ivan tout en essayant de se dérober, car soudainement il sentait son corp se réchauffer, mais brusquement la jeune femme le ralia à nouveau à elle et les mis encore plus à l'étroit.Il jura entre ses dents.
- je ne te lâcherai pas, si c'est ce que tu cherches.
Lâcha une petite voix fluette, où se lisait toute la peur de la jeune femme.
Il renonça alors à contester, tout en tâchant de se maîtriser. Ils imagina ses yeux clos, enfoncés dans son doux visage, et ses mains menus lui serrer le tronc, il huma la senteur fuité de son shampooing, et l'homme s'attendrit la laissa contre lui.Il n'ouvrit la bouche qu'une demi-heure plus tard, lui disant;
- je vais chercher des bougies...je vais me remettre au travail.Des dossiers à finir l'analyse.
Pour toute réponse, la jeune femme se cramponna à lui. Et Ivan serra les dents. Il aurait voulu partir de là et ne plus jamais revenir mais, à son grand damne la jeune femme l'accompagna où qu'il aille, allant à son rythme comme un automate, et suivant chacun de ses pas.
Elle installa un fauteuil prêt de lui, dès qu'il mit un peu de lumière dans le bureau.
Et quand il se pencha sur ses dossiers elle se pencha elle-même sur les accoudoirs des deux fauteuils rivés l'un à l'autre.
Ne se décollant d'une semelle de lui.
S'était évidemment qu'elle n'avait pas conscience de ce qu'elle lui faisait là, étant elle-même pour la première fois hors d'atteinte à cause de sa peur- tu dois retourner dans ton lit Lydy.
Dit-il après peut-être des heures. Des heures entières de tortures.
Et non jamais il n'avait vécu ça, avant.S'étant assoupie, la tête sur son bras, la jeune femme mit du temps à comprendre ce qu'il lui disait.
Quand elle comprit enfin, l'effroi se redessina aussitôt sur son petit visage et elle se mit à considérer la pièce, à moitié plongée dans le noir.
- je resterai avec toi...
Dit-elle, d'une voix faible mais avec un ton où elle signifiait qu'elle n'allait pas changer d'avis.- tu dormiras avec moi?
Dit-il, tentant de la faire revenir sur terre en l'informant de l'importante proximité entre leurs coprs.Mais elle fit oui de la tête, n'y voyant que du feu.
- ici...
Reprit-elle soudainement, et il sut seulement à ce moment qu'elle venait de comprendre.
Ivan émit un petit rire.
- je ne compte pas dormir dans mon lit ce soir. Je resterai ici.
Dit-il pour les rassurer tout les deux.Elle ne dit rien et se contenta de rester polie, puis ne tarda pas à se rendormir.
Elle se réveilla dans son lit le lendemain matin.
Et tout les évènements de la nuit précédente lui revinrent d'un coup.Elle eu si honte de son comportement qu'elle devint cramoisi.
Elle partit aussitôt s'enfermer dans sa douche et fit ses ablutions.
Le courant n'était pas encore revenu, constata-t-elle avec amertume.Elle trouva L'homme entrain de cuisiner quand elle descendit enfin dans la cuisine, le pensant enfermé dans son bureau, et là elle fut obligé de se montrer polie.
- Bonjour
Souffla-t-elle.-tiens, c'est pour toi.
Admit le mafieux en posant devant elle une assiette remplie d'omellette.Il ne l'avait même pas vraiment regardé.
- je n'aime pas l'omelette.
Lâcha-t-elle avant de repousser l'assiette.
Qu'est-ce qui lui avait prit d'avoir succombé à sa peur et d'avoir côtoyé cet homme?Elle partit rapidement se servir des biscuits et du lait, avant qu'il ne dise quoi que ce soit, ayant lut son envie de protester sur sa figure où se trouvait beaucoup trop souvent son sourire moqueur.
Il revint à la charge au milieu de la journée, en venant la trouver dans la petite bibliothèque; où elle lisait un roman en sirotant un verre de jus d'orange. Il était accompagné du mini sac où il gardait la pommade pour sa cheville.
- s'il te plaît. Je peux soigner ça toute seule.
Dit-elle dès qu'elle comprit.- je sais que tu peux le faire. Mais je tiens à t'eviter très prochainement une aggravation.
En effet cette partie de son corps s'était remis à la lanciner, elle ne savait pourquoi mais elle ne voulait pas dutout qu'il la touche. Elle lui prit la pommade, dès qu'il fut baissé.
- je le ferai seule.
Elle lui tourna enfin le dos pour qu'il comprenne que c'est de lui qu'elle ne voulait pas.
Après sa lecture elle partit prendre un bain et redescendit faire la cuisine. Chose qu'elle faisait bien parmis le peu de choses pour lesquels elle se félicitait.
Elle finit la journée seule, sans le Mafieux dans les pattes, et toisa même la porte de sa chambre quand elle passa par hasard prêt de celle-ci. Il devait être entrain de se préparer à l'intérieur.
La nuit se mit à tomber alors qu'elle venait de déposer les couverts dont elle s'était servi pour dîner.
Ivan toqua à sa porte à ce moment et comme elle ne dit rien, il entra. Il avait apporter des bougies qu'il se mit à allumer et à disposés partout dans la chambre. Créant un atmosphère parallèle à ce qu'il voulait faire à la base.
Il créait une ambiance qui ne faisait en aucun cas penser au sommeil...- quand est-ce que le courant revient? C'est de lui que j'ai besoin.
Dit-elle d'une voix qu'elle voulait froide, mais qui ne l'était pas.- ça peut durer encore longtemps, nous devons attendre. Je ne peux encore rien y faire pour l'instant.
Elle soupira bruyement pour lui signifier de se taire et se laissa tomber dans son lit.
Elle eut envie de dire bon débarras quand elle entendit la porte claquer, après qu'il fut sortie. Mais une demi-heure plus tard sa peur qui avait été un moment chassé par la présence des bougies, revint à la charge car malgré tout, son subconscient n'était pas dupe, il les savaient complètement plongés dans le noir, en dehors de ces bougies.
C'était comme si le mal refusait de partir.Des heures après, elle se battait encore contre sa peur ridicule.
Incapable de tenir une minute de plus, elle se leva au milieu de la nuit, décolla la dernière bougies qui luisait encore et s'en servit pour se guider hors de la chambre.
Il faisait si noir dehors, qu'elle pressa fortement le pas.La chambre d'Ivan était elle aussi presque complètement noir quand elle y arriva enfin. Une seule bougies était allumée. L'homme était lui couché d'un côté du lit, et dès qu'elle le vit, elle lâcha la bougies qu'elle tenait, puis se jeta contre lui.
Elle se moquait totalement de la proximité qu'elle allait créé entre eux.

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PLUS JAMAIS NULLE ( En Réécriture)
RomansaQuand les tourments de l'existence nous poussent à plonger dans des abîmes de folie, quand des âmes timides révèlent un caractère explosif, quand la quête de richesse nous attire dans des gouffres béants, voici l'histoire captivante de Lydy et d'Iva...